Unité(s) Dépôt du Génie de Neubourg

Dernière modification par jolasjm le 11/10/2020.
Bonjour

Faire une réponse précise nécessitera une recherche de détail dont d'autres ont déjà peut-être la réponse. Par contre je peux déjà vous dire que le 1° RG n'a rien à voir avec Neubourg durant la "drôle de guerre" puisque... il n'existe plus !

Comme les autres régiments de Génie du temps de paix, il est dissout au moment de la mobilisation et ses éléments sont dispersés dans les unités mobilisées. Les éléments constitutifs du support à la RFL sont :
- le 222° Bataillon de Sapeurs-Mineurs
- le 222° Bataillon de chemin de fer (probable que des éléments de ce bataillon soient stationnés à Neubourg puisqu'il y a un important réseau de voies de 60 partant de là). Celui-ci est issu du 15° Génie de temps de paix et non du 1° RG.
- la 222° Cie d'Electromécaniciens
- Les hommes du Parc de Génie de RF (probablement le gros des troupes à Neubourg-Génie)
- la 222° Compagnie de télégraphistes et la 222° Compagnie Radio
- ... les unités de Genie rattachées à la RFL sont toutes nommées "222".

auxquels on peut peut-être ajouter quelques éléments du 206° Bataillon du Génie (SF Haguenau) - pour le coup sans certitude car cette unité devait plutôt être employée sur le terrain et non en dépôt.

Ces différentes unités du Génie seront renommées lors de la réorganisation du front en mars 1940. Cela rend les choses plus compliquées encore. Ainsi le "222° bataillon de sapeurs de chemin de fer de RF" sera renommé "608° Groupe de Sapeurs de Chemin de Fer de Région Fortifiée" pour ne prendre qu'un exemple... Pour plus d'infos je vous renvoie vers nos pages relatives à l'organisation des unités de Génie.

Concernant l'artillerie, il est possible qu'on trouve à Neubourg-Munitions de la 652° Cie de Munitions et de la 752° Section automobile de Munitions (éléments organiques de la RF Lauter) et de la 706° Section auto de Munitions de Secteur Fortifié (SF Haguenau).
Enfin, il est possible que des détachements de passage appartenant à l'artillerie ou au génie des grandes unités de la 5° Armée aient fait des séjours là selon la rotation des divisions en ligne.

A confirmer par les experts du secteur.

Cordialement
Jean-Michel

Bonjour,

Je vous remercie pour votre réponse, qui me sera d'une grande aide.

Bien cordialement,

Olieti

Messieurs bonjour,

J'ai fait une grande partie de mon service, à l'organe mobilisateur du génie de Neubourg début des années 90.

Il s'agissait du 12 -ème régiment de franchissement réserve, entretenu par le 1 -er régiment d'active à Illkirch.

On nous avait alors expliqué que le dépôt de munitions de Mertzwiller était Français d'avant guerre.

Alors que le camp du génie fut construit par des prisonnier Polonais, pour les Allemands durant l'annexion.

Et n'était que la "gare de triage SNCF" au bénéfice du dépôt, mais à l'extérieur.

Or, je lis qu'il y aurait eu des activités de génie sur site, peut-être pas encore constitués en un camp?

A vous lire...

Bonjour

Les français ont établi le dépôt de munitions de Neubourg ainsi que le dépôt du génie et la tête d'antenne ferroviaire avant la seconde guerre mondiale dans le cadre de l’établissement de la ligne Maginot.
Le dépôt du Génie a été utilisé pour le stockage de matériaux et matériels lors de la construction des ouvrages de ce secteur (cf. les cloches qui y étaient restées stockées dans les années 90) puis comme dépôt de matériels divers destinés aux troupes de forteresse pour les ouvrages et pour l’aménagement défensif du terrain une fois la construction terminée.
Ce dépôt existait donc bel et bien dans les années 30.

Les allemands ont considérablement modifié l'emprise de ces deux dépôts sous l'occupation, à un point tel qu'il nous est toujours difficile d'en donner l'organisation exacte à défaut de disposer de documents datant de la construction française de ces dépôts.

Les seules parties qui aujourd'hui sont correctes sur notre site sont le dépôt de munitions et l'embranchement des voies militaires sur le réseau civil, ce dernier ayant été tracé sur la base de plans provenant des archives de la SNCF.

La quête n'est pas terminée et les archives départementales ou le Service Historique de la Défense ont certainement encore des infos à livrer.

Cordialement, Pascal