25 octobre 1905 : élève à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr
1 octobre 1907 : promu sous-lieutenant affecté
1 octobre 1907 : 106° régiment d’infanterie
1 octobre 1909 : promu lieutenant
24 décembre 1909 : 2° régiment étranger
05 mai 1915 : promu capitaine
31 mars 1916 : 44° régiment d’infanterie
02 mai 1917 : promu chef de bataillon à TT
21 janvier 1919 : Mis à la disposition du général commandant les troupes françaises du Levant
20 mars 1919 : 415° régiment d’infanterie
08 février 1923 : 168° régiment d’infanterie
23 mai 1923 : 33° régiment de tirailleurs algériens
08 juillet 1924 : 61° régiment de tirailleurs marocains
04 mai au 30 juin 1925 : Cycle d’instruction des commandants à Versailles
19 septembre 1925 : HC service de renseignements du Maroc / Chef du bureau régional de Fès
26 février 1930 : Chef EM du Cdt militaire des confins Algéro-marocains
25 décembre 1930 : promu lieutenant-colonel
22 mai 1934 : 2° régiment de tirailleurs marocains
24 juin 1934 : promu Colonel
3 décembre 1934 au 6 septembre 1935 : Élève du Centre des Hautes Etudes Militaires
16 octobre 1935 : 3° régiment de tirailleurs marocains
16 octobre 1937 : Commandant P.I infanterie de la 11°DI
23 décembre 1938 : promu général de brigade
2 septembre 1939 : Commandant de l’infanterie de la 11°DI
10 juillet 1940 : Adjoint au Cdt Supérieur des troupes du Levant
27 novembre 1940 : Secrétaire général du haut commandement de l’état français au Levant
20 mai 1941 : promu général de Division
15 novembre 1941 : Commandant de la division d’Oran
1 septembre 1942 : Commandant de la 12 DI à Limoges
20 novembre 1942 : Reçoit rang et appellation de général de corps d’armée
3 décembre 1942 : Démobilisé
1er mars 1943 : En congé d’armistice
14 octobre 1943 : Président de la Commission chargée de l’octroi des récompenses de la Guerre 39/40
02 avril 1945 : Placé dans la 2° section
Ordre des Troupes de la Subdivision de Fez – Ordre de l’Armée Ordre Général n°10
« Adjoint au Commandement du Groupe Mobile de Fez a fait preuve au cours des opérations de la colonne Nord des plus belles qualités d’entrain, de bravoure et d »’ intelligente initiative. En particulier le 17 juin au combat d’El-Angar et le 25 juin 1915 au combat des Beni-Said, s’est dépensé sans compter, s’exposant témérairement sous le feu le plus violent pour assurer la liaison des divers éléments du groupe dans une région des plus difficiles, contribuant ainsi pour une grande part au succès des opérations »
Ordre de la 14°Division n°67 du 27/09/1916 :
« Le 12 août, a enlevé sa compagnie à l’assaut à la baïonnette. Est entré le premier dans la tranchée ennemie ou il a fait de nombreux prisonniers et prix deux mitrailleuses. A organisé la position conquise et l’a élargie par un combat à la grenade acharné et iintemprrompu. A prêté aux unités voisines un concours puissant en prenant sous le feu des mitrailleuses et du canon de 37, mis à sa disposition, plusieurs contre-attaques ennemies. Par ses observations constantes des organisations ennemies, a fourni, aux commandements des renseignements précieux. »
Ordre de la 6°Armée n°409 du 04/11/16 :
« A l’attaque du 12 septembre 1916, a vaillamment secondé son chef de bataillon et lui a facilité sa tâche par son ardeur et son courage, son esprit d’à propos et de décision. Dans une situation périlleuse, a pris le commandement des unités isolés de manière à résister à une contre-attaque et à rétablir la liaison de ce côté avec les unités voisines. »
Ordre de la 5°Armée n°205 du 12 mai 1917 :
« Le 16 avril, appelé à recueillir en plein combat le Commandement d’un bataillon, a su prendre en mains et lui communiquer sa fougue et ses sentiments élevés. A sa tête, a enlevé au pas de course, en moins de trois heures, quatre lignes de bois et de tranchées, puissamment organisées, bousculé des batteries et des mitrailleuses. Accroché à un bois, a tenu tête pendant cinq heures sous un intense bombardement à toutes les contre-attaques furieuses de l’ennemi et ne s’est replié que sous une grave menace d’enveloppement. A retiré son bataillon sans hâte, sans laisser un homme ni un trophée à l’ennemi, jusqu’à une position de rempli ou il a définitivement fait tête ».
Ordre de la 2°Armée n°234 du 10 octobre 1917 :
« Jeune et brillant chef de bataillon, remarquable d’entrain, de courage et de coup d’œil. En réserve le 09/09/17 a alerté ses compagnons et, conformément aux ordres qui lui parvinrent ensuite, leur a fait prononcer des contre-attaques habiles, qui ont refoulé l’ennemi en lui infligeant de lourdes pertes et ont rétabli rapidement la situation. Un de ses capitaines ayant été blessé, a dirigé lui-même la contre-attaque. A été légèrement atteint par un éclat d’obus. »
Ordre du la 4°Armée n°1399 :
« Pris sous les faux de front et de flanc, puis par des feux de revers extrêmement nourris, a exécuté avec un minimum de pertes, du 26 septembre (15h 30) au 27 septembre 1918 (9 heures) un mouvement enveloppant d’une envergure de deux kms en profondeur qui a fait sombrer la butte de Tahure et les défenses du plateau nord. Le 27 septembre, a continué sa progression vers la forte position de la Croix Muzart ; contre attaqué a fait face, maintenu l’ennemi et, profitant de son désarroi, ordonné la poursuite immédiate qui a mené son bataillon jusque dans la position d’où il n’a pu être délogé malgré les efforts réitérés de l’ennemi. A été blessé légèrement au cours de l’attaque. »
Ordre n°8912 du 09/08-/1918 (Officier de la L.H.) :
« Officier supérieur doué de belles qualités d’énergie, de décision et de calme au feu. Exerçant un grand ascendant sur sa troupe dont il a fait une unité d’élite. S’est particulièrement distinguée au cours des récentes opérations, refoulant l’ennemi qui avait forcé la 17re ligne et permettant par son heureuse intervention à tout un groupe d’artillerie qui allait être pris, de ramener ses pièces et ses munitions. Deux jours après, a donné brillamment l’assaut et est parvenu après avoir chargé six fois, à s’emparer d’un ilot de résistance ou l’ennemi avait accumulé un grand nombre de mitrailleuses. A surmonté toutes les résistances d’un adversaire particulièrement tenance auquel il a infligé de lourdes pertes. A fait une centaine de prisonniers et pris 25 mitrailleuses.
Ordre du Corps d’armée – Armée du Levant n°177 du 15 mars 1923 :
« Chef du Service des renseignements du Levant à Damas. A l’marée du Levant depuis 1919 a fait preuve au cours des différentes missions qui lui ont été confiées, des pus belles qualités de caractère, de décision et de courage. En mai 1920, a commandé brillamment un détachement des trois armes dans le Djebel Amel, pays difficile et hostile ou il a su par l’habileté de ses manœuvres et sa fermeté chasser les bandes qui infestaient la région et ramener le calme dans le pays. S’est également distingué comme Chef du Service des renseignements pendants les opérations de la 3° Division contre les troupes chérifiennes et en particulier au combat de Khan Misseloum le 27/07/1920. »
Ordre d l’armée n°281 du 29/01/1926 :
« Tant comme chef d’Etat-Major du groupe Nieger (Opération d’Ain-bou-Aissa), que comme agent de liaison du commandement supérieur ‘opérations paus Beni Zernal) a affirmé en même temps que son ordinaire bravoure personnelle ses belles qualités de conception et de jugement net.
Commandeur de la L.H. Décret du 18/10/-1933 :
Lt-Colonel à l’Etat-Major des confins Algéro-Marocains. Officier du 09 août 1918. Titres exceptionnels, chef d’Etat-Major du groupe mobile des confins algéro-marocains, au cours des combats des 8,10,11,13 et 14 juillet 1933 sur l’Ossif Melloul, fait preuve d’une admirable bravoure alliée au sens tactiques le plus avisé. A été par son actions personnelle sur le déroulement du combat un des principaux artisans du succès »
Citation à l’ordre de l’Armée du 18 janvier 1940 (JO du 6 mars 1940) :
« Commandant l’Infanterie d’une division chargée d’une opération délicate dès les premiers jours de la campagne, a contribué largement au succès par son allant, son énergie et son action personnelle sur le champ de bataille au milieu des troupes engagées. A pris dans la suite le commandement d’un fort détachement de toutes armées, en a dirigés avec un plein succès la manœuvre retardatrice dans les conditions extrêmement difficiles. Es resté personnellement en ligne pendant deux mois et demi, inaccessible à la fatigue et toujours égal à là lui-même/ (Attribution de la croix de guerre avec palme) (Homologué JO du 14 juillet 1941)
Citation à l’Ordre de l’Armée Ordre Général n°210/C du 02 septembre 1940 :
II° Division d’Infanterie : « Sous le commandement du Général ARLABOSSE, la II° Division d’Infanterie, chargée de défendre l’Aisne en amont de COMPIEGNE a résisté victorieusement du 7 au 9 juin aux tentatives ennemies de franchissement de la rivière. Ne s’est replié que sur ordre du Commandement et en raison de la progression de l’ennemi dans le secteur voisin. A ramené en ordre tous ses éléments, réagissant par des contre-attaques à l’étreinte ennemie. Elle a notamment le 11 juin repris brillamment le village de ROZIERES et le bois environnants ou l’ennemi avait réussi à s’infiltrer.
Jusqu’à la fin des hostilités, elle a conservé un moral magnifique, une activité et une tenue dignes de son glorieux passé »
Grand Officier de la LG – Ordre n°655 D du 2 octobre 1941
ARLABOSSE Paul, Hyppolyte, Général de Brigade commandant la 11°Divison d’infanterie
« Commandant de Division d’un courage et d’une énergie remarquables. Chargé de défendre l’Aisne en amont de Compiègne a résisté victorieusement du 07 au 09 juin 1940, aux tentatives ennemies de franchissement de la rivière. N’a replié sa division que sur ordre du commandement en raison de la progression allemande dans un secteur voisins. Au cours de la retraite a maintenu dans ses troupes un moral magnifique qui leur a permis par des contre-attaques vigoureuses menées avec mordant d’échapper à l’étreinte de l’adversaire. En particulier le 11 juin, a brillamment repris le village de ROZIERES et les bois environnants ou l’ennemi avait réussi à s’infiltrer ».
Signé HUNTZIGER
Chevalier de la Légion d’Honneur – 30 décembre 1914
Officier de la Légion d’Honneur – 9 août 1918
Médaille interalliée de la Victoire
Croix de guerre 14-18
Médaille commémorative Maroc (agrafe Maroc)
Médaille coloniale ‘agrafe vermeil « Maroc 1925 »
Commandeur de la Légion d’Honneur – 18 octobre 1933
Croix de guerre des TOE avec palme
Croix de guerre 1939 avec palme
Grand Officier de la Légion d’Honneur – 2 octobre 1941
Officier du Ouissam Alaouite
Médaille commémorative (Syrie-Cilicie)
Médaille du M21rite de guerre Italien
Commandeur du Ouissame Alaouite -1926
Emmanuel Horny
SHD GR 13 YD 434
saint-cyr.org
wikipedia.org
Les Combats de la 8° Armée, Henri BIDOU, La Revue des deux mondes 15 janvier 1941
revuedesdeuxmondes.fr