observatoires
Bonjour,
Dans le livre :
La ligne Maginot, ce qu'elle était, ce qu'il en reste
Mary Jean Yves
Sercap 1980
Il est écrit en page 197:
Le 14 juin 1940 on note une action Italienne sur la ligne allant du Trettore à la mer et l'occupation de quelques observatoires français que les SES réoccupent peu après , notamment au Col de la Seigne (SES du 80°BAF) et au Col de la Galise (SES 2 du 97°RIA)
si une personne aurait des informations à me donner sur l'observatoire se trouvant au Col de la Seigne et sur celui se trouvant au Col de la Galise, je l'en remercie d'avance
Cordialement
Olivier
Dernière modification par jolasjm le 13/10/2022.
Bonsoir
Ces deux cols sont des points de passage importants entre l’Italie et la France en Savoie, et plus particulièrement en Tarentaise.
Le col de la Seigne est au nord-ouest du col du Petit Saint Bernard et domine l’avant-poste de Séloges, et donc les approches de Bourg St Maurice.
Le col de la Galise est juste en dessous du sommet éponyme, à l’Est de là, et permet d’accéder au fond de la Haute Tarentaise, en amont de Val d’Isere.
Les observatoires dont il est question sont des installations de circonstances construites de façon légère à l’usage des SES quand elles étaient de passage à cet endroit. On trouve de nombreux postes de ce type directement sur la ligne frontière absolument partout dans les Alpes. Cela permettait aux SES de surveiller le versant italien de la frontière et de prévenir les défenseurs en cas d’approche d’Italiens. C’est une application littérale des idées du Gal Dégoutte et des Alpins au début des années 30, qui souhaitaient porter la défense de la frontière des Alpes autant que possible sur la frontière elle-même.
Cordialement
Jean-Michel
Bonsoir
Ces deux cols sont des points de passage importants entre l’Italie et la France en Savoie, et plus particulièrement en Tarentaise.
Le col de la Seigne est au nord-ouest du col du Petit Saint Bernard et domine l’avant-poste de Séloges, et donc les approches de Bourg St Maurice.
Le col de la Galise est juste en dessous du sommet éponyme, à l’Est de là, et permet d’accéder au fond de la Haute Tarentaise, en amont de Val d’Isere.
Les observatoires dont il est question sont des installations de circonstances construites de façon légère à l’usage des SES quand elles étaient de passage à cet endroit. On trouve de nombreux postes de ce type directement sur la ligne frontière absolument partout dans les Alpes. Cela permettait aux SES de surveiller le versant italien de la frontière et de prévenir les défenseurs en cas d’approche d’Italiens. C’est une application littérale des idées du Gal Dégoutte et des Alpins au début des années 30, qui souhaitaient porter la défense de la frontière des Alpes autant que possible sur la frontière elle-même.
Cordialement
Jean-Michel
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