Position d'artillerie préparée
GIAGIABELLA
Bonjour
Vu le grand nombre de position d'artillerie préparée j'aimerais savoir si ces positions à l'époque étaient effectives c'est à dire :hommes ,matériel, munitions en place ou éventuelles en cas de besoin.
Vu le nombre de position dans les Alpes Maritimes cela représente environ 550 canons de tous type
Cordialement
Montagel
Dernière modification par jolasjm le 14/09/2018.
Bonsoir
Toutes n'ont pas été armées en tous temps. Notamment en hiver, les positions de montagne - surtout les plus isolées ou hautes en altitude - n'étaient pas forcément accessibles et donc une large partie des batteries prenaient quartier d'hiver dans les parcs d'artillerie (en hiver le risque d'invasion par les cols était jugé nul)…. mais il est possible que toutes ces positions aient vu passer ou stationner des pièces d'artillerie à un moment ou un autre. Il était en outre commun de faire tourner les batteries, surtout les moins lourdes, entre plusieurs positions dont l'une pouvait être la principale et les autres des positions de repli ou des positions alternatives.
Notons cependant que le SFAM en temps de guerre a été couvert par trois R.A.P. et plusieurs R.A.L.H. et R.A.L.C.A C'est donc bien, sans même compter les batteries d'ouvrages, de l'ordre de 250 à 300 pièces dont on parle. Alors pour être précis il faudrait décortiquer les JMO des différents régiments d'artillerie pour savoir quelle batterie a été où et quand entre le 1er septembre 1939 et le 25 juin 1940.
Enfin, il faut relativiser la notion de "position d'artillerie préparée". Nombre d'entre elles étaient de simple positions de circonstances, peut-être tout juste nivelées. Il ne faut pas imaginer à chaque fois des abris bétonnés, des plateformes métalliques, un PC de tir, etc.
Cordialement
Jean-Michel
Bonsoir
Toutes n'ont pas été armées en tous temps. Notamment en hiver, les positions de montagne - surtout les plus isolées ou hautes en altitude - n'étaient pas forcément accessibles et donc une large partie des batteries prenaient quartier d'hiver dans les parcs d'artillerie (en hiver le risque d'invasion par les cols était jugé nul)…. mais il est possible que toutes ces positions aient vu passer ou stationner des pièces d'artillerie à un moment ou un autre. Il était en outre commun de faire tourner les batteries, surtout les moins lourdes, entre plusieurs positions dont l'une pouvait être la principale et les autres des positions de repli ou des positions alternatives.
Notons cependant que le SFAM en temps de guerre a été couvert par trois R.A.P. et plusieurs R.A.L.H. et R.A.L.C.A C'est donc bien, sans même compter les batteries d'ouvrages, de l'ordre de 250 à 300 pièces dont on parle. Alors pour être précis il faudrait décortiquer les JMO des différents régiments d'artillerie pour savoir quelle batterie a été où et quand entre le 1er septembre 1939 et le 25 juin 1940.
Enfin, il faut relativiser la notion de "position d'artillerie préparée". Nombre d'entre elles étaient de simple positions de circonstances, peut-être tout juste nivelées. Il ne faut pas imaginer à chaque fois des abris bétonnés, des plateformes métalliques, un PC de tir, etc.
Cordialement
Jean-Michel
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