ROTHERBERG - X30 (Quartier FREISTROFF - II/162°RIF)

La défense rapprochée de l'abri est assurée par deux créneaux FM en façade et deux embrasures pour FM sur les portes d'entrée des coffres.
Chaque coffre comporte par ailleurs une cloche GFM type A (un FM 24 29 et un mortier de 50 mm)

L'abri du Rotherberg (ou Rothenberg) est un abri caverne de construction CORF à deux coffres d'entrée.

Sa capacité de couchage est de 96 hommes de troupe et ? officiers, soit l'effectif de deux sections.

PC de Quartier Freistroff

Le numéro d'abonné du PC au réseau téléphonique de la fortification Maginot était 622
Source(s) :
SHAT - Carton 33N14

L'abri caverne du Rotherberg le PC du II° Bon du 162° RIF.

Il est placé sous le commandement du CB Cuvilliers puis du Cne Gehanno

L'abri était alimenté par sa propre usine électrique dotée de deux groupes électrogènes à moteur Baudouin type DB2 de 24 CV fournissant 18 KVA chacun en 220V triphasé avec neutre.

L'électricité était utilisé pour assurer l'éclairage, la ventilation et le pompage de l'eau du puits
Source(s) :
Génie - Equipements des abris et casemates

L'installation téléphonique était constituée par un répartiteur type 3 pour 84 circuits et un central téléphonique type TM 32 composé d'un panneau mural pour 32 abonnés et du boitier de protection associé.
La distribution intérieure est composée de prises murales réparties dans l'abri.

Il était raccordé au réseau de la fortification par deux câbles à 14 et 6 paires depuis la chambre de coupure 4 M et desservait l'observatoire d'Hestroff par un câble à 6 paires et le PO de Bouse par un câble à 14 paires.
Source(s) :
Relevé sur place

L'abri appartient à la commune d'Hestroff. Il a été confié à l'association Fort aux Fresques. Il est possible de le visiter sur demande auprès de l'association.

Le plan d'implantation général de l'abri est approuvé par la CORF le 23 Décembre 1929 (approbation 349/CORF de l'ensemble des abris Moselle-Nied)

Le marché de construction du gros-œuvre a été attribué par adjudication, comme pour l'ensemble de la tranche Bousse-Coucou, à la société GIANOTTI de Paris le 20 Décembre 1929, pour un montant de 3,95 MF.

Fin septembre 1931, le percement et les maçonneries des locaux souterrains sont achevés, sauf une petite partie de l'égout et des communications. Les blocs n'ont pas encore été entamés.
Source(s) :
SHD - 6V11100