1900 - Entre à l'Ecole militaire de Saint-Cyr
Lieutenant au 2° Régiment de Tirailleurs Algériens
1913 - Promu capitaine
1913 - Officier au 1° régiment d'Infanterie à Cambrai
1915 - Promu commandant
1918 - Promu lieutenant-colonel
1919 - Chef de corps du 1° RI (Cambrai)
1925 - Promu colonel
1927 à 1931 - Commandant de l' École des Chars
13 mai 1931 - Nommé général de brigade
19 aout 1931 au 9 avril 1935 - Commandant de l'ecole militaire de Saint-Cyr
11 septembre 1934 - Nommé général de division
19 avril 1935 au 16 juillet 1937 - Général commandant la 11° Division d'infanterie
16 juillet 1937 - Nomme général de corps d'armée
16 juillet 1937 au 10 mars 1939 - Général commandant la 3° Région militaire
10 mars 1939 au 2 septembre 1939 - Général commandant la 10° Région militaire et Gouverneur militaire de Strasbourg
2 septembre 1939 au 17 mai 1940 - Général commandant le 8° Corps d'armée
17 mai 1940 au 01 juillet 1940 - Général commandant la 7° Armée
Suite à la campagne de France, il prend successivement le commandement de plusieurs Régions Militaires, est nommé Général d'Armée en Juillet 1941 et mis à la retraite en Janvier 1943 après avoir présidé fin 1942 la commission d'enquête militaire sur les événements de la campagne de 1940. Il entre ensuite en résistance et est arrêté par les allemands le 13 Juin 1943 avec son épouse et d'autres officiers à Royat. Emprisonné au camp de concentration du Struthof, il y décède le 14 juin 1944 d'épuisement et de maladie.
Commandant de l’Ecole des Chars de 1927 à 1931, le colonel FRERE prit conscience de l'intérêt de l’arme blindée et de la nécessité de modifier le doctrine concernant son emploi pour la sortir du rôle de soutien à l'infanterie ou elle est cantonnée et en faire une arme autonome. Tout comme ce sera plus tard le cas avec le Col De gaulle, il ne sera pas écouté par une hiérarchie campée sur ses positions.
Dés la déclaration de guerre, il prend le commandement du 8° CA à Strasbourg et le conservera pendant la drôle de guerre, période durant laquelle naitront à plusieurs reprises des divergences entre lui et le haut-commandement.
Le 17 mai, dans le cadre de la réorganisation qui suivit la débâcle de l'armée française, le Général Georges lui confie le commandement des restes de la VIIème Armée et la mission de barrer la route de Pariset de rétablir la liaison entre la VI° armée et la IX°. Malgré tous les efforts faits, le général FRERE ne pourra remplir sa mission devenue impossible.
Il prit fin 1942 le commandement de l'Organisation métropolitaine de l'Armée (OMA) mise sur pied par quelques officiers de Vichy avec la bénédiction de Giraud après la dissolution de l'armée d'armistice le 27 novembre 1942 .
Dans ce cadre, il favorisera les contacts avec l'Armée Secrète de De Gaulle afin d'établir un front commun contre les allemands