BATTERIE des PAYSANS

La batterie est encore équipée de ses canons en 1940 et ceux ci sont armés par le 155ème Régiment d'Artillerie de Position.

Une photo datée de septembre 1939 le confirme, ainsi que des graffitis visibles sur les murs de la batterie et dans l'abri A75.

Construite entre 1898 et 1900 sous la dénomination allemande de « 10cm Schirmlaffetenbatterie Auf der Bauerngründen », cette position d’artillerie pour 4 pièces de 10cm sur affût bouclier était chargée de couvrir le front sud-est de l’enceinte fortifiée de la place de Strasbourg. Outre les quatre cuves dans lesquelles étaient installée les pièces, il subsiste encore de nos jours un abri pour les artilleurs (A75) et un abri pour les munitions (M74). La batterie porte le n° 41.

Selon des correspondances de 1934 entre le Général commandant la 20ème Région et le général Doumenc, la batterie est en état de servir en 1934 tout comme la batterie annexe de l'Ouvrage Urich-Hoche (Werder-Schwartzhoff) et une troisième non précisée. Son désarmement au profit des batteries plus éloignées du Rhin (terrain de manœuvre de Cronenbourg, Ouvrage intermédiaire Ney-Rapp, batterie annexe du fort Uhrich) semble avoir été prévu mais non réalisé.

Graffitis (noms et dates) de soldats français de la période "drôle de guerre". D'autres graffitis, notamment des insignes du 1er RTA et du 21° RIC témoignent de la présence des troupes coloniales dans le secteur en 1944/45.

Approbation des délimitations des zones de servitudes et des fortification en commission le 22 septembre 1936 et celle du 19 Novembre 1936

Décret du 15 janvier 1937 pour les servitudes

Classé en première série des places de guerre et ouvrage défensif de la France par la Loi du 6 juillet 1933 relative aux fortifications détachées de Strasbourg (Journal officiel du 7 juillet 1933).