Ligne Maginot - SAINTE AGNES (SAG) - EO9 (Ouvrage d'artillerie)



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SAINTE AGNES (SAG) - EO9

( Ouvrage d'artillerie )


L'ouvrage est ouvert au public









Secteur Fortifié
SFAM - SF Alpes-Maritimes

Sous Secteur
Corniches

Quartier
Saint Agnes

Maître d'ouvrage
MIL - CORF

Constructeur
Entreprises civiles

Année
1938

Commune
SAINTE AGNES (06500)

Lieu-dit / Parcelle

Coordonnées
43.801276 - 7.463199

Validité information
Verifié

Niveau de réalisation en 1940
Construit

Etat actuel
Complet





Notes et informations



ARMEMENT, Spécificités

Avec son artillerie sous casemate : canons-obusier de 135 et 75, mortiers de 81, le bloc de combat sud, bloc 2, est le bloc d'artillerie le plus puissamment armé de toute la ligne Maginot.


CONSTRUCTION, Cout

Le cout de construction de l'ouvrage à fin 1936 est calculé à 16,82 Millions de Frs de l'époque (13,7 M€ actuels).

Cela se décompose comme suit:
- acquisition terrains : 0,18 MF
- gros-oeuvre : 9,23 MF
- Centrale : 0,84 MF
- second œuvre et réseaux intérieurs : 0,93 MF
- Transmissions : 0,13 MF
- cuirassements, monte-charges et portes : 1,50 MF
- Armements et optiques : 1,67 MF
- Munitions : 2,34 MF

Ceci n'intègre pas les dépenses subséquentes jusqu'à 1940 (aménagements divers, améliorations de détail...)
Source(s) :
SHD - 4V1514 - chiffres compilés par JM Jolas



CONSTRUCTION, Description

L'ouvrage de Sainte Agnés est un ouvrage d'artillerie CORF composé de quatre blocs reliés par galerie et de deux blocs séparés.

Bloc 1: Entrée
Ce bloc est un bloc d'entrée type Alpes, prévu pour le matériel, les munitions et les hommes.
Il est ravitaillé par camions, le déchargement se faisant dans le hall d'entrée.
- 3 créneaux pour fusil mitrailleur 24/29
- 1 cloche LG (non équipée)
- 4 goulottes à grenades
Chiffres : terrassement à ciel ouvert : 1220 m3, béton spécial armé : 870 m3

Bloc 2 : Casemate d'artillerie Sud
Bloc d'artillerie flanquant en direction de Menton
- 2 mortiers de 75mm modèle 31
- 2 mortiers de 81mm
- 2 lance-bombes de 135mm
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuse Reibel MAC 31
- 4 créneaux FM
- 1 cloche LG (non équipée)
- 1 cloche GFM (Fusil mitrailleur 24/29 et mortier de 50)
- 1 cloche observatoire d'artillerie VDP (Vision Directe et Périscopique)- créneaux optiques vers Roquebrune et Mont Agel
- 6 goulottes à grenades
Chiffres : terrassement à ciel ouvert : 4400 m3, béton spécial armé : 3445 m3

Bloc 3 : Casemate d'artillerie Nord
Bloc d'artillerie flanquant vers Castillon situé sous les ruines du chateau de Sainte Agnés
- 2 mortiers de 75mm modèle 31
- 2 mortiers de 81mm
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuse Reibel MAC 31
- 1 créneau pour FM 24-29
- 1 cloche GFM (Fusil mitrailleur 24/29 et mortier de 50)
- 1 cloche observatoire d'artillerie VDP (Vision Directe et Périscopique)
- 3 goulottes à grenades
- Issue de secours
Chiffres : puits de 39,4 m, terrassement à ciel ouvert : 3950 m3, béton spécial armé : 2200 m3

Bloc 4: Observatoire
Observatoire d'artillerie et bloc de défense des abords Est de l'ouvrage
- 1 cloche observatoire par éléments de type normal
- 2 créneaux pour fusil mitrailleur 24/29
- 2 goulottes à grenades
Chiffres : puits de 10 m, terrassement à ciel ouvert : 450 m3, béton spécial armé : 400 m3

Bloc 5 : Casemate d'infanterie Sud
- Un créneau pour fusil mitrailleur 24/29
- un FM de défense sur porte
- 2 goulottes à grenades
Chiffres : terrassement à ciel ouvert : 80 m3, béton spécial armé : 30 m3

Bloc 6 : Casemate d'infanterie Nord
- Un créneau pour fusil mitrailleur 24/29
- un FM de défense sur porte
- 1 goulotte à grenades
Chiffres : terrassement à ciel ouvert : 230 m3, béton spécial armé : 85 m3

A noter que les blocs 5 et 6 ne sont pas reliés à l'ouvrage. Ils ont été construits ultérieurement pour combler les lacunes de la défense périphérique de l'ouvrage et sont des constructions allégées à l'épreuve du 75 seulement.

Le total de l'ouvrage représente 10.330 m3 de terrassements extérieurs, 11.020 m3 de terrassements souterrains, 7.030 m3 de béton armé spécial, pour 417 m de communications souterraines et 49,4 m de puits.
Source(s) :
SHD - 4V1514



CONSTRUCTION, Environnement

On peut voir à proximité de l'ouvrage un blason comportant une impressionnante ancre de marine sculptée dans la pierre.
Ce blason a été édifié en 1932 par les Tirailleurs sur le col de Verroux et déplacé à son actuel emplacement en 1994, ce qui a sans nul doute permit d'assurer sa sauvegarde


DENOMINATION, Dénominations alternatives

Aussi connu sous la codification SAG ou EO9.


EFFECTIF, Commandement et/ou unité

L'effectif de l'ouvrage est de 310 hommes et 8 officiers principalement originaires du 86° BAF pour l'infanterie, de la 8° Bie du 157° RAP pour l'artillerie et du 215° Bataillon du Génie pour pour les transmissions et les sapeurs.

Cdt d'ouvrage : Cne PANZANI André (86° BAF)
Major d'ouvrage : Lt Pinon

Cdt l'infanterie : Lt Nicolas
Cdt l'artillerie : Cne Testas
Cdt le SRA : Lt Contesso

Réserves mobiles : Lt Porre

Effectif théorique selon les rôles de l'ouvrage :
17 officiers (3 infanterie, 11 artillerie et 3 Génie-transmissions-Matériel)
46 sous-officiers (resp 10, 29 et 7)
314 hommes (resp 70, 194 et 50)


EQUIPEMENT, Electrique

L'ouvrage est alimenté par le réseau civil, une usine électrique est chargée d'assurer l'alimentation de l'ouvrage en cas de coupure du réseau civil.

L'usine électrique est équipée de trois groupes électrogènes à moteur diesel SMIM 4 cylindres type 4 SR 19 développant 100 CV à 600 t/mn dotés d'un alternateur Ateliers d'Orléans AT-51 fournissant 80 KVA (cos phi de 0,7) en 220V triphasé,

Un groupe auxiliaire CLM 1PJ65 de 8 CV à 1000 tr/mn est doté d'une génératrice Ateliers d'Orléans DD.S.S.P 110V continus (n° 190.290) délvrant 3 kW pour l'éclairage de l'usine et d'un compresseur débrayable destiné au remplissage des bouteilles d'air utilisées pour le lancement des moteurs SMIM.

Alimentation en gasoil : 4 citernes de 11.000 litres

Le refroidissement des groupes électrogènes est assuré par trois bâches à eau de 22.000 litres. La température d'eau était contrôlée par une batterie chauffante permettant le réchauffage de l'air neuf du casernement et un aéro-refroidisseur de marque F. Fouché avec moteur de 11 CV utilisant l'air extérieur.

Le troisième groupe électrogène a été démonté par le Génie en 1961 suite à une avarie de fonctionnement.

Postes "force" :
- 14 ventilateurs de pulsion/extraction totalisant 120 CV installés (mais pas utilisés simultanément, bien sur).
- un monte-charge de 1 tonne Coupé-Hugot au bloc 2, desservant 4 paliers et mû par un moteur AlsThom type LE-2 (n° 143.675).
- un monte-charge de 2,5 tonnes Roux-Combaluzier à deux vitesses desservant 4 paliers et mû par un moteur AlsThom MP-589 de puissance 17,5/4 CV.

Les moteurs d'origine de l'usine électrique portaient les numéros de série suivant :
1 - 540
2 - 541
3 - 539

Alternateurs :
136.183
136.261
136.593
Source(s) :
Liste des moteurs mai 1940 - Association Edelweiss



EQUIPEMENT, Hydraulique

L'ouvrage de Sainte Agnés est alimenté en eau par gravité depuis la source de la Madone de Gorbio, aussi dénommée source du Bausson.
Une conduite desservant aussi le village de Sainte Agnés relie le captage à l'ouvrage ou elle pénètre par l'entrée mixte.
Une conduite spécifique reliant l'entrée aux citernes permet l'approvisionnement de secours par camions citerne.

L'eau est décantée puis stockée dans trois citernes :
- Deux de 29 000 litres dites de réserve
- Une de 28 000 litres destinée au service normal

Deux citernes 'journalières' complètent le stockage
- La première de 2800 litres correspondant à la consommation journalière de la cuisine
- La seconde de 5 600 litres correspondant au besoins journaliers de l'ouvrage, hors armement.
- Les réservoirs de refroidissement d'armes dans les blocs 2 et 3. L'eau nécessaire au refroidissement de l'armement est stockée pour moitié au pied des blocs concernés, l'autre moitié étant stockée en haut des bloc à proximité des pièces concernées. 2 réservoirs de 3.600 litres au B2 et 2 réservoirs de 1.200 litres et un de 800 litres au B3.
- 2 réservoirs de 180 litres aux lavabos
- 1 réservoir de 100 litres au poste de secours

L'eau est traité par CarboChloration avant d'être consommée.
Source(s) :
NARA - Dossier technique de l'ouvrage de Sainte-Agnes
SHD - Carnet d'ouvrage de Ste Agnès



EQUIPEMENT, Mobilier et second œuvre

L'ouvrage est doté de 144 places de couchage pour la troupe, réparties en 6 chambrées de 24 lits (1 pour sous-officiers et 5 pour les hommes).
Du fait du service en trois quart, et du principe de la 'Banette Chaude', les lits utilisés successivement par trois soldats permettent d'assuer le couchage de l'intégralité de l'équipage.
Seuls les officiers ont une chambre à part

Capacités de couchage en lits par catégorie :
8 pour officiers, 24 pour sous-officiers et 128 pour hommes dans le casernement.
5 hommes dans le bloc 1
11 hommes dans le bloc 2
9 hommes dans le bloc 3
13 hommes dans le bloc 4

En pratique on avait un couchage pour deux personnes en rotation.
Source(s) :
SHD - Carnet d'ouvrage de Ste Agnès


Cuisine :
Equipée d'une cuisinière au charbon François Vaillant type 1D-0 pour 350 rations, avec évacuation des fumées par tirage ventilé.

Chauffage :
- assuré de façon principale par la batterie chauffante sur le circuit de ventilation pulsée (eau chaude des moteurs)
- complété par un piquage d'eau chaude des moteurs alimentant 4 radiateurs au poste de secours, 3 aux latrines et 1 au bloc 2.
- il existait par ailleurs un nombre indéterminé de radiateurs électriques de 500 W et 1000 W.


EQUIPEMENT, Transmissions

L'ouvrage de Sainte Agnés est comme tous les ouvrages de la ligne Maginot équipé en matériel téléphonique type TM32.
Le central principal de l'ouvrage est un central à 80 directions composé de trois panneau muraux TM 32 (deux pour 32 abonnés et un troisiéme pour 16 abonnés) ainsi que de deux tables d'exploitation à 14 circuits.

Il était relié à la chambre de coupure de Ste Agnés Village par deux câble de 14 et 6 paires (de là, 14 paires vers le Col de Banquettes en aérien via une BRAS et 14 paires souterraines vers la CC de la Torre).


EQUIPEMENT, Ventilation

L'ouvrage est équipé en ventilation air pur et air gazé. La centrale de filtration principale comprend deux batteries de 6 filtres SP36 chaque.

Les blocs B2 et B3 ont leur propre circuit "air gazé" avec batterie de filtres dédiées (9 au B2 et 5 au B3).

L'ensemble des ventilateur (pulsion ou tirage) sont de marque SW (Schneider-Westinghouse).


ETAT ACTUEL , Etat - utilisation actuelle

Resté propriété de l'état défense, l'ouvrage de Sainte Agnés a été entretenu par l'armée jusqu'en 1990, date de sa cession à la commune de Sainte Agnés


HISTORIQUE, Chronologie

1940 - Le bloc 2 ouvre le feu à partir du 21 juin sur les routes côtières (75mm, 81mm et 135mm) et dés le 22 les mortiers de 75mm du bloc 3 entrent en action pour dégager les avant-postes de Scuvion et Pierre-Pointue dont les dessus sont pris d'assaut par les troupes italiennes.
Le 23 juin, le bloc 3 tire contre des troupes italiennes approchant Menton. Les tirs ne cesseront qu'avec l'armistice et auront forcé l'ennemi à refluer.

Seront tirés 1 201 obus de 75, 234 obus de 135 et 80 de mortiers de 81 mm sans compter les 273 obus de 155 d'une batterie extérieure du 157° RAP, située à proximité de l'ouvrage.

Avril 1961, l'ouvrage de Sainte Agnés est réactivé comme d'autres ouvrages du SFAM dans la crainte d'un débarquement suite au putsch des généraux en Algérie.

1990 - La municipalité de Sainte-Agnès fait l'acquisition de l'ouvrage jusqu'alors resté propriété de l'Etat Défense. Source MinDef

La petite histoire : la gaffe ....

L'un des moteurs de l'usine a explosé lors de la réactivation de l'ouvrage en 1961. Selon la thèse officielle, la foudre est tombée sur l'ouvrage et a entrainé la destruction du moteur en question. Selon une source somme toute bien informée, un responsable du Service des Essences de Nice aurait eu l'idée de stocker de l'essence dans les cuves de l'ouvrage pour protéger le précieux carburant d'un éventuel plastiquage lors du débarquement que le commandement craignait suite au Putsch des Généraux.
L'information ne serait pas passée au niveau des agents du Service Electromécanique qui ignorant cela ont lancé le moteur du fond de l'usine lors de leur visite d'entretien planifiée. Ce moteur aurait alors explosé du fait du carburant inapproprié.
Tout le village l'a entendu et, semble t'il, cela sentait l'essence dans toute la vallée ....
Avec un moteur à explosion, tout est possible

le 22 juin 1940, les mortiers de 75 du bloc 3 ouvrent le feu pour dégager l'avant-poste de Pierre Pointue.
L'ennemi se replie sur la frontière.
Source(s) :
La ligne Maginot-Guide des forts à visiter (page 117)


le 14 mai 1970, un tube de 75 Mle 31 du bloc 2 est transféré au Musée de l'ouvrage du Simserhof.
Source(s) :
La ligne maginot - Ce qu'elle était, ce qu'il en reste - J-Y Mary



HISTORIQUE, Construction

Le marché de construction du gros-œuvre de l'ouvrage est passé à la société BORIE de Paris le 28 Septembre 1931, pour un montant total de 7,5 MF (hors blocs 4-5 et 6 qui n'étaient pas prévus au départ). Ce même marché intègre la construction de l'ouvrage de CASTILLON (7,7 MF), de l'ouvrage intermédiaire de la COTE 902 (3,2 MF) et du petit ouvrage du VALLON de GORBIO (1,1 MF), ces deux derniers étant finalement ajournés. Ce même marché intègre la construction de l'abri du COL des BANQUETTES (1,1 MF) et l'observatoire CORF du MONT OURS (1,3 MF - ajourné).

Le 31 Mai 1932, le projet technique remanié de l'ouvrage est émis par la DTF de Nice (dossier 534/F). Celui-ci s'attire un certain nombre de critiques de la part de l'Inspection Technique des Travaux de Fortification (ITTF) et de la CORF. Les plus importantes portent sur l'absence de surveillance et de protection sérieuse du versant Nord et Est du rocher de Ste Agnès, le flanquement défectueux du bloc Sud (B2) et la dimension excessive de certains locaux intérieurs. Par contre la création proposée de deux postes de tir au Nord (flanquement du rocher vers l'Est) et au Sud de l'ouvrage (flanquement vers le Righi et la montée des Cabrolles) pour couvrir les approches est saluée par la CORF, qui recommande de relier ces deux postes FM, futurs B5 et B6, à l'ouvrage par galerie. Cette dernière recommandation ne sera pas respectée.

Les instances centrales recommandent en particulier la création d'un bloc supplémentaire d'observation côté Est et de défense de l'à-pic (futur B4), recommandation déjà faite par l'ITTF dans son avis précédent du mois d'Octobre 1931 et "oubliée" par la DTF dans ce projet remanié. Moyennant ces amendements importants, le projet est approuvé par DM 3472 2/4-S le 9 Aout 1932.

Les travaux de percement des galeries débutent en même temps courant de l'été 1932. Fin Aout 1932, le gros-œuvre de l'ouvrage est considéré achevé à 5%.

Le projet de réseau de fil de fer barbelé de protection de l'ouvrage est défini et approuvé par la 4° Direction en Juin 1935, sous réserve que la mise en défense du petit tunnel passant sous l'éperon sud du rocher de Ste Agnès soit améliorée. Ce tunnel permet le passage du chemin vicinal montant des Cabrolles, et constitue un risque de contournement des défenses de l'ouvrage. Ainsi, un projet de mise en défense de ce tunnel grâce à une porte blindée défensive est proposé en Avril 1936.

La construction du gros oeuvre s'étale de Juillet 1932 à octobre 1934, l'ouvrage sera achevé en 1938.

L'ouvrage est classé en 1e série des places de guerre par décret du 22 septembre 1933, mais les zones de servitudes initiales - génant le tourisme et les activités locales - furent modifiées deux fois, une première le 18 décembre 1935 et une seconde fois le 26 Avril 1938...
Source(s) :
SHD - carton 2V246, 6V11100


Du 6 au 12 septembre 1937, un nouvel appareil de téléaffichage (SATAS) est expérimenté à l'ouvrage mais non adopté.
Source(s) :
la ligne Maginot, ce qu'elle était, ce qu'il en reste - J-Y Mary (page 155)



DIVERS (Sans critère)

Lors de la réactivation de l'ouvrage en 1961, des personnes tentant de rentrer par effraction dans l'ouvrage des Banquettes ont été vues par le guetteur de la cloche observatoire.... et cueillis aussi vite par la gendarmerie.


Contact et infos touristiques :


Organisation ou association en charge de ce site



Informations pour la visite

Pour les horaires, consultez le site web de la mairie (lien ci-dessus)
Informations touristiques mises à jour le 08/10/2021


Contact :
+33 4 93 35 84 58
+33 6 88 75 70 89
Informations touristiques mises à jour le 08/10/2021

Source(s) :
Site mairie Sainte-Agnés






Fils de discussion



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