étaient établis avenue Aristide-Briand à Arcueil dans le Val-de-Marne. Ils ont produit des
pour l'équipement de la fortification Maginot.
Les ateliers Bariquand sont fondés en 1834 rue Oberkampf à Paris par Jules Bariquand. Rejoint par son fils Emile, ils deviennent Ateliers Bariquands & Fils
Vers 1860, ils sont spécialisés dans les machines à coudre, tondeuses pour coiffeurs et autres systèmes mécaniques.
Ils cessent plus tard la production de machines à coudre et se lancent dans la fabrication de machines outils spécifiques pour l’armement.
À la fin du 19ème siècle, les Ateliers Bariquands & Fils s'associent avec Charles Marre et deviennent Bariquand & Marre. En 1900, il passent sous le statut de société anonyme et sont spécialistes de la fabrication de machines outils et autres dispositifs mécaniques de précision.
En 1904, Charles Marre prend la direction au décès d'Émile Bariquand. Les ateliers deviennent alors la plus importante société de machine-outils française.
Au titre de leurs productions atypiques, on notera des moteurs légers destinés à l'aviation comme celui ayant équipé les avions de Wright en 1909
Moteur Bariquand & Marre
Avion frères Wright
Lors du premier conflit, ils participent à l'effort de guerre et produisent des fournitures de guerre, pièces pour fusils et pour fusées.
La société continue également à fabriquer des tondeuses, des carburateurs pour avions, des machines-outils
Le département machines-outils dont les chiffres sont en constante diminution est cédé en 1927.
A al fin de l'année 1928, l'entreprise déménage au 79, avenue Aristide-Briand à Arcueil (Val-de-Marne). L'ensemble des ateliers de Paris y sera transféré au cours de l'année 1933.
En 1935, Charles Marre âgé de 77 ans transmet ses fonctions à Georges Bariquand, petit-fils du fondateur de l'entreprise.
Lors du second conflit mondial, la société reprend les fabrications d'armements, tout en poursuivant la production des tondeuses et d'appareils de précision.
En 1946, la Société anonyme est transformé en SARL jusqu'en 1948 où elle redevient SA. À cette époque devant la chute des ventes de tondeuses, elle rajoute à ses productions celles de filières et peignes à filer pour l'industrie textile.
Sous la pression d'actionnaires venant de l'industrie électrique et électromécanique, la société se diversifie et s'implique dans le secteur des calculateurs électromécaniques et la fabrication des machines comptables électromécaniques connues par LogAbax (1) est reprise par l'entreprise .
En 1955, l'activité tondeuses est cédée à une entreprise de Thiers et une nouvelle fabrication débute : la machine à justifier et à composer Optype (2), invention de Messieurs Bouffilh et Savigny.
Le 1er juillet 1968, les Ateliers Bariquand & Marre fusionnent avec la Société française des brevets LogAbax et prennent le nom de LogAbax SA.
Cette fusion marque un tournant décisif dans l'histoire de la société qui dés lors se spécialise dans les calculateurs informatiques.
Les années 70 seront prospères mais à la fin des années 80, LogAbax SA connait de sérieuses difficultés financières et se voit poussé par son actionnaire principal à lancer un plan social portant sur un tiers de l'effectif de la société.
En 1981, la société d'informatique italienne Olivetti devient majoritaire en reprenant 65% du capital de Logabax, les Machines Bull (Saint-Gobain Pont-à-Mousson) en détenant 30 %.
Logabax compte alors 1 500 salariés répartis sur trois sites, Arcueil, Toulouse et Meaux.
En décembre 1985, La Société Nouvelle Logabax devient filiale à 100 % d'Olivetti. Olivetti abandonnera progressivement les fabrication Logabax pour écouler ses propres fabrications sur le territoire français.
En décembre 1986, Olivetti-Logabax S.A est admis sur le second marché de la bourse de Paris.
Le nom Logabax disparaitra définitivement quelques temps plus tard.