Ligne Maginot - CASTEL VIEIL (Ouvrage d'infanterie)



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CASTEL VIEIL

( Ouvrage d'infanterie )









Secteur Fortifié
SFAM - SF Alpes-Maritimes

Sous Secteur
Tinée-vesubie ( 65 DI )

Quartier
Tournairet-Vésubie

Maître d'ouvrage
MIL - Commandement

Constructeur
MOM

Année
1931

Commune
ROQUEBILLIERE (06450)

Lieu-dit / Parcelle

Coordonnées
44.029218 - 7.305670

Validité information
Verifié

Niveau de réalisation en 1940
Construit

Etat actuel
Incomplet





Notes et informations



CONSTRUCTION, Description

L'avant poste de Castel Vieil est un ouvrage d'infanterie MOM à quatre blocs.

Bloc 1 : Entrée Sud

Bloc 2 : Entrée Nord
- 1 créneau FM

Bloc 3 : Observatoire
- 1 cloche observatoire d'avant poste type Saint-Jacques

Bloc 4 : Casemate d'infanterie
- 1 mitrailleuse sous roc


CONSTRUCTION, Mission, ou Fonction de l'objet

Couverture du pont sur le Spalliard par la mitrailleuse du bloc 4 .


DENOMINATION, Indicatifs et n° d'abonné

L'observatoire (Bloc 3) porte l'indicatif O 80.
Il est rattaché à l'ouvrage de Flaut


EFFECTIF, Commandement et/ou unité

L'équipage de l'avant poste de Castel Vieil était composé de 2 sous officiers et de 17 hommes issus du 94° BAF.
L'avant poste était commandé par le SC Bund


HISTORIQUE, Chronologie

Récit et description sur la vie dans l'avant poste et les environs au début et pendant la guerre par le soldat Félix Verany.
Source(s) :
Ligne Maginot Histoire et Combats J-M Truchet H. Gnech
Pages 125 à 131


Récit de Félix VERANY, alors policier à Nice puis caporal du 94°BAF en poste au Castel-Vieil dès 1939 jusqu'à la signature de l'armistice en 1940, extrait du livre "Ligne Maginot - Histoire et combats Mentonnais, Sospel et sa région" de TRUCHET Jean Marc et GNECH Henri - La Plume du Temps - 2008 :

"Il fait chaud, très chaud à Nice en ce mois de juillet 1939. La tenue vestimentaire des policiers niçois, vareuse de drap avec col celluloïd, culotte et leggins pour les cyclistes, est une gène supplémentaire. Je compte les jours qui me séparent du début septembre ou je pourrais prendre le reliquat de mon congé annuel et rejoindre ma femme et ma fille Nicole qui va avoir deux ans, en vacance dans le petit village de Thiery. Je pourrais alors bénéficier de l'affection des miens et du bien être de ce charmant coin des Alpes mais voilà...dans mon courrier du 20 juillet, j'ai trouvé une convocation émanant de l'autorité militaire m'informant que je devais accomplir une période de quatre jours du 1er au 4 août 1939 à la caserne de Lantosque.

Fidèle au rendez-vous, j'étais avec bon nombres de jeunes, comme moi réservistes, présent le 1er août au matin à Lantosque puis des formalités administratives dans la cour même de la caserne. Après passage au magasin d'habillement, j'étais désigné avec un niçois, Louis Augier, pour me rendre à l'avant-poste de Castel-Vieil à la disposition du sergent chef du 74°BAF.
Une camionnette de ravitaillement nous ayant pris à son bord, nous débarquions vers les 11h devant l'entrée du fortin, accueillis avec enthousiasme par les occupants des lieux.

Notre séjour à Castel, bien que très court, n'a pas été d'un agréable souvenir. Passer de la vie civile à cette absence d'activité dans une demeures vraiment austère... pas gai du tout, aussi c'est avec plaisir qu'après avoir remercié les militaires d'active, leur avoir souhaité "vive la quille"; Augier et moi-même avons regagné le fort de Gordolon où nous avons rendu le paquetage et repris notre livret militaire qui portait la mention "A accompli une période de quatre jours du 1er au 4 août 1939 au 74° BAF à Gordolon.
Fait à Gordolon, le chef de corps, signé: J.Cardi"

De retour à Nice, j'ai repris dès le lendemain mon service au corps urbain. J'ai ressenti les jours suivants une douleur dans les oreilles, provenant sans doutes des nuits passées dans l'humidité de Castel. J'ai consulté le docteur Mansier, ORL, qui m'a rassuré sur le peu de gravité de mon mal et pensant à mon prochain départ en congé, j'ai continué mes patrouilles cyclistes, pas pour longtemps hélas car le 24 août, mobilisation pour les fascicules n°2. J'ai regagné dans la soirée de ces jour la caserne Gazan à Antibes et le 25 au matin, en autobus TNL réquisitionné, la caserne de Lantosque où j'ai repris mon paquetage et regagné mon lieu d'affectation, le 94°BAF, 2°eme compagnie mixte, avant-poste de Castel-Vieil. Le rire des actifs que provoquait mon si rapide retour ne m'a pas amusé. Je pensais à la guerre qui hélas... allait être déclarée les jours suivants.

Le secteur fortifié des Alpes assurait à la vallée de la Vésubie une très bonne défense. En avant, la section d'éclaireurs du 112eme RI tenait toute la crête de Férisson, derrière les avant-postes de Castel-Vieil, du Planet, du Mont Pellat, de la Cie mixte du 94°BAF puis les forts de Flaut et Gordolon du 157eme RAP, des batteries volantes situées à la gare de la Bollene. Côté Vésubie enfin, les 1ere et 3eme Cies du 94°BAF assuraient la défense des terrains dans la Gordolasque ainsi que du secteur Pas Dalbéra, Tournairet, Venanson. Le PC de notre compagnie se trouvait à l'Ouest de Lantosque au petit hameau des Clapières. Quant à l'état-major, il était au fort de Gordolon.

Castel-Vieil, nom inconnu des habitants de la région, s'appelait Ventabrur - bien à propos, le vent soufflant très fort - était un avant-poste de défense dans la vallée de la Vésubie en face de la route nationale reliant Saint Martin Vsb, distant de 3km de Roquebillière, de 5km de Gordolon et de 12km environ de Lantosque.

Cet ouvrage avait été construit dans l'arête de la montagne, surplombée par une masse de rochers rendant l'accès impossible par derrière. L'ouvrage par lui même était formé par un tunnel d'une longueur de 20m taillé dans le rocher aboutissant à un autre tunnel plus large et perpendiculaire au premier.
Deux voûtes de 7m de long chacune avec des lames d'acier à 20cm et 1m20 de hauteur servaient de support aux matelas de crin, vite pourris par l'humidité et malgré ça, utilisés pour dormir. Obliquant vers la droite, ce même tunnel desservait une deuxième entré, face à l'entrée principale. Sur la gauche, long de quelques mètres, se trouvait un couloir accédant aux créneau de mitrailleuse. De même, à la jonction des deux couloirs, une longue cheminée de 15 mètres munie de barreaux de fer permettait de monter jusqu'à une coupole d'acier pour observation. L'électricité faisait défaut, l'éclairage était assuré par des lampes à pétroles qui, souvent mal réglées, dégageaient une fumée noire, rendant l'atmosphère irrespirable. Heureusement qu'une ventilation à bras remettait bon ordre à cet inconvénient. Toute place disponible à l'intérieur de l'ouvrage était occupée par des caisses métalliques renfermant des munitions, le ravitaillements: biscuits de guerre, boites de conserves, l'eau, les médicaments et même de la gnole ! Certaines caisses renfermaient de la chaux vive, j'ose vous dire pour quel usage...
Outre le créneau de la mitrailleuse qui devait assurer la défense du secteur Spaillard, les deux portes d'accès au fortin étaient blindées, avec créneau permettant au fusil-mitrailleur de défendre les abords de la Vésubie et en second les près et le Nord de l'ancien village de Roquebillière.

Un petit emplacement gagné sur le canal d'arrosage qui emmenait depuis la Muséle l'eau de la Vésubie au quartier Mounart et du Plan Gast avait permis la construction de deux abris Alpins. Le premier, de quelques mètres carrés servait pour la cuisine, le deuxième beaucoup plus grand, permettait de vivre à l'intérieur, surtout pour y prendre les repas. Le terrain rocheux devant le fortin était en pente jusqu'à La Vésubie et garni de barbelés, rendant l'accès difficile. Un petit sentier avait été tracé, permettant le libre passage pour quitter l'ouvrage et se rendre aux feuillets situés quelques mètres plus bas.

La mission principale de notre avant-poste était la défense. L'enveloppe secrète ouverte à la déclaration de guerre avec l'Italie stipulait ces quelques mots "s'enfermer à outrance et y résister sans esprits de retour"

A la déclaration de guerre avec l'Allemagne, l'effectif avait été renforcé et comprenait une vingtaine de personne. Si j'ai bonnes mémoires, en faisaient partie: Sergent-chef Bund, Sergent Nieddu, Caporaux Cibot, Ferrua, Auphan, Augier et moi-même. Alpins: Blane, Forot, Frizon, Neyrond, Ciais, Latel, Julien, Boissière, Buttard, Otto-Brue Otto, Teve et Martel. Au mois de février 1940, le Sergent-chef Bund, le Sergent Nieddu, le caporal Augier nous quittaient et étaient remplacés par le Sergent-chef Ollivier, le caporal-chef Guillet et l'Alpin Beemon. Otto et Martel avaient rejoint le PC de la compagnie, je n'ai pas le souvenir du nom de leur remplaçant.

L'instruction militaire ayant été vite terminée, il fallut nous organiser pour tuer le temps. En premier lieu ce fut pour la bouffe. Blane fut chargé avec l'aide de tous, de s'en occupe. Ainsi, la viande, le mouton en particulier, cuite auparavant en sauce, était rôtie au four ou cuite en brochettes et grillades. Des pissenlits, du cresson ramassés au cours de promenades garnissaient les plats aimés par tous. Des cèpes cueillis dans les environs donnaient quelques fois un gout de festivité à nos repas. Des pommes tombées de leur arbre que les propriétaires des environs nous autorisaient de ramasser est cuites au four, étaient un délicieux dessert. Quelques rares fois, des crèmes pâtissières étaient également au menu. Le lait et les œufs provenaient d'un échange sucre-café avec le propriétaire d'une ferme voisine.
L'emploi du temps était simple et monotone.

Lever à 7h. Après le café, nettoyage et ventilation de l'intérieur, propreté des abords, des tinettes, corvées de bois et de ravitaillements qui arrivait par camionnette sur la route face au fortin. Un ou deux volontaires se rendaient au village de Roquebillière en suivant le canal et achetaient ce dont on pouvait avoir besoin. Au début, ils nous ramenaient le courrier qui nous était adressé: Caporal X à Castel-Vieil par Roquebillière, puis mis à côté par la receveuse des PTT. Plus tard, le service secteur postal de l'armée a été imposé. De longues promenades dans les environs étaient un but de distraction. La source des eaux sulfureuses de Berthemont les Bains, le Rocher aux Abeilles qui aurait donné le nom au village de Roquebillière, la foret des pins face a Castel, la croix du Serre nous étaient plus inconnus.

Ces promenades étaient faites ne compagnies de Turc, magnifique bâtard, à robe noire, véritable molosse et chien de tous. Par ailleurs, un très grand nombre d'illustrés, de romans, de revues étaient à notre disposition. A cet effet, j'avais souvenir qu'en 1932-1933 accomplissant mon service militaire au 141°RIA à Nice, détaché au bureau de la place en qualité de caporal secrétaire, des corvées de ramassage de livres chez le particulier avaient été organisées par le secteur Fortifié des Alpes. J'ai lu avec plaisir et ainsi moins souffert de solitude.

Début septembre, à la déclaration de guerre avec l'Allemagne, le génie avait été miné le pont en pierres situé sur la route nationale où coule le Spaillard. Un Caporal et trois hommes de notre effectif devaient en assurer la garde. Un garage d'une villa voisine leur avait été affecté.

Quatre Alpins venant de la réserve Mont Chauve, logés eux dans les dépendances de la villa, étaient en renfort. Ainsi, au cours de l'été et de l'automne, les jeunes d'actives étaient tous volontaires pour cette garde. L'endroit étaient plaisant. Il n'en fut plus de même en hiver où le froid avait fait baisser la températures jusqu'à -15°C ! A mon tour, j'ai supporté cette température.
Heureusement, une nuit, au cours d'une ronde effectuée par le Commandant Truttmann, commandant le 94°BAF et son officier d'ordonnance, après avoir écouté nos doléances, nous promit d'intervenir auprès de la Direction des Eaux et Forets pour mettre à notre disposition l'ancienne gare de Berthemont, désaffectée et située à quelques pas du Spaillard . Ainsi, quelques jours après, l'effectif assurant la garde du pont que l'ont appelait aussi poste à la Bugeaud prenait place dans cette maison à l'abri du froid.
La vie en communauté implique de la part de chaque individu une force de caractère. Vivre à 20 dans un endroit presque désert où aucune activité n'était requise, voilà le problème et pourtant à aucun moments, ni disputes, ni mauvais sauts d'humeur. Des sympathies étaient nées et par petits groupes de deux à trois on essayait de tuer le temps. Lecture, promenade dans les environs, pêche dans le Spaillard, braconnage pour d'autres et surtout d'interminables parties de cartes où l'enjeu était tout simplement du vin que l'on allait acheter chez Gastaldi à Roquebillière. Du Mostaganem 14° à 5.50 francs le bidon de deux litres.

Au début il fallait nous rendre assez souvent au Gordolon: visites médicales, soins et piqures. Par la suites, des sorties hebdomadaires pour les douches étaient organisées. Pour cela, deux groupes, le premier avec le Sergent Nieddu et les actifs puis à leur retour, le deuxième groupe avec le Sergent-chef Bund et les mobilisés. Si l'aller à Gordolon était assez rapide, il n'en était pas de même pour le retour. Des arrêts à tour de rôle chez Matéo , Larfeuile à Gordolon, la demoiselle Faraut, la buraliste Madame Bonhomme à Roquebillière Vieux, nous permettaient de déguster le pastis. Je dois avouer que le chef Germinal Bund, ancien enfant de troupe dont le père d'origine allemande avait été légionnaire était très sympathique et aimé de tous. Ses histoires de touque er ratonnades étaient amusantes.

Après un hiver très rigoureux, nous voici arrivés au printemps. Par la presse nous suivons les événements. Heureux pour notre part d'être en sécurité. Par le binoculaire de l'ouvrage on regardait tous les matins, alors que le ciel était clair, les soldats Italiens travaillant à renforcer leur défenses du côtés de Concettas. Puis mai et début juin avec l'irréparable " L'Italie déclare la guerre à la France" la pensée de chacun de nous alla à la famille ! Que vont devenir les nôtres, nos vieux parents, nos épouses et nos enfants.

Déjà quelques heures à peine de la terrible nouvelle que commence l'évacuation des civils habitant Venanson, Saint Martin Vésubie, Berthemont. L'exode des gens poussant leur bêtes et essayant de sauver l'essentiel. Toute la nuit, a la lueur des phares, voitures auto, charrettes et charretons à bras, hommes, femmes, enfants passèrent à quelques mètres de nous, suivant un ordre d'évacuation. Quel triste souvenir. A l'aube de cette nuit, ce fut le pont du Spaillard miné par le Génie qui sauta, coupant toute circulation avec le haut pays. Dès lors, la vraie guerre et les arbres dont les pommiers en bordure du Spaillard qui nous donnaient des pommes furent abattus pour dégager le champ de tir des mitrailleuses et le poste "à la Bugeaud" se replia au fortin. La protection du vallon du Spaillard revint à la section éclaireurs du 112° RIA. Toutefois il fallut renforcer cette section. Des mesures de sécurité furent mises en place, ainsi le ravitaillement fut assuré de nuit par mulet.

Au cinquième jour de guerre, la section du 112° opérant sur la crête de Berthemont à la lisière de Ferisson aperçut une section d'Alpini qui, tranquillement, cassait la croute devant les granges de la vacherie. L'Officier commandant cette unité réussit, après avoir ouvert le feu, à les faire prisonniers. Les 25 soldats Italiens avec leurs chefs furent conduit vers chez nous puis dirigés vers l'Etat-Major de Gordolon. La veille de l'armistice, une section italienne passant à côtés de l'ouvrage du Planet, arriva à la Croix du Serre. L'aspirant de garde commandant le fortin demanda le tir de l'artillerie. Toute la journée les obus de l'ouvrage de Flaut tombèrent dans le secteur, face à notre fortin, l'ont crut même apercevoir des Alpini et quelques chargeurs de FM furent tirés par nous. Ainsi se termina notre guerre qui ne dura en fait que quelques jours. Des ordres arrivèrent pour l'évacuation de Castel-Vieil. Fin juin, départ à Lantosque où le regroupement de la compagnie et du bataillon avait lieu.

A pied, notre unité arriva à La Vésubie puis Plan du Var pour l'embarquement dans les wagons du train des Pignes qui nous amena à Digne où le 21 juillet 1940 m'était remis le livret militaire portant mention "Le Caporal Félix Verony N° matricule 2029 de la 2° Compagnie du 94° BAF, est démobilisé"

Félix VERANY"
Source(s) :
Auteur: Stuart André
Issus du livre "Ligne Maginot - Histoire et combats Mentonnais, Sospel et sa région"



HISTORIQUE, Construction

L'AP de CASTEL-VIEIL fait partie de la 2e vague d'Avant-Postes (AP) dont la construction démarre à partir de 1931 (1e vague de 6+3 AP en 1930). Durant la campagne de construction de cette année commandée par le S-Lt LEBEL, du 5 Juin au 25 Septembre, le chemin d'accès est établi (avec passerelle sur la Vésubie et le canal d'irrigation), les deux entrées sont percées ainsi que le fouilles des couloirs derrière les entrées et des premières alvéoles.

En 1932, les travaux de gros-œuvre se poursuivent avec deux équipes qui se succèdent (du 2 Mai au 30 Juillet, équipe MOM conduite par le S-Lt RUSSO, suivi du 1 Aout au 30 Septembre par une équipe commandée par l'Asp. DELMAS). C'est l'année majeure de construction, avec la fouille de la galerie principale centrale, la coulée du bloc actif et de l'observatoire, et la maçonnerie de l'essentiel des locaux souterrains et des radiers. Les travaux ayant occasionné des dégats au canal, des réparations y sont effectuées.

Les années 1933 et 1934 sont blanches. Le chantier de l'ouvrage d'AP reste fermé durant ces deux années, la MOM étant employée à d'autres priorités.

Le chantier reprend en 1935 sous la direction du Sgt JONO. Du 13 Mai au 20 Septembre, l'équipe effectue les réparations nécessitées par 2 ans d'inactivité, notamment sur le chemin et les abords. Le canal est équipé d'une niche pour pouvoir procéder à se destruction, et on fait les finitions du gros-œuvre intérieur (maçonnerie des dernières alvéoles et pose des enduits).

Du fait de l'arrêt de tous les travaux non prioritaires suite à la détente avec l'Italie, 1936 est une nouvelle année blanche sans aucun travaux sur site.

La reprise des travaux en 1937 est extrêmement timide. La campagne sur site ne dure que du 19 Juillet au 5 Aout, sous le commandement du S-Lt PALMIER. Le travail commence par la réparation des dégats depuis 1935 et se poursuit par la construction d'un abri Alpin extérieur en tôle métro. La campagne s'achève par la peinture de l'ensemble des parties métalliques intérieures et des enduits au blanc. On procède aussi à l'installation d'un appareil carbochlore pour le traitement de l'eau. Le gros œuvre est considéré achevé.

Les années suivantes (1938-39) voient la mise en place de la ventilation manuelle et d'un éclairage minimal.
Source(s) :
SHD - 4V1613 - Historique des travaux MOM sur les AP.





Fils de discussion



Travaux de construction
3 messages, le dernier est de serederivieres06 le 10/12/2020



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