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Encadrement et cantonnements du 370° RALVF en 1940


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370° Régiment d'Artillerie Lourde sur Voie Ferrée(370° RALVF) dans la catégorie Artillerie (Unités)


Fil ouvert par Pascal ( 5327 ) - Posté le 03/08/2016

Bonjour

On retrouve des traces de cantonnements du 370° RALVF en juin 40 à Villey-le-Sec, Quincey (Haute-Saone) et Oberseebach grâce aux enregistrement de décés de cannoniers de ce régiment.

l'un de vous disposerait'il de plus d'information sur l'encadrement et les emplacements des groupes et batteries de ce régiment en 1940 ?

Merci d'avance, Pascal


Réponse de SCHOEN ( 1117 ) - Posté le 03/08/2016

Salut,

Tu as les dates des décès ?

Oberseebach doit correspondre au 373ème et non 370, probablement pour l'épis de circonstance de Hoffen.

Concernant Villey-le-sec et Quincey, les décès doivent être liés à des combats ou des bombardement au cours du repli du régiment. On trouve des décès liés à des bombardement de voie ferrée notamment.

Antoine


Réponse de Pascal ( 5327 ) - Posté le 04/08/2016

Salut Antoine

Le 370 étant comme l'indique sa page sur wiki un régiment de service préposé à la construction des épis ou embranchements d'ALVF, sa présence est donc possible partout ou a été créée une position pour une pièce et n'est pas incompatible avec la présence de l'unité qui sert la pièce occupant la position.

Le canonnier DUCREUX Prosper décéde à Oberseebach le 14 mai 1940 lors d'un bombardement. Le 16 juin, plusieurs décès sont enregistrées à Villey-le-Sec et à Quincey, donnés comme morts accidentelles, l'un de ces homme étant "mort pour la France"

Amicalement, Pascal


Réponse de jolasjm ( 6927 ) - Posté le 05/08/2016

Salut Pascal et Antoine

Peu d'infos sur le 370° RALVF dans la littérature. On sait qu'il est commandé par le Col LEROY. Le 370° est dispersé tout le long du front, Sud-Est et côté d'Azur inclus.

Il se replie comme toute l'ALVF du Nord-Est à partir du 12 Juin. Les décès advenus à Villey-le-Sec et Quincey se situent donc dans le contexte du repli des éléments. En particulier le 2e groupe (CVN) est pour l'essentiel capturé dans le triangle Langres-Besançon-Vesoul où se situe Quincey...

A noter que de nombreuses pièces du 372° et une batterie du 374° ont été capturées entre Pagny ss Moselle et Commercy-Nancy, où un officier avait trouvé intelligent de les concentrer. Le décès des hommes du 370° à Villey le Sec sont peut-être liés à cela.

Amicalement
Jean-Michel

Source : L'histoire de l'ALVF - Tome 2 (1919-1945) - Col G. François - Histoire et Fortifications - 2000


Réponse de SCHOEN ( 1117 ) - Posté le 05/08/2016

Merci Jean-Michel. Je n'osais pas contre dire la source de Pascal sur le 370ème faute d'avoir les sources utiles.

Je trouvais curieux qu'un régiment d'ALVF soit dédié à la construction des épis et des emplacements. Chaque régiment installait ses pièces, sachant que les emplacements de circonstances sont une normalité contrairement à des emplacement préparés avant guerre. Il n'y avait pas besoin de compétences particulière pour équiper un emplacement, l'installation se "limitant" pour les pièces à glissement à l'installation de gros chevrons sur lesquels les pièces à glissements reposaient. Je parle de pièces à glissements car c'est les pièces qu'avait le 373ème.

Je reste persuadé pour Oberseebach qu'il s'agit d'une erreur de retranscriptions. En tout cas cette sources est à prendre avec précaution, au conditionnel.

Jean-Michel me rejoint pour les décès Quincey et Villey.

Antoine


Réponse de jolasjm ( 6927 ) - Posté le 05/08/2016

Bonsoir Antoine

Le modèle d'organisation de l'ALVF se défend. Toute proportion gardée - excuse la comparaison osée -, le 370ème était aux autres régiments ce qu'aujourd'hui RFF est à la SNCF !

Le 370ème est un régiment d'ingénieurs, techniciens et machinistes. C'est lui qui gérait les parcs de matériels et de traction, les dépôts et polygones d'essai (Mailly, Neuvy-Pailloux, St Eulien, Quiberon) - rôle du premier groupe -, les dépôts avancés et c'est lui aussi qui reconnaissait, concevait et préparait les épis de circonstance en support des régiments actifs qui venaient ou non les utiliser ensuite - rôle du 2e groupe. L'ALVF étant par essence mobile, il est somme toute logique de dédier une organisation indépendante et globale à la gestion de l'infrastructure et de la préparation et l'entretien des emplacements de tir en déchargeant les unités armées de s'occuper de cela en plus. Les batteries actives pouvaient alors s'installer rapidement sur des positions étalonnées.

Bonne soirée
Jean-Michel


Réponse de SCHOEN ( 1117 ) - Posté le 06/08/2016

Merci de m'éclairer. Vivement la livraison des bibles de l'artillerie...



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