Ligne Maginot - Le logement des troupes de forteresse - Camps de Sureté et Casernements



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Le logement des troupes de forteresse - Camps de Sureté et Casernements






Les équipages d'ouvrages ou de casemates ne vivaient naturellement pas en permanence dans les ouvrages ou autres organes de la fortification, dont les conditions spartiates de vie n'étaient acceptables qu'en période de guerre, voir de combat.

Les troupes de forteresse ont été logées en temps de paix, dés le début des années 30, dans des casernes spécifiquement dédiées à les accueillir. Tout comme pour les dépôts et autres structures logistiques ou de support, les concepteurs vont s'attacher à établir toute une infrastructure de logement et d'entrainement adaptée à l'organisation des Régions Fortifiées et à la montée en puissance des unités de forteresse à partir de la livraison des fortifications en fin de chantier.

Le programme de construction, initialement limité au sud des Alpes, puis à la RFM et la RFL, sera étalé dans le temps de 1931 à 1940 et étendu géographiquement en fonction du besoin.

Les premiers casernements nouveaux sont demandés par l'Armée des Alpes dés 1927 dans le cadre du programme réduit de défense de Nice pour rapprocher la troupe de la future ligne défensive. C'est à ce titre que des fonds sont débloqués en 1928 pour construire des casernes de sûreté à LANTOSQUE et BREIL sur ROYA (les autres prévus sont ajournés par manque de moyens) sur 1929-1930. Cette initiative locale va se voir englobée dans le programme plus global de casernement des troupes de forteresse conçu à partir de 1927 en contrepoint du programme de fortification des frontières. Evidemment, ce programme de quartiers d'habitation est dimensionné en fonction de l'organisation spécifique et des effectifs à prévoir pour la fortification, réflexions de détail qui sont menées conjointement par le 1° Bureau et le 3° Bureau de l'EMA en amont du vote de la loi MAGINOT.

Ces principes définis alors prévoient que dés le temps de paix il faudra pourvoir au logement d'effectifs de garde de la fortification et de première alerte pour parer à d'éventuelles surprises. Ces effectifs sont évalués en Juin 1927 à une division pour la RFM, une brigade mixte dans la RFL (étendue ensuite à une division), un régiment mixte en RF de Belfort et plusieurs bataillons d'infanterie dans les Alpes. En octobre 1929, l'EMA demande ainsi formellement à la CORF de concevoir un programme de casernements nouveaux pour ces effectifs de temps de paix à construire dés le lancement des chantiers des ouvrages pour en assurer la surveillance et accueillir avant toute autre utilisation le personnel technique d'encadrement des chantiers (Note 2162 3/11-1 du Gal GUITRY à la CORF). S'en suivent plusieurs échanges pour dimensionner ces effectifs de temps de paix et pour déterminer quelle part doit être logée dans les casernes centrales arrières (Metz, Haguenau, etc), quelle part doit l'être dans ces nouveaux camps proches des ouvrages et aussi où doit se faire l'instruction.

Les principes sont finalement approuvés le 27 Janvier 1930 en même temps que la définition de la part de budget global à affecter à cette question des casernements. Le mois suivant, une notice du génie vient préciser l'organisation interne des nouveaux casernements et leur coût.



Principes généraux


De l'arrière vers l'avant on trouve :

  • Les casernes ou Quartiers de temps de paix, généralement placées dans les villes en arrière de Région Fortifiée (Metz, Haguenau, Strasbourg, Colmar...), et destinés à accueillir l'échelon brigade de forteresse ou Région Fortifiée. Ces casernes sont souvent à une vingtaine de kilomètres en arrière de la LPR .


  • Des camps de sûreté , caserne principale de logement affecté à l'échelon régimentaire de forteresse dans les Régions Fortifiées et localisés à quelques kilomètres en arrière de la LPR . Les premiers sont construit à partir de 1931 exclusivement dans les deux régions fortifiées du Nord-Est, mais une deuxième vague de construction vient compléter ceux-ci à partir de 1935 et 1936 dans le cadre de l'équipement des secteurs fortifiés et en prévision du détriplement à terme des régiments de temps de paix à la mobilisation. Les huit camps de sûreté d'origine sont parallèlement agrandis et étendus.

    Leur fonction principale est de loger par rotation en temps de paix les effectifs de bataillons de forteresse nécessaire à la garde des fortifications et à leur fonctionnement à minima en cas d'attaque brusquée. Cet effectif "de sureté" est de l'ordre d'une compagnie par sous-secteur. En temps de guerre, il accueille les éléments de régiments de forteresse non utilisé dans les organes de fortification (repos, instruction…). Ils comportent les installations et terrains nécessaires à l'instruction de la troupe.

    On trouve en principe un camp de sûreté par sous-secteur (1), permettant d'accueillir en temps de paix l'effectif de sûreté du bataillon de forteresse affecté au sous-secteur, et en temps de guerre le tiers d'effectif du régiment qui est au repos et à l'instruction à tout instant. Un camp de sureté est donc à même de loger initialement en temps de paix l'effectif d'une compagnie mixte puis dans sa configuration finale a une capacité approximative d'un bataillon, soit 1300 hommes à 1800 hommes selon l'endroit. Par ailleurs, il sert aux convocations des réservistes. Cette évolution d'usage entre la période des chantiers, la période de garde en temps de paix, et la montée en puissance des unités de forteresse explique une dimension initiale modeste progressivement étendue ensuite.


  • Des casernements, casernes locales desservant un ouvrage ou un groupe de casemates. Ceux-ci sont construit soit en dur, soit en construction démontable au moment de l'achèvement des ouvrages ou organes qu'ils servent. Une de leur fonction essentielle de temps de paix est d'abriter le personnel d'entretien et de surveillance de l'ouvrage. On trouvera au final un casernement de ce type - léger ou en dur - à proximité immédiate de l'entrée de chaque ouvrage ou de groupe de casemates. Ces casernements ou baraquements locaux - quand ils sont démontables - sont souvent construits avec des baraques E.C.M.B. (Etablissement Central du Matériel de Baraquement) , y compris dans les Alpes.


  • Des Postes de garde, locaux en construction légère pour le piquet de garde des casemates, abris, observatoires, barrages de route…

    Ces postes de garde, version réduite des précédents et probablement le volet le moins couteux, sont envisagés dés l'approche de la fin des premiers chantiers de construction. Le Gal GAMELIN - chef d'Etat-Major Général - enjoint les Régions Militaires en Mai 1933 de lancer sur leurs deniers d'instruction militaire la construction de ces postes de garde dans chacun des ouvrages ou casemates importantes pour en assurer la surveillance sur place. Initialement ces postes de garde seront aménagés provisoirement dans les blocs d'entrée d'ouvrages, puis feront l'objet de baraquements légers à proximité immédiate de ces entrées.




  • Déploiement de la structure des camps de sûreté et casernements


    Le programme Maginot de 1930 prévoit une somme de 35 millions de Fr à affecter à la construction d'une 1e tranche de camps de sûreté. Le cout estimé d'un casernement de sûreté complet étant estimé par le Génie à 8 MF, il est nécessaire de faire d'emblée des choix pour un compromis acceptable. Pour rentrer dans le budget, les camps seront donc en 1er cycle limités aux zones éloignées des casernements existant dans les villes.

    Cette première tranche permettra d'accueillir initialement dans un bâtiment en dur l'équivalent la "compagnie de Sûreté" de bataillon de forteresse en temps de paix. Néanmoins, le terrain du casernement final est acheté d'emblée pour permettre le logement de troupes additionnelles par rapport à ce minimum dans des campements provisoires (tentes ou bâtiments démontables), à remplacer par des immeubles définitifs en fonction des moyens.

    Les premiers à être construit à partir de 1931 sont :

    - Sur le tronçon Rochonvillers-Moselle de la RFM
    ANGEVILLERS - prévu d'emblée comme un casernement de bataillon à terme
    CATTENOM - prévu à ce stade que comme casernement de compagnie de sûreté

    - Sur le tronçon Moselle-Nied de la RFM
    HACKENBERG (VECKRING) - prévu d'emblée comme un casernement de bataillon à terme
    BOCKANGE - prévu à ce stade que comme casernement de compagnie de sûreté

    - Sur la partie Est de la RFL
    HOCHWALD (DRACHENBRONN) - prévu d'emblée comme un casernement de bataillon à terme
    OBERROEDERN - prévu d'emblée comme un casernement de bataillon à terme

    - La partie Ouest de la RFL n'est pas équipée de neuf dans un premier temps car le camp de BITCHE préexistant remplit aisément ce rôle. Pour les mêmes raisons, les casernement prévus du côté de Soufflenheim, d'Hettange-Grande et de Koenigsmacker sont ajournés du fait de la proximité des casernes d'Oberroedern, Thionville et du GF de Koenigsmacker respectivement.

    Le lancement quelques mois plus tard des travaux des tronçons Est-Nied et Rochonvillers-Longuyon entrainent l'ajout à partir de 1932 de deux camps similaires à la liste initiale :
    DONCOURT dans la Crusnes. Un 2e camp sur ce secteur ne sera pas jugé nécessaire compte tenu de la présence préexistante d'une caserne assez importante à Longuyon.
    ZIMMING dans le secteur Est-Nied.

    Camps de Sûreté RFM - Phase 1

    Phase initiale de construction des camps de sûreté - cas de la RFM. Si la couverture des deux tronçons centraux est déjà acceptable, surtout si on tient compte des possibilités de casernement plus anciens des places ex-Allemandes, le défaut d'équipement des deux tronçons latéraux saute aux yeux à l'issue de cette 1e phase.


    La liste initiale se limite donc à ces 8 camps et les constructions effectuées au départ ne permettent donc de loger que l'équivalent d'une compagnie. Le surplus éventuel par rapport à cet effectif théorique est logé sous tentes provisoires, ce qui est d'emblée prévu dans 5 des 8 camps (2) mais pas les autres. Le roulement s'effectue à raison de 2 à 4 semaines de stationnement par compagnie du bataillon sur un cycle de 6 mois.

    Une instruction ministérielle du 17 Septembre 1932 précise le conditions de garde et d'entretien des ouvrages dont la construction - pour les plus avancés - approche de son terme. Selon celle-ci, la garde des ouvrages est affectée à la GRM avec l'appui des troupes de sureté, de réservistes locaux au besoin et des spécialistes du Génie qui en assureront pour les uns l'occupation et pour les autres l'entretien.

    Sur ces bases, L'EMA s'émeut dés fin 1932 du fait qu'il faudrait - tous calculs faits et en réutilisant les casernes anciennes bien placées comme BITCHE ou OBERROEDERN - le double de camps de sûreté pour respecter cette instruction et couvrir correctement les deux régions fortifiées. Pire, il serait nécessaire d'étendre dés à présent la capacité des camps en construction. La note d'analyse interne du 3° Bureau préconise donc le lancement d'un programme complémentaire de construction de 8 camps nouveaux, à prévoir à :
    - Tritteling ou Laudrefang (futur camp de TETING)
    - Denting ou Niederwisse (futur camp de BAN St JEAN)
    - Dans l'Est du secteur de la Crusnes à Errouville
    - Dans le secteur autonome de Lorraine de la RFL, au Légeret.
    - Dans le quartier droit du secteur alsacien de la RFL à Soufflenheim
    - Dans le quartier gauche du secteur Moselle-Nied, vers Elzange
    - Dans les quartiers centraux et droit du secteur des Vosges de la RFL, à Neunhoffen et Lembach.
    Or le budget initial de 35 MF des 8 premiers camps est déjà enfoncé de 10 millions - avant même de parler de leur extension - et il n'existe pas de crédits disponibles pour encaisser ce type de dépassement ou 8 nouveaux camps avant… 1934 au moins ! L'EMA va donc s'employer dés cette date à justifier des crédits supplémentaires et à alerter les décideurs de la situation pour le moins insuffisante.

    Un an plus tard, à l'automne 1933, les premiers plans d'occupation permanente des ouvrages en voie d'achèvement sont approuvés par l'EMA. En attendant les crédits nécessaires, la décision est prise de commencer par acquérir les terrains des nouveaux camps et d'y installer l'adduction d'eau à minima pour permettre l'installation de campements provisoires de tentes. Par ailleurs des inspections des camps existants ont pointé leur habitabilité relative, notamment question chauffage, éclairage… Il est donc urgent d'étudier et lancer des améliorations de l'existant dont le crépi vient juste de finir de sécher...

    Les nouveaux crédits attendus, validés dans le principe fin 1933, n'arriveront pas avant la loi programme PETAIN du 6 Juillet 1934 et la dégradation de la situation politique avec l'Allemagne (plébiscite de la Sarre et rétablissement de la conscription outre-Rhin). Les 35 millions accordés (DM 884 3/11-1 du 16 Mars 1934) permettent dans l'ordre de lancer la construction de nouveaux camps, de débuter l'extension des camps existants, avec notamment la création des cités pour l'encadrement, d'entamer la construction des stands de tir spéciaux et surtout l'amélioration de leur habitabilité de l'existant. On démarre donc en Juillet 1934 la construction des camps qui avaient été laissés pour compte dans la vague initiale :

    En 6° Région Militaire (Metz - RFM)
    ERROUVILLE
    MORFONTAINE
    HETTANGE-GRANDE
    ELZANGE
    DENTING (en fait ultérieurement relocalisé à BOULAY )
    BAN St JEAN
    TETING
    en commençant par l'achat des terrains et limités initialement à l'organisation de camps de tentes. A cette 2e phase en RFM se rajoute le camp d'ISING (FERANGE) un an plus tard pour combler le vide de couverture entre Veckring et Bockange.

    Camps de Sûreté RFM - Phase 2

    2e phase de construction des camps de sûreté - cas de la RFM. L'espace important entre Errouville et Angevillers sera comblé par le casernement de Ludelange ultérieurement.


    En 20° Région Militaire (Nancy-Strasbourg - RFL) les quatre camps de :
    LEGERET près de Bitche.
    LANGENSOULTZBACH et NEUNHOFFEN dans les Vosges
    SOUFFLENHEIM près de Haguenau
    construits d'emblée en dur, mais sur un mode réduit et pour une somme totale de 9 millions de F. Ces camps de sûreté - au sens premier du terme - seront complétés dans l'année suivante, notamment dans la plaine le long du Rhin, de casernements ou de cantonnements de beaucoup plus petite taille mais ayant la même fonction de "sûreté". On peut citer la caserne du Stand DAVOULT, les cantonnements de BEINHEIM, DRUSENHEIM, GAMBSHEIM, BOOFZHEIM, etc...

    Au même moment, les camps existants issus de la vague précédente voient le début de leur extension, avec l'édification de certains locaux techniques, l'acquisition de terrains pour la manoeuvre et la construction d'annexes aux centres mobilisateurs d'infanterie.

    BOCKANGE - (Camp de sureté)

    Camp de Bockange (Droits réservés)


    Début 1935, profitant de la détente avec l'Italie (conférence de Stresa), l'EMA retire 3 millions au programme de construction de casernements Sud-Est pour les réaffecter vers le Nord-Est. Cela permet d'engager l'équipement du front de la Sarre suite au plébiscite de retour du Saarland à l'Allemagne. Cet équipement nécessite, après reconnaissance du Gal DUFIEUX, quatre camps de sûreté complémentaires dans les alentours de Lelling (ultérieurement construit à LIXING), Maxstadt (ultérieurement LEYVILLER), Puttelange (camp St JEAN-ROHRBACH) et SARRALBE, qui seront construits sur un modèle allégé (baraques en bois) par souci d'économie. Ce mode allégé ne plait pas à la CORF qui préconise de revenir à des bâtiments standards (structure acier et moellons) au motif qu'il serait "fâcheux" (sic) de moins bien loger des troupes coloniales prévues là que des troupes métropolitaines ailleurs…

    En complément de ces camps de la Sarre, un camp supplémentaire est approuvé sur le Nouveau Front de Rohrbach, en arrière du village.

    Les choses s'accélèrent ensuite considérablement à partir de 1936, avec des enveloppes annuelles pour les casernements de défense de frontière qui sont confirmés à 35 MF en 1936 puis montés à 50 MF en 1937. Le principe est par ailleurs discuté de financer ces dépenses soit par des fonds de concours du ministère, soit par le budget des grands travaux d'infrastructure de l'état, ce qui allège d'autant l'impact sur les crédits du Génie. On parle alors de centaines de millions qui deviendraient disponibles pour couvrir les manques tels que les bâtiments de compagnies non encore construits dans les camps existants ou les cités de cadres qui ont été jusque là les parents pauvres du programme (les officiers sont souvent logés "chez l'habitant" et les programmes initiaux prévoyaient chichement une ligne budgétaire annuelle de quelques millions de Fr à distribuer pendant… 30 ans !). Néanmoins, le périmètre de construction de casernements dépasse au même moment fortement les stricts périmètres des régions fortifiées d'origine puisque maintenant, dans la logique de la "Muraille de France", c'est toute la frontière du nord au sud qui est à équiper. Ces nouveaux casernement seront en général beaucoup plus simples et très rarement sur le modèle intégré des "camps de sûreté" d'origine. Citons ainsi à partir de 1937-38 la construction des casernements (certains étant "de sûreté") nouveaux à Lille (1° Région Militaire - RM), à MOUZON, St JEAN-MARVILLE en 2° RM, le casernement de LUDELANGE en 6° RM, ou à FERETTE, WILLERHOF et MONTBELIARD en 7° RM, …



    Cas du Sud-Est


    La frontière n'ayant pas été modifiée, les casernements de l'époque d'avant guerre 1914-18 seront réutilisés et mis au gout du jour. Un programme important de réfection et de modernisation (électricité, etc) des casernements existant sera ainsi mené à partir de 1931. Ces casernement anciens sont en général dans les villes de garnison (Bourg St Maurice, Modane, Briançon, Jausiers, Nice,...) qui pour certaines sont proches de la ligne de défense nouvelle en cours de création.

    Mais cette proximité n'est pas systématique, notamment dans les Alpes-Maritimes, où Nice est éloignée de nombreuses parties de la ligne de défense. On est ainsi, avec des troupes casernées à Nice, face au risque certain en cas d'attaque surprise de voir arriver les italiens devant nos ouvrages bien avant que les troupes casernées n'aient le temps de se déplacer jusqu'au front fortifié. Par ailleurs, la volonté de l'armée des Alpes est dés le départ de se battre en couverture au plus près de la frontière.

    Ces constats et contraintes vont là aussi entrainer le lancement d'un programme de construction complémentaire de casernements neufs, en complément de celui initié en 1927 par le Gal DEGOUTTE, selon deux logiques :

  • Le rapprochement de la ligne de défense, avec demande de création de casernements en fond de vallées à Rimplas, Beuil...

  • La constitution ou modernisation de casernements ou postes d'altitude à proximité des passages frontières, permettant la garde de ceux-ci et celle des ouvrages d'avant-poste ou des chantiers CORF tout au long de l'année. Ces postes d'altitude avaient par ailleurs pour certain la fonction d'écoles de haute montagne ou d'aguerrissement pour les troupes alpines.


  • Au-delà du principe, les réalités budgétaires et le fait que les Alpes sont considérées comme un front secondaire vont singulièrement restreindre ce programme. Certains casernements avancés de vallées sont ainsi purement et simplement ajournés ou construits bien plus tardivement. Les casernements du Sud-Est seront en général largement plus petits que ceux du Nord-Est



    Rédaction initiale : Jean-Michel Jolas - © wikimaginot.eu - Mars 2020

    Sources : SHD - 7N3822, 9NN4422-423

    Notes :
    (1) cette règle n'est pas intangible. Certains sous-secteurs comportent deux camps de sûreté quand les distances à parcourir jusqu'aux organes de fortification le justifient.
    (2) DONCOURT, ANGEVILLERS, VECKRING, ZIMMING, DRACHENBRONN



    Page n° 1000761 mise à jour le 07/04/2020 - © wikimaginot.eu 2020 / 2024



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    Casernement de sûreté du Légeret. Rôle du bâtiment subsistant.
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