casemate est ottange
Je viens de terminer la lecture du journal de soldat de mon grand père Gustave DURINCK.
Il a servi à la casemate est d'Ottange jusqu'à l'armistice.
Il raconte la vie de la casemate, son exode vers dunkerque son passage en Angleterre puis son retour en France pour servir dans la casemate ou il sera fait prisonnier.
Je suis intéressé pour échanger tout type d'informations sur cette époque.
Christophe DESMET
Bonjour, la bataille de Dunkerque ayant eu lieu du 26 mai au 4 juin 1940, même si votre grand père a été rapatrié à Brest en juin 1940, comment a t'il pu rejoindre la Lorraine en traversant un pays en plein exode des populations civiles, du mouvement de reflux des troupes françaises et de l'avancée des troupes allemandes? Cela serait très intéressant à nous expliquer.
Amicalement
Robert
Dernière modification par jolasjm le 08/02/2018.
Bonsoir
D'accord avec Robert : c'est en effet assez étonnant, car les troupes de forteresse n'ont pas quitté le ligne Maginot avant le 13 Juin, donc bien après la fin de la bataille de Dunkerque. Un membre de l'équipage de la casemate d'Ottange-Est (donc appartenant à un RIF) n'avait aucune raison de se trouver à Dunkerque, et encore moins de revenir à la casemate ensuite. Hypothèse : il a peut-être été muté dans une unité de campagne dans le Nord avant la bataille de France ?
Ou alors peut-être était-il affecté à une grande unité d'intervalle, localisé à côté de la casemate d'Ottange Est - pouvant laisser penser qu'il a servi à la casemate - et il aurait alors quitté les lieux avec le retrait de sa grande unité pour se retrouver à Dunkerque dans la débâcle. Les premières divisions retirées du front de l'Est après le 10 Mai ont peut-être - mais pas du tout certain - eu le temps de monter vers le Nord. Même dans ce cas, le retour dans le coin d'Ottange parait étonnant. Au retour des évacués français de Dunkerque en Angleterre, la ligne Maginot était déjà quasiment encerclée. Les troupes débarquées à Brest et Cherbourg ont combattu en Normandie pour l'essentiel.
J'ai rapidement regardé le cas des GU en support du SF Crusnes, mais n'ai rien trouvé à ce stade hors la 6° DIC, en réserve de la 3° Armée, qui a embarqué de 14 Mai, suivie de la 6° DINA le 16 mais elles se sont repositionnées au nord de Dun sur Meuse, donc au sud de la percée allemande, se sont ensuite repliées et ont été capturées au sud de Toul.
A suivre, mais les informations complémentaires seront intéressantes.
Cordialement
Jean-Michel
Bonsoir
D'accord avec Robert : c'est en effet assez étonnant, car les troupes de forteresse n'ont pas quitté le ligne Maginot avant le 13 Juin, donc bien après la fin de la bataille de Dunkerque. Un membre de l'équipage de la casemate d'Ottange-Est (donc appartenant à un RIF) n'avait aucune raison de se trouver à Dunkerque, et encore moins de revenir à la casemate ensuite. Hypothèse : il a peut-être été muté dans une unité de campagne dans le Nord avant la bataille de France ?
Ou alors peut-être était-il affecté à une grande unité d'intervalle, localisé à côté de la casemate d'Ottange Est - pouvant laisser penser qu'il a servi à la casemate - et il aurait alors quitté les lieux avec le retrait de sa grande unité pour se retrouver à Dunkerque dans la débâcle. Les premières divisions retirées du front de l'Est après le 10 Mai ont peut-être - mais pas du tout certain - eu le temps de monter vers le Nord. Même dans ce cas, le retour dans le coin d'Ottange parait étonnant. Au retour des évacués français de Dunkerque en Angleterre, la ligne Maginot était déjà quasiment encerclée. Les troupes débarquées à Brest et Cherbourg ont combattu en Normandie pour l'essentiel.
J'ai rapidement regardé le cas des GU en support du SF Crusnes, mais n'ai rien trouvé à ce stade hors la 6° DIC, en réserve de la 3° Armée, qui a embarqué de 14 Mai, suivie de la 6° DINA le 16 mais elles se sont repositionnées au nord de Dun sur Meuse, donc au sud de la percée allemande, se sont ensuite repliées et ont été capturées au sud de Toul.
A suivre, mais les informations complémentaires seront intéressantes.
Cordialement
Jean-Michel
Bonjour
Merci pour vos réponse rapide.
En fait mon grand père raconte son histoire particulière dans son journal de soldat.
Il a été affecté à Ottange le 16 avril. Rapidement il s'est blessé dans un chute et est revenu chez lui en convalescence à Wattrelos (59). cela a correspondu avec l'attaque allemande. Il a donc évacué sur Dunkerque puis en Angleterre.
Il est revenu en France par la Normandie et a traversé la France pour rejoindre sa casemate en juin.
Dans son journal il raconte son périple, la vie de la casemate, les attaques, la reddition et sa vie de prisonnier.
Pensez vous qu'il est possible de visiter la casemate ?
Cordialement
Christophe DESMET
Dernière modification par jolasjm le 10/02/2018.
Bonjour
Voilà qui éclaire en effet la zone d'ombre. Son retour vers la casemate a dû être plus que compliqué, car le 12 Juin les allemands perçaient en champagne et sur la Marne, et le 17 ils étaient à Besançon, permettant l'encerclement total des armées de l'Est. Selon sa date de périple, il a du leur passer juste devant le nez, ou alors a dû traverser les lignes ennemies sur bien 200 km.
La casemate Route d'Ottange-Est ne fait pas partie des installations visitables.
Cordialement
Jean-Michel
Bonjour
Voilà qui éclaire en effet la zone d'ombre. Son retour vers la casemate a dû être plus que compliqué, car le 12 Juin les allemands perçaient en champagne et sur la Marne, et le 17 ils étaient à Besançon, permettant l'encerclement total des armées de l'Est. Selon sa date de périple, il a du leur passer juste devant le nez, ou alors a dû traverser les lignes ennemies sur bien 200 km.
La casemate Route d'Ottange-Est ne fait pas partie des installations visitables.
Cordialement
Jean-Michel
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