Ligne Maginot - ROCHE la CROIX (Casernement avancé de )



Wikimaginot, le wiki de la ligne maginot



ROCHE la CROIX (Casernement avancé de )

( Casernement )









Secteur Fortifié
SFD - SF Dauphiné

Sous Secteur
Ubayette

Quartier
Meyronnes

Maître d'ouvrage
MIL - CORF

Constructeur
Entreprises civiles

Année
1937

Commune
MEYRONNES (04540)

Lieu-dit / Parcelle
Roche Lacroix

Coordonnées
44.468382 - 6.800193

Validité information
Verifié

Niveau de réalisation en 1940
Construit

Etat actuel
Incomplet





Notes et informations



CONSTRUCTION, Description

Casernement avancé de temps de paix à l'usage du personnel de l'ouvrage et des installations mitoyennes.

Ce casernement est constitué de trois bâtiments :
- un batiment "troupe" à deux étages qui reprend le casernement d'origine de la redoute Séré de Rivières avec rajout d'un étage "moderne" au-dessus.
- un batiment "officiers" à un seul étage, qui prend la place de l'ancien magasin à poudre de la redoute, rasé pour l'occasion
- une infirmerie avec étage partiel, construite sur l'ancien poste de garde de la redoute après comblement du fossé d'origine et de l'enlèvement du pont levis démontable.

Il permettait le logement de 72 hommes et 5 officiers (équipage de sureté de l'ouvrage).

Cet ensemble est donc pour l'essentiel neuf en 1937 bien qu'une petite partie des locaux anciens ait été récupérée et réaménagée.
Source(s) :
SHD - 4V366



EQUIPEMENT, Hydraulique

L'adduction d'eau du nouveau "casernement avancé" est prise sur la conduite d'adduction d'eau de l'ouvrage Maginot.


HISTORIQUE, Chronologie

Sinistré à 60% à l'issue de la guerre, il ne sera pas restauré.


HISTORIQUE, Construction

Le besoin de cantonner en temps de paix les troupes occupant le secteur de Roche la Croix est validé en 1934.

Le marché de construction de ce casernement neuf, reprenant une petite partie du préexistant, est passé le 5 octobre 1934 à l'entreprise DEBERNARDY & PERRIER de Fures (Tullins) dans l'Isère, jusque fin 1935 et pour la somme de 280.000 F. Ce marché inclut un travail de démolition de l'ancien magasin à poudre pour laisser la place au pavillon des officiers, la construction dudit pavillon, le rajout d'un étage à l'ancien casernement après enlèvement des terres de couverture de l'ancien casernement et le réaménagement des locaux anciens, et enfin l'extension du bâtiment d'entrée de la redoute pour en faire l'infirmerie.

Fin 1935, le travail est encore assez largement inachevé, et tel que prévu par le contrat, l'entreprise est invitée à rester un an de plus sur site pour finir ce qu'on lui a demandé. Cette année de réquisition supplémentaire n'est cependant pas suffisante : en décembre 1936, seul le gros-œuvre peut être considéré achevé, mais toutes les finitions, le nouveau raccordement avec le terrain du bâtiment troupe réhaussé, les aménagements et équipements reste à finaliser… DEBERNARDY présente par ailleurs une facture de… 440.000 F, 50% au dessus du devis initial, dépassement justifié par un budget original notoirement sous-évalué et l'augmentation forte du cout du travail en 1936 suite aux nouvelles lois sociales (front populaire).

Un état des lieux du travail restant à effectuer est établi en Mars 1937, et une nouvelle adjudication de marché d'achèvement est ouverte en Aout de la même année, pour un montant de 170.000 F (110.000 F d'inachèvement du marché précédent, 30.000 F d'escalation des prix du à l'inflation conséquente des lois sociales de 1936-37, 30.000 F de demandes nouvelles du commandement du Génie de la 14° RM suite à inspection sur place). Les travaux supplémentaires sont achevés à la fin de l'automne 1937 juste avant les premières neiges.

Le gros œuvre étant enfin achevé, le marché relatif au chauffage central de ces nouveaux locaux est préparé à l'été 1938, et lancé en adjudication en Octobre de l'année. Bien que les offres des entreprises consultées aient été reçues, le Génie est contraint de relancer les consultations du marché début 1939 car le ministère impose de nouvelles règles d'adjudication qu'il faut prendre en compte. Un deuxième jeu d'offres est examiné le 17 Mars 1939, et le marché est passé au moins disant, l'entreprise BOUTILLON et VEYRON de Grenoble. Le total revient tout de même à 146.000 F pour un budget établi de 100.000 F, ce qui nécessite une demande de rallonge budgétaire.
Source(s) :
SHD - carton 4V366



Page n° 22637 mise à jour le 03/08/2022 - © wikimaginot.eu 2024




La visite de ces constructions peut se réveler dangereuse, Mise en garde

Cette page peut receler des erreurs, des inexactitudes ou être incomplète.
Nous vous invitons à nous aider à l'améliorer en y participant.

Pour cela rien de plus simple: il vous suffit de cliquer sur
Nous contacter au bas de cette page
pour nous faire part de vos commentaires, suggestions, corrections ou informations et nous transmettre vos photos et documents.

Merci d'avance, la communauté wikimaginot.eu