Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz résultant d'une combustion. Inodore et incolore, il est indétectable par l'homme mais, particulièrement toxique.
Le CO n'est pas utilisé comme gaz de combat et dans la fortification, il était principalement produit lors des tirs des armes utilisées. De même poids que l'air auquel il se mélange naturellement, son évacuation est facile et il ne présente de danger que dans les milieux confinés dés lors que ceux ci sont peu ou mal ventilés.
A l'instar des equipage des chars de combat, il est apparu nécessaire de doter les servants des tourelles de la fortification Maginot d'un dispositif permettant la detection de monoxyde de carbone avnt que celle ci ne présente un danger pour le personnel.
Deux équipements étaient en service dans l'armée farnçaise en 1940 pour la détection du monoxyde de carbone, le detecteurs LD et le détecteur modéle 36.
Seul le détecteur de CO modèle 36 semble avoir été mis en dotation dans les ouvrages fortifiés.
Cet appareil d'un maniement simple était constitué d'une pompe à main permettant de faire passer l'air au travers d'un filtre à charbon actif destiné à retenir les gaz lourds puis au travers d'un tube de verre contenant un réactif dont la coloration passait du blanc au bleu-vert en présence de monoxyde de carbone.
Les tubes réactifs pouvaient etre réutilisés tant que il n'avaient pas changé de coloration, des bouchons en caoutchouc livrés avec l'équipement permettant de les reboucher pour les preserver. Le charbon actif devait être remplacé toutes les 50 utilisations.
L'appareil est livré dans une boite en bois comprenant 8 boites de 5 tubes réactifs, un tube témoin, 5 bouchons obturateur et 100 cm3 de charbon actif. Un étui en toile pouvant etre porté en bandouliére prévu pour l'appareil et deux boites de 5 tubes réactifs ainsi que des bouchons en caoutchouc est utilisé au quotidien