Ligne Maginot - GIRAUD Henri, général d'armée



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GIRAUD Henri, général d'armée






Général d'armée GIRAUD Henri Honoré, né le 18 janvier 1879 à Paris, décédé le 11 mars 1949 à Dijon


Général GIRAUD Henri

Général Giraud Henri



Avancement, carrière


1898 - 1900 - Ecole militaire de Saint-Cyr
1927 à 1930 - Officier instructeur à l' École de Guerre
22 décembre 1930 - Promu général de brigade
01 mars 1930 au 18 avril 1934 - Commandant de la zone fron,tiére Algéro-Maroccaine
11 mars 1934 - Promu général de division
18 avril 1934 au 11 avril 1936 - Général commandant la division d'Oran (Maroc)
11 avril 1936 - Promu général de corps d'armée
11 avril 1936 au 3 septembre 1939 - Général commandant la 6° Région Militaire
11 avril 1936 au 3 septembre 1939 - Gouverneur militaire de Metz
3 juin 1939 - Promu général d'armée
3 juin 1939 au 2 septembre 1939 - Membre du Conseil Supérieur de la Guerre
3 septembre 1939 au 15 mai 1940 - Général commandant la 7° armée
15 mai 1940 au 19 mai 1940 - Général commandant la 9° armée
19 mai 1940 au 17 avril 1942 - Prisonnier de guerre
17 avril 1942 - Evadé de la forteresse de Kônigstein.
Consécutivement à son évasion et son retour en France, il poursuit sa carrière en Afrique du Nord puis en métropole, avant de devenir membre du Conseil Supérieur de la Guerre après la libération. Il en devient le vice-président jusqu'à son décès en 1949.


Grand-croix de la Légion d'honneur (25 aout 1940)
Médaille militaire (10 mars 1949)
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs



L'évasion de Koenigstein et carrière politique


Le général Giraud s'évadera de la forteresse de Koenigstein ou il est retenu en tant que prisonier de guerre par les allemands.
A son retour Laval tentera de le convaincre de retourner en Allemagne et de se constituer prisonnier, son évasion 'compromettant la politique qu'il entend mener'. Ce que Giraud refusera. Il sera alors transféré en Afrique du Nord.

Moins fin politicien que le général de Gaulle (1), le général Giraud sera mis en avant par les alliés qui voient en lui un chef idéal pour les forces françaises plus malléable que son concurrent, tout en le tenant à l'écart du pouvoir et sans lui confier de réel commandement.

Giraud et de Gaulle concluront en mai 1943 une alliance qui ne durera de fait que le temps que le premier soit définitivement écarté du pouvoir par le second qui lui reprochait de tout céder aux alliés.
Il organisera - sans en informer de Gaulle - le débarquement de troupes françaises en Corse (11 septembre 1943) qui permettra la libération de l'ile prés de neuf mois avant le débarquement allié en Normandie. Cette opération sera l'élément permettant à de Gaulle de l'évincer définitivement du pouvoir.

Après guerre, Giraud sera élu député de la Moselle mais son idéologie étant en totale inadéquation avec celle de la Quatrième république naissante, il ne conservera ce mandat que quelques mois et n'en briguera pas d'autres.



1 - Au dela des faits avérés, Giraud reconnait lui-même dans ses mémoires avoir été "d'une incompétence, d'une maladresse et d'une faiblesse inconcevables" sur le plan politique.




Sources : generals.dk, wikipedia, encyclopedia universalis, Historia.fr




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