La nécessité de disposer pour la fortification de campagne d'un système facile d'emploi et peu couteux permettant la mise à l'abri de l'infanterie d'une mitrailleuse et de ses servants est évoquée dans la note du 12 Octobre 1927 établissant le principe fondamental de la continuité des feux d'infanterie.
Il semble que la demande de renforcer la défense des intervalles de la fortification permanente ait été faite par le Conseil Supérieur de la Guerre (CSG) dans sa séance du 4 Juin 1932 traitant de l'affectation des crédits initialement prévus à la défense du Nord à l'étude et au renforcement des intervalles des RF existantes.
Le CSG demande ainsi dans sa séance de Juin 1932 que le développement "des matériels permettant de donner rapidement une capacité défensive à une fortification improvisée" (sic) soit accélérée.
Cette demande à conduit la Section Technique du Génie (STG) à developper sous l'égide de l'Inspection Générale du Génie (IGG) un cuirassement transportable et d'une mise en oeuvre simple. Le développement de ce cuirassement alors aussi appelé Tourelle par éléments pour mitrailleuses Hotchkiss ou Tourelle déplaçable par éléments sera assuré par les Ateliers de Puteaux, le SMF (Service des Matériels de Fortification) et la Commission d'Expérience d'Infanterie et des Chars. Les premiers prototypes seront commandés en décembre 1933, les essais seront effectués au camp de Châlons et des tirs sur la tourelle au camp de Satory et officiellement validés par la DM 8357 2/4 S du 20 décembre 34.
La tourelle démontable modèle 1935 sera mise à disposition de l'infanterie au courant de l'année 1935 et sera suivie en 1937 d'une version légèrement améliorée.
La tourelle démontable STG a été produite en deux versions. Le modèle 1935 a été produit jusqu'au numéro de fabrication 495, toutes les tourelles dotées d'un numéro supérieur étant du modèle 1937.
La version 37 ne diffère de la version 35 que par quelques améliorations. Ce dernier modèle se verra doté d'un dispositif de repérage pour le pointage en hauteur et d'une circulaire graduée permettant de connaitre le pointage en direction.
Le siège du tireur sera modifié et réglable en hauteur sur le modèle 1937 alors qu'il était fixe et simplement doté d'un système à ressort dans la version 1935 rendant difficile pour le tireur de conserver une bonne position pour servir son arme.
Dernier changement notable, la tourelle est équipée d'un périscope d'infanterie modèle 30 pour le modèle 1935 remplacé par le périscope modèle 'K' pour le modèle 1937.
D'autres petites modifications portant entre autres sur le verrouillage de la porte seront apportées et différencieront les deux versions.
Du fait de l'importance de la défense anti-char, l'Etat Major des Armées a demandé à ce que soit étudiée la mise en place d'un canon de 25 mm antichar dans la tourelle modèle 35 (Bordereau 71-10/EMA du 10 janvier 1935).
Cette modification basée sur l'utilisation d'un nouveau berceau pour l'arme sera étudiée par la société Hotckhiss et fera l'objet d'un avant-projet en octobre de la même année. Ce projet sera mis en sommeil dés décembre 1936, des études ayant été lancées pour une nouvelle tourelle démontable par éléments lourds (cf. Ci-après) puis définitivement abandonné en février 1937 du fait d'un blindage insuffisant (Note 528 10/EMA).
Suite à la demande de l'EMA (Bordereau 4163 10/EMA du 3/12/1936) portant sur le développement d'une tourelle démontable dotée d'une arme antichar (DM 9482-2/4 du 9 décembre 1936 et 1747-2/4 S du 24 février 1937), le SEMG (Service Electro Mécanique du Génie) lance une étude devant déboucher sur La mise à disposition d'une version "lourde" de la tourelle démontable prévue pour un canon antichar de 25 mm mle 34 Hotchkiss et devant résister au canon de 47 mm.
Il était prévu qu'un avant-projet soit livré en juin juillet 37 et un prototype en janvier 1938.
Un marché a été bien été passé aux Ateliers et Chantiers de la Loire pour la fourniture d'un prototype le 7 décembre 1938 mais la tourelle démontable par éléments lourds n'a jamais été livrée aux troupes pour l'aménagement du terrain (2).
Indépendamment de la version, les tourelles pouvaient être dotées d'une calotte supérieure qui existait en trois versions de hauteur différente. La calotte était choisie en fonction du débattement vertical nécessaire pour l'arme (Hauteur 250 mm pour terrains accidentés, 190 mm pour terrains à déclivité moyenne et 130 mm pour terrains plats).
Ce choix compliquant la logistique pour la mise à disposition des tourelles aux corps d'armées, il fut décidé que toutes les nouvelles tourelles livrées dans le nord-est seraient équipées de calottes de 190 mm, les calottes hautes étant réservées aux tourelles prévues pour les Alpes du fait du débattement plus important parmi à l'arme par cette calotte.
Les 50 premières tourelles (n° de tourelle jusqu'à 150) sont munies d'un manchon (carter de protection de l'arme) allongé. Il est probable que ces premiers manchons ont été fournis dans le cadre du premier marché passé avec les Ateliers et Chantiers de la Loire pour une production en série, les manchons (carters) suivants paraissant avoir été tous produits par les Acieries de Paris et d'Outreau(APO) et portent leur propre numéro de fabrication.
La tourelle démontable est composée de deux parties principales, une partie fixe destinée a être enfouie et une partie supérieure mobile blindée émergeant du sol assurant la protection de l'arme et du tireur.
La partie fixe est constituée de trois éléments. En partie basse, d'une cuve en tôle ordinaire surmontée d'une partie en tôle renforcée couvertes en partie supérieure par une couronne en acier moulé réalisée en deux parties pour en faciliter la manutention. Cette couronne est équipée d'un chemin de roulement supportant la partie mobile permettant à cette dernière de tourner sur 360 °.
La partie fixe comporte une porte permettant l’accès à la tourelle depuis, selon le cas, la tranchée ou le bloc dans lequel elle est intégrée.
La partie mobile est constituée de trois éléments en acier moulé superposés assemblés par des boulons articulés et d'un manchon protégeant l'arme monté sur une rotule.
La couronne inférieure tournant sur la couronne fixe grâce à six galets munis de roulements à aiguille.
La couronne intermédiaire .
Une calotte supérieure qui vient compléter le tout.
A la jonction des couronnes inférieures et intermédiaires sont pratiquées quatre fentes d'observation dotées d'un verre Triplex et protégées par des volets blindés et le logement de la rotule ou tourillone le manchon destiné à la mitrailleuse.
La calotte supérieure est percée de deux orifices en partie haute destinés à la mise en place du périscope à droite ou à gauche de l'arme (2) et dotée d'une trappe permettant l’accès à la tourelle.
Le périscope est monté dans une gaine mobile assurant sa protection et pouvant être inclinée afin de permettre de régler au minimum la hauteur dépassant de la calotte ainsi que de modifier l'inclinaison du périscope afin que le champ couvert corresponde au débattement vertical de l'arme qui est supérieur à son champ.
La rotation de la tourelle est assurée par une manivelle débrayable. Un système de cames ajustables permet de régler automatiquement la hausse de l'arme en fonction du relief lorsque la tourelle tourne, autorisant ainsi un tir de couverture de nuit ou sans visibilité. La hauteur de ces cames est ajoutée en fonction du terrain lors de l'installation de la tourelle démontable.
Une nacelle solidaire de la partie mobile plongeant dans la partie fixe accueille le siège du tireur et les munitions.
La tourelle démontable est prévue pour résister aux armes à tir tendu de petit calibre (mitrailleuse de 13,2mm, canon de 25 et de 37) ainsi qu'aux coups d'artillerie explosant à proximité immédiate.
En sus de son armement, la tourelle est livrée avec un lot d'outillage, une lampe à magnéto et un nécessaire pour son camouflage composé d'une armature métallique, d'un filet adapté pour la tourelle (Cf. photos ci après) et d'un second filet destiné à la couverture de la tranchée d’accès.
La tourelle est dotée de deux mitrailleuses Hotchkiss 8mm mle 1914 dont une de réserve.
La mitrailleuse est montée sur un affut spécial solidaire du carter de protection (manchon) tourillonnant dans la rotule de la couronne intermédiaire.
Poids : 1 420 Kg avec cuvelage et armement mais sans personnel (varie selon la calotte supérieure utilisée)
Poids des éléments : de 150 à 280 Kg
Hauteur de l'ensemble : environ 2m
Diamètre de l'ensemble : 1,2 à 1,3 m
Epaisseur du blindage : de 30 Ã 84 mmm au niveau de la rotule.
Débattement de l'arme :
- Calotte basse (130mm) : 13°
- Calotte moyenne (190 mm) : 16,3°
- Calotte haute (250mm) 19,3°
Periscope :
- Mle 1935 : Périscope modèle 30 - Grossissement 6
- Modèle 37 : Périscope mle 30 ou périscope spécial K - Grossissement 4
N'étant mises en place pour la plupart qu'à la mobilisation, les tourelles sont réparties dans les Parcs mobiles de fortification ou les Parcs Régionaux du Génie.
Seuls les emplacements critiques et facilement surveillables sont dotés de leur cuirassement dés le temps de paix.
Elles sont mises en place dans des fouilles ou le plus souvent dans des cuves bétonnées et ensuite calées par remplissage avec de la pierraille ou des brindilles de l'espace entre la tourelle et la fosse.
Seule émerge alors la partie mobile blindée et le manchon protégeant la mitrailleuse, lesquels sont camouflés sous l'armature métallique et le filet prévus à cet effet, rendant l'ensemble difficile à distinguer ainsi que le montre la photo ci dessous.
Le prix unitaire d'un cuirassement pour tourelle démontable est de 40 000 francs en 1934 (commande du 04/12/23 aux Ateliers et Chantiers de la Loire), montant auquel il faut rajouter celui correspondant aux autres éléments et accessoires.
Du fait de l'inflation galopante de la fin des années 30, ce montant est passé à 160.000 F en 1939 (estimation budgétaire Génie).
Un crédit de paiement de 4 millions de francs en 1937 et un engagement de 6 millions de francs sur 1938 sont approuvés en avril 1937.
Les 6 millions de 1938, qui intégraient 2 millions pour des tourelles démontables de type lourd seront finalement totalement attribués à la construction de modèles légers .
La construction d'un emplacement pour tourelle démontable se monte quant à lui à 12 000 Francs en Aout 39 (chiffre émanant de la chefferie du Génie de Thionville), les montants correspondants étant du ressort des régions.
La liste des marchés citée ci-aprés n'est pas exhaustive et d'autres marchés ont pu être passés. Certains de ces marchés connaitront par ailleurs des avenants augmentant la quantité totale de cuirassements commandés.
Les premiers marchés sont passés en 1933 et portent sur la fourniture de 11 prototypes.
04/12/1933 - Ateliers et Chantiers de la Loire
1 Tourelle démontable à calotte surbaissée
Il s'agit selon toute vraisemblance du prototype
04/12/1933 - Ateliers et Chantiers de la Loire
10 Tourelles démontables à calotte normale
Répartition : Parcs régionaux du Génie des 6° et 20° Région (5 TD chacun)
Ces tourelles ont été utilisés pour essais par les 168° RIF, 14° et 23° RTA et les 23° et 153° RI
L'année 34 verra la signature du premier marché portant sur la livraison des premières tourelles à Ateliers et Chantiers de la Loire.
21/11/1934 - Ateliers et Chantiers de la Loire
50 Tourelles démontables Mle 1935 à calotte intermédiaire - Prix unitaire 40 000 francs.
Ce marché connaitra des avenants en 1937
24/11/1934 - Ateliers et Chantiers de la Loire
30 Tourelles par éléments pour mitrailleuse
La capacité de production des ACL étant insuffisante, une mise en concurrence permettra d'élargir le nombre des fournisseurs et d'augmenter la cadence des livraisons et nombre de marchés séparés seront passés en 1935 portant sur la livraison de plus de 300 cuirassements.
08/05/35 - Sté des Aciéries et Forges de Firminy
30 Tourelles démontables pour mitrailleuse
08/05/35 - Cie Fives Lille
30 Tourelles par éléments pour mitrailleuse
Ce marché connaitra trois avenants, portant la quantité commandée à plus de 110 exemplaires avec le premier avenant
27/05/1935 - Ateliers et Chantiers de la Loire
60 Tourelles démontables à calotte intermédiaire
31/05/1935 - Cie des Forges de Chatillon Commentry et Neuves-Maisons
30 Tourelles par éléments pour mitrailleuse
27/05/1935 - Ateliers et Chantiers de la Loire
60 Tourelles démontables Mle 1935 à calotte intermédiaire
13/06/1935 - Ets Delaunay-Belleville (St Denis)
60 Tourelles démontables Mle 1935
NB : Delaunay-Belleville à sous-traité cette commande
L'ensemble des marchés ci-dessus semble n'avoir porté que sur la fourniture des cuirassements puisque nombre de marchés secondaires ont été signés en 1935 avec d'autres entreprises pour la fourniture des éléments complémentaires nécessaires pour réaliser 300 ensembles complets.
03/06/1935 - Acieries de Paris et d'Outreau
300 Carters de protection pour mitrailleuse
31/05/1935 - Société d'Outillages RBV - Paris
300 Supports de Camouflage
19/06/1935 - SA des Usines du Paquis
300 Jeux de caisse à outils
21/06/1935 - Sté des Ateliers de Mécanique Moderne
300 Habillages de camouflage de périscope
Aucun marché spécifique semble n'avoir été signé en 1936 et c'est à partir de 1937 que de nouveaux marchés sont passés et des avenants signés aux marchés précèdents pour la réalisation de nouvelles tourelles démontables et la fourniture d'accessoires divers
20/10/1937 - Sté Générale de Construction Electrique Alsthom (Paris)
30 Tourelles par éléments pour mitrailleuse
Les derniers marchés sont passés en 1939 pour la fourniture de 40 tourelles et de leur accessoires.
Ces cuirassements ont été déployés dans un premier temps sur le front du nord-est puis ensuite sur le front du sud-est. Le premier numéro de fabrication serait le numéro 100 et le dernier numéro de fabrication connu est le 625.
La numérotation finale des tourelles ne pouvant être faite que par le service chargée de lleur assemblage final ou de leur réception et non pas par les fournisseurs des éléments séparés, l'on peut donc supposer que leur numérotation a été continue.
Si tel est le cas, ce sont à minima 525 exemplaires de tourelles démontables mle 1935-1937 qui ont été livrés.
Les marchés passés en 1935 portaient sur la livraison de 300 exemplaires du modèle initial et ce sont au final 295 tourelles qui seront livrées dans ce cadre. Les livraisons interviendront à partir de mai 1936 seront réparties entre les régions militaires du nord-est (1°, 2°, 5, 6°, 7°, 20° RM), les 36 premières tourelles étant livrées en priorité et à parts égales aux les 2° et 7° RM.
10 pour la 1° RM - Nord, 18 pour la 2° RM - Ardennes, 18 pour la 7° RM - Belfort et 4 pour les camps d'entrainement de Sissone et de Valdahon
Les tourelles livrées dans le cadre des marchés suivants commenceront à être réparties dans le SF Jura puis, à partir du 14 avril 1938, dans le sud-est (Décision du Gal Gamelin). Cette répartition chronologique explique la répartition des numéros de fabrication entre le nord-est (premiers numéros) et le sud-est (derniers numéros).
Au contraire de leur utilisation dans le nord est ou le terrain est plat, les tourelles démontables auront du mal à convaincre la 14° Région de leur utilité du fait de leur angle de tir limité horizontalement leur interdisant de couvrir des endroits escarpés.
La liste ci-dessous répertorie par numéro de fabrication les tourelles démontables dont les positions nous sont connues ou estimées.
151 - SFSA - Fabrication APS
173 - SFSA - Huehnerberg (Exposée actuellement sur emplacement T18 à Barst) - Fabrication APS
180 - SFMO - T17, T18 ou T19 ? - Fabrication APS
212 - SFSA - Secteur de Achen - Exposé à la casemate d'Esch
227 - SFFA - T18, T17, T5 ou T3 ? - Fabrication APS - Exposée à Rohrbach (Fort Casso)
228 - SFSA - Sechhecken 2 ? - Fabrication APS
315 - SFH - Hatten Ouest ? - Fabrication APS
336 - SDA - Td 13, Td 13b, Td 14 ou Td 14b ? - Fabrication APS
355 - SFCR - Dt0 Ã Dt 4? - Fabrication Firminy
358 - SFL - T8 - Fabrication Firminy - Exposée à la casemate du Mont-des-Buyéres)
363 - SFL - T7 - Fabrication Firminy
368 - SFJ - Granges Miroir - Fabrication Firminy
374 - SFJ - Grange Boutheau 1 - Fabrication Firminy
380 - SFJ - Remoray - Fabrication Firminy - Exposée à Uffheim
398 - SDA - Td 13, Td 13b, Td 14 ou Td 14b ? - Fabrication Als.Thom
409 - ? - Exposée au Musée de la ligne Mareth en Tunisie
411 - ? - ? (Visible au musée du Simserhof) - Fabrication CD
412 - ? - ? (Visible au musée du Simserhof) - Fabrication CD
415 - ? - ? (Visible au musée du Simserhof) - Fabrication CD
507 - SFE - Pont du Sarteau est - Fabrication Cail
556 - SFS - Les Rives - Fabrication CD
557 - SFS - Longefoy - Fabrication CD
558 - SFS - Champrion - Fabrication CD
559 - SFS - Montavalezan - Fabrication CD
561 - SFS - Pont des Chèvres - Fabrication CD
564 - SFD - Chatelet 1 - Fabrication CD
565 - SFD - Chatelet 2 - Fabrication CD
566 - SFAM - Barbonnet - Fabrication CD
586 - DAA - T80, T81, T82 ou T83 ?
595 - SFE - Wargnies le Petit - Fabrication CD
596 - SFS - Pont de Longefoy - Fabrication CD
597 - SFS - Chatelard - Fabrication CD
598 - SFS - Amodon - Fabrication CD
599 - SFS - Plan à Marin - Fabrication CD
600 - SFS - Amodon - Fabrication CD
601 - SFS - Orgéres - Fabrication CD
604 - SFD - Chapelle Saint-Simon - Fabrication CD
605 - SFD - Chapelle Saint-Simon - Fabrication CD
606 - SFD - PA des Sagnes 4 - Fabrication CD
607 - SFD - PA des Sagnes 3 - Fabrication CD
610 - SFAM - La Maglia - Sainte Anne 1 - Fabrication CD
611 - SFAM - La Maglia - Sainte Anne 2 - Fabrication CD
621 - SFAM - Valdeblore ? - Fabrication CD
622 - SFAM - Venanson - Fabrication CD
623 - SFAM - Valdeblore ? - Fabrication CD
624 - SFAM - Valdeblore ? - Fabrication CD
625 - SFAM - Nice ?
Nombre de ces tourelles ont été récupérées par l'armée allemande et les collectionneurs de tous poils; il n'en reste aujourd'hui sur le terrain plus que quelques exemplaires forts incomplets.
Seuls quelques musées permettent d'en voir des exemplaires restaurés et complets (Hatten, Uffheim, Fermont, Hackenberg, Simserhof ...)
1 - Selon certaines sources, la tourelle démontable par éléments aurait aussi été appelée Tourelle Dufieux. Julien Dufieux (1873 - 1959) était inspecteur général de l'infanterie et des chars de février 1931 à mai 1938. Son éventuelle implication dans la genèse de la tourelle démontable ne nous est pas connue mais la Commission d'Expérience d'Infanterie et des Chars a été partie prenante dans le développement de ce cuirassement.
2 - Le périscope sera en fait monté principalement à droite, l'orifice de gauche prévu pour l'utilisation du canon de 25 étant obturé par un système de bouchon à vis.
3 - Il convient de pas confondre ces emplacements couverts en seconde intention avec deux comme les tourelles de Haguenau qui n'ont jamais été prévus pour accueillir une tourelle démontable.
Prévisions budgétaires de la 4e Direction - 1937 - SHD Carton 7N3796; Avancement des études du SEMG au 30 juin 1937 - 9NN4421
Note sur l'organisation du terrain - Gal PHILIPPE - 1939 - SHD Carton 2V277
Note sur l'organisation du terrain - Gal GUILLEMONT - 1938 - SHD Carton 33N130
Plan n° 357 pour abris de combats avec ou sans tourelle. SHD
Note du Gal Colson - Répartition des crédits 1937 - SHD carton 7N3757
Note définissant les principes de l'organisation défensive des frontières et des travaux en temps de guerre - Gal Philippe (IGGF) - SHD 2V277
Etat avancement des travaux de fortification au 1 aout 39 - Chefferie de Logwyon - SHD 7N3766
Déplacement de tourelles démontables - Gal Huntzinger - SHD 29N90
SHD Divers série 2V, 3V, 7N, 9NN, 33N
La muraille de France - Philippe Truttmann
ASCOMEMO - Fond Alain Hohnadel
Atlantik-Wahl
sudwallforum
Hommes et ouvrages de la Ligne Maginot - T2 - Jean-Yves Mary , Alain Hohnadel et Jacques Sicard