1898 - 1900 Ecole militaire de Saint-Cyr
Mars 1922 - Promu Colonel
1924- Chef de corps du 16° Régiment d'Infanterie Coloniale (RIC) en Chine
25 février 1928 - Chef d'état-major de l'Inspection Générale des Troupes Coloniales
7 décembre 1928 - Promu général de brigade
9 septembre 1930 - Chef de la Mission Militaire au Brésil
20 mars 1933 - Promu général de division
17 mars 1934 au 19 juillet 1938 - Commandant des Armées du Levant
13 mars 1935 - Promu général de corps d'armée
17 mai 1938 - Promu général d'armée
17 mai 1938 au 2 septembre 1939 - Membre du Conseil Supérieur de la Guerre
03 septembre 1939 au 5 juin 1940 - Général commandant la 2° Armée
5 juin 1940 au 25 juin 1940 - Général commandant le 4° Groupe d'Armées
25 juin 1940 au 6 septembre 1940 - Chef de la délégation française auprès de la Commission d'application de l'armistice de Wiesbaden
Il occupe ensuite des rôles ministériels dans le régime de Vichy.
12 novembre 1941 - Décès dans un accident d'avion dans les Cévennes au retour d'un déplacement en Afrique du Nord.
Grand officier de la Légion d'honneur (décret du 30 juin 1937).
Croix de guerre 1914-1918 (citation à l'ordre de l'armée).
Médaille commémorative de la Grande Guerre
Brillant officier lors de du précèdent conflit, HUNTZIGER, comme la plupart des chefs de l'armée française des années 30, pensait les Ardennes inviolables et n'envisageait pas cette voie comme une voie d'accès royale pour l'ennemi, malgré le précédent de la première guerre mondiale.
La 2° armée qu'il commande subira de plein fouet la réalité du terrain dés le 13 mai 1940 lorsque les allemands effectuent la percée décisive de Sedan sans que les troupes françaises ne puissent les contenir, et il lui sera un temps reproché d'avoir facilité la percée allemande par son manque d'initiative et de réaction appropriée. Cette inertie entraine l'enveloppement par le sud de la 9° Armée voisine, qui par ailleurs tente de contenir les percées frontale sur la Meuse au Nord de là dans les Ardennes.
C'est finalement et bien commodément le Général Corap qui endossera la responsabilité de l'échec patent du GA1 et sera seul limogé, bien qu'il ait été pendant les mois précédant l'invasion allemande l'un des seuls à tirer régulièrement la sonnette d'alarme et à tenter d'alerter le Haut-Commandement de la criticité de la situation sur cette partie du front.
Ayant à priori été le seul général d'armée resté joignable après la défaite, il présidera la délégation française chargée de signer l'armistice du 22 juin 1940 dans la clairière de Rethondes qui entérinera le départ en captivité des équipages de la partie Nord-Est de la fortification Maginot et du fort de l'Ecluse (Rhône) pourtant invaincus. Il sera aussi le plénipotentiaire chargé de ratifier l’armistice de Rome avec l'Italie le 24 juin 1940, laquelle conformément aux usages de la guerre laissera libres les troupes de l'Armée des Alpes qui avaient - elles - su tenir la position sans fléchir face aux italiens.