SAINT ANTOINE

Casernement du détachement de sureté de l'ouvrage de SAINT ANTOINE. Cette construction, prévue pour abriter 25 hommes et leur encadrement, est constituée d'une soubassement en dur, avec bâtiment démontable.
Source(s) :
SHD - 4V685

Les traces des soubassements sont toujours visibles de nos jours.

Dans le cadre de la prise en main et la protection des ouvrages en cours de construction, le commandement de la 14° Région demande en Mars 1934 (note 6255/Cas du Gouvernorat Militaire de Lyon) au Génie de proposer des solutions pour permettre le positionnement d'un détachement de garde et de sécurité pour chaque ouvrage nouveau.

Sur la place de Modane, cette demande ne concerne que le SAINT ANTOINE et le SAINT GOBAIN, car le SAPEY dispose déjà de son propre casernement de temps de paix extérieur. Un premier projet global est proposé en Mai 1934, suggérant un casernement proche de ces deux ouvrages ainsi que des défenses du tunnel de Modane. Sur cette base, approuvée par le Génie de la 14° RM, la section des travaux de fortification de Modane est priée de définir la localisation des baraquements sachant que :
- sur un effectif de garde de 40 hommes, 15 seront logés dans l'entrée des ouvrages et 25 dans le baraquement.
- le baraquement doit pouvoir être alimenté en eau à partir de l'ouvrage concerné.
- il ne doit évidemment pas gêner le plan de feux de l'ouvrage et être démontable à terme.

Concernant SAINT ANTOINE, le lieux choisi (projet du 11 Septembre 1934) est un peu en retrait et plus bas que l'entrée. Le projet est approuvé le 15 Octobre par le Ministère sous réserve que son financement soit assuré à enveloppe globale constante…

(pour mémoire, celui de SAINT GOBAIN est initialement refusé par la Région Militaire au motif que la caserne Loutraz n'est pas si éloignée que cela… Cette décision sera refusée par le Ministère qui demande qu'un projet soit tout de même préparé)
Source(s) :
SHD - carton 4V685 (chefferie Chambéry - 1934)