Les pelotons mobiles de gendarmerie sont institués en 1921 (loi du 22 juillet 1921) en réponse au besoin d'une force de maintien de l'ordre mobile distincte de la gendarmerie départementale embrigadée et par nature statique. Ces unités dotées de missions de police et de maintien de l'ordre devaient permettre d'éviter d'utiliser l'armée et ainsi de laisser cette dernière entière à ses missions de défense du territoire.
Leur mission première est le maintien de l'ordre en tout point du territoire, plusieurs pelotons pouvant être appelés à se déplacer rapidement et à se rassembler là ou des troubles à l'ordre public ont attendus.
Ces pelotons mobiles sont composés de 40 hommes (4 brigades de 10 hommes) sauf en région parisienne ou leur effectif passe à 60 hommes (six brigades de 10 hommes). La circulaire du 15 novembre 1921 fixera les conditions d'affectation des militaires dasn les pelotons de gendarmerie mobile.
Le 9 septembre 1922 parait l'Instruction provisoire sur l’organisation et le service des pelotons mobiles de gendarmerie.
Ce sont 111 pelotons dont la mise sur pied est prévue en 1921, 1922 et 1923. Ceux-ci sont placés sous l'autorité du ministre de la Guerre et rattachés à la gendarmerie départementale.
En 1926, l'ensemble des pelotons mobiles de gendarmerie sont regroupés sous la dénomination de Garde Républicaine Mobile (décret du 10 septembre 1926 relatif au rattachement au budget du ministère de l’Intérieur des crédits destinés à l’entretien de la gendarmerie).
A partir de septembre 1926, pour pallier le souci de commandement se posant dans le cas d'intervention simultanée de plusieurs pelotons, leur commandement échoit au gouverneur de la région militaire dans laquelle ils sont positionnés. Ce dernier a alors à charge d'en organiser l'encadrement hiérarchique (circulaire du 2 septembre 1926).
Les lois des 13 et 16 juillet 1927 et leurs décrets d'application (septembre 1927) modifient la constitution de la Garde Républicaine Mobile en regroupant ses pelotons en légions autonomes dotées de leur propre hiérarchie et dorénavant distinctes de la gendarmerie départementale. Cette nouvelle subdivision de la gendarmerie est placée sous l'autorité du ministre de la guerre.
La circulaire du 21 octobre 1927 confirme la composition et la structure de la GRM.
Dorénavant intégrées dans l'organisation générale de l'armée, les unités de GRM participent en temps de paix au service de la préparation militaire, au service de garnison et à l'instruction des troupes et entrent dans la catégorie des unités d'active constituées dès le temps de paix.
L'idée sous-jacente est de donner une structure de commandement stable à la GR, d'élargir son rôle et de donner aux unités une réelle capacité opérationnelle.
La loi du 31 mars 1928 relative au recrutement de l'armée modifie l'effectif de la GRM qui passe à 15 000 hommes.
En 1930, l'instruction sur le maintien de l'ordre (1 aout 1930) fixe la doctrine et les modalités d'intervention et de maintien de l'ordre qui reste la mission première des GRM en temps de paix.
Le 14 juillet de la même année, la GRM se voit attribuer un drapeau et un étendard décorés de la croix de la légion d’honneur
En 1935, une circulaire parue au bulletin officiel en juin portant sur l'organisation et l'instruction de la GRM voit ses missions évoluer afin de les préparer au missions du temps de guerre.
Le décret du 24 octobre 1935 modifie l'effectif de la GRM qu'il fait passer de 15 000 à 20 000 hommes. Il institue aussi des mesures pour favoriser et accélérer la construction de logements pour les cadres de la GRM. Ces deux mesures sont confirmées par la la loi du 30 juin 1936.
En 1936, la répartition des légions de Gardes Républicains Mobiles sur le territoire est la suivante :
1° légion de garde républicaine mobile - région de Paris.
État-major à Montrouge.
2° légion de garde républicaine mobile - 5°, 9°, 17° et 18° régions militaires
État-major à Joué-les-Tours.
3° légion de garde républicaine mobile - 13°, 14°,15° et 16° régions militaires.
Etat-major à Lyon.
4° légion de garde républicaine mobile - 20° région militaire
État-major à Nancy.
5° légion de garde républicaine mobile - 3°, 4° et 11° régions militaires.
État-major : Nantes.
6° légion de garde républicaine mobile - 1° et 2° régions militaires.
État-major à Abbeville.
7° légion de garde républicaine mobile - 6° et 8° régions militaires
État-major à Reims
8° légion de garde républicaine mobile - 7° région militaire
État-major à Besançon.
Dès 1936, nombre de casernes, casernements, postes et maisons fortes sont construits le long des frontières dans le Nord-Est. Ce déploiement sera marqué par un programme d’équipement portant sur les casernes (quartiers) et les postes fortifiés à construire à la frontière qui sera réalisé en 1937.
Début septembre 1939, l'effectif de la garde républicaine mobile était de 23 000 hommes, elle est alors composée de 14 légions, divisées en 54 groupes, 167 compagnies et elle comptait 492 pelotons.
Ne sont abordés dans ce chapitre que les éléments concernant les unités en place le long de la frontière
Les unités de la garde républicaine mobile affectées à la couverture de la frontière sont déjà en position et renforcent leurs effectifs dès l'alerte du 22 aout 1939. Ce sont seize compagnies comptant 60 pelotons mobiles (PM) qui sont déployés pour cette mission auxquels se rajoutent 30 pelotons supplémentaires dont 6 en réserve générale pour la couverture des 1, 2, 6, 7, 14, 20, régions militaires , soit au total près de 3 000 gardes républicains.
Les pelotons mettent sur pied de guerre les sections de gardes frontaliers composées de réservistes qu'ils ont formées en temps de paix et dont ils assurent l'encadrement et prennent en charge la couverture, le contrôle et ensuite la fermeture de la frontière en collaboration avec les bataillons de douaniers et les bataillons de forestiers déployés sur la frontière.
Les unités de GRM occupent les maisons fortes placées le long de la frontière avec des renforts de gardes frontaliers et assurent la surveillance des dispositifs de mine préparés (DMP). Elles mettent en place les postes de contrôle et d'examen, participent à la collecte de renseignements dans la zone des avants (zone comprise entre la frontière et la ligne principale de résistance formée par les ouvrages fortifiés) et prêtent renfort aux autres unités sur place (GRDI, GRCA...).
Les GRM participant souvent aux coups de mains en territoire ennemi seront souvent au contact de l'ennemi. La participation la plus remarquée de la GRM est celle faite lors de l'offensive de la Warndt où la GRM intégrée dans le détachement avancé du secteur fortifié de Faulquemont formé pour cette occasion combat quelques jours en territoire ennemi avant de se replier.
Le 15 septembre 1939, une fois la mobilisation achevée, les compagnies de gardes frontaliers sont dissoutes et il est procédé à à leur repli. Les postes GRM sont alors exclusivement tenus par un effectif réduit de gardes républicains, les autres positions sont reprises par les compagnies des avancées formés par les régiments d'infanterie tenant la position.
Fin septembre, les gardes républicains sont totalement retirés de la frontière et réintègrent leur pelotons pour assurer missions de contrôle et de police dans la zone des avants.
Le 15 décembre, les missions des pelotons de GRM dans la zone des avants sont suspendues et les unités de GRM se replient vers la zone de l’intérieur avec pour missions le maintien de l'ordre dans la zone des armées et la zone d'étape.
Le 3 février 1940, la GRM est intégralement réorganisée et la numérotation des unités change.
Toutes les unités GRM restées en zone occupée sont dissoutes le 17 novembre 1940 et une partie des effectifs repasse en gendarmerie départementale. Ce même décret sépare définitivement la garde républicaine mobile de la gendarmerie.
Le 9 février 1941, les unités de la GRM présentes en zone libre sont rattachées à l'armée de terre et donnent naissance à 6 régiments sous l’appellation de la Garde, forte de 6 000 hommes.
Le 23 aout 1944, la Garde change de dénomination et devient la garde républicaine. Composée de 9 légions, 19 groupes et 76 escadrons, celle-ci est réintégré dans la gendarmerie par le décret du 14 janvier 1945.
En 1954, la garde républicaine devient la gendarmerie mobile
Ne sont reprises ci-dessous que les unités ayant été affectées sur la frontière et ayant tenu des maisons fortes ou avant poste car, bien qu'elles ne soient pas à proprement parler des unités de forteresse, elles ont le temps de leur mission été placées sous l'autorité des secteurs fortifiés dans lesquelles elles étaient positionnées.
Les autres unités ne sont pas citées.
A sa mise sur pied en 1921, seuls des pelotons sont créés. La GRM compte alors 100 pelotons, 24 en région parisienne et 87 en province. Les pelotons sont dits à pied ou à cheval selon leur dotation en montures.
A partir de 1927, la garde républicaine mobile est organisée en légions, groupes et compagnies, chaque compagnie comptant (normalement) trois pelotons. Un décret fixe comme suit l’organigramme de la GRM :
Légion
Commandée par un colonel, avec un lieutenant-colonel adjoint
Un capitaine trésorier,
Un lieutenant ou capitaine chargé du matériel,
Quatre sous-officiers secrétaires ou comptables.
4 Groupes
Commandés par un chef d'escadron
12 compagnies
Commandées par un capitaine
36 Pelotons
Commandés par un lieutenant ou sous-lieutenant.
De 1927 à 1940, les effectifs de la GRM évoluent grandement et celle ci passe 7 légions, 26 groupes et 84 compagnies en 1932 à 14 légions, 54 groupes et 167 compagnies en 1939, certaines compagnies comptant plus de trois pelotons.
A cette même date, elle compte 285 pelotons à pied, 156 pelotons à cheval et 51 pelotons motocyclistes.
Les pelotons sont numérotés dans l'ordre de leur création et leur numéro est pair pour les pelotons à pied et impair pour les pelotons à cheval ou motorisés, ce qui explique le saut d'un numéro entre chaque peloton d'une compagnie, celle-ci étant en général composée spot de pelotons à pied, soit de pelotons à cheval ou motorisés.
la création des pelotons frontière est actée par une la décision du 22/7/1937 et leur numérotation est supérieure à 500. Ces pelotons dits 'motorisés' sont tous dotés de sidecars.
Ils sont regroupés par trois ou quatre au sein d'une compagnie correspondant à un secteur fortifié.
La 4° Légion de GRM fournit les pelotons frontière de la 20° région militaire , la 7° LGRM ceux de la 6° région militaire.
La répartition de ces unités est données ci-après.
La répartition est donnée dans l'ordre Ouest - Est Seuls sont pris en considération les pelotons motorisés directement en position sur la frontière.
Les positions indiquées sont celles à la mobilisation, elles changeront courant septembre.
Le découpage en secteurs et sous-secteurs est celui en vigueur à la mobilisation. Il diffère du découpage usuellement retenu pour wikimaginot qui est celui en vigueur au 10 mai 1940.
Cette répartition est probablement incomplète et peut receler des erreurs, toute aide est la bienvenue.
7° légion de GRM
Crée par DM 34-938 CD/13 du 25 novembre 1931, basée à Reims
Col Agostini Paul
Seul le sous-secteur de Marville semble avoir été couvert par un peloton frontière provenant de la compagnie couvrant le CF Crusnes
11° Cie
Cne Dupuy Robert Pol
Basée à Briey
PM 531
Lt Pierre Baillieux - Basé à Tellancourt en septembre 39 - Caserné à Longuyon ( Caserne Ardant du Picq )
Peloton de marche à Tellancourt; Postes frontière à Charency-Vezins, Allondrelle, La Malmaison,
Villé-Houdémon, Hussigny; poste de contrôle à Rouvroy-sur-Othain
11° Cie
cf. supra
PM 525
Sous-secteur Arrancy - - Caserné à Biey ( Quartier Igert )
Lt Richard Jacques
Peloton de marche à Longwy gare; Postes frontière à Piedmont, Mont-Saint-Martin, Longlaville,
Saulnes ; Postes de gare à Mont-Saint-Martin et Longwy.
PM 527
Sous-secteur Morfontaine - Caserné à Biey ( Quartier Igert )
SLt Cherchi Séraphin
Peloton de marche à Villers -la-Montagne; Postes frontière à Hussigny et Rédange; Poste de contrôle à Mercy-le-Haut
Le 22 septembre, le PM 527 voit sa zone de couverture s'étendre jusqu'à Saulnes
PM 529
Sous-secteur Aumetz - Caserné à Thionville( Quartier Chevert )
Lt Durand Louis
Peloton de marche à Audun le Tiche; Postes frontière à Ottange et Audun-le-Tiche; poste de
gare à Audun-le-Tiche; poste de contrôle à Audun-le-Roman
1° Cie
Cne Charles
Basée à Thionville
Les pelotons sont répartis d'Ouest en Est sans semble t-il respecter totalement les limites des sous-secteurs.
La répartition ci-dessous est à affiner.
PM 505
Sous-secteur Angevillers (Oeutrange) - Caserné à Thionville( Quartier Chevert )
Lt Durand Louis
Peloton de marche à Audun le Tiche; Postes frontière à Ottange et Audun-le-Tiche; poste de
gare à Audun-le-Tiche; poste de contrôle à Audun-le-Roman
PM 503
Sous-secteur Hettange-Grande - Caserné à Thionville( Quartier Chevert )
Lt Durand Louis
Peloton de marche à Audun le Tiche; Postes frontière à Ottange et Audun-le-Tiche; poste de
gare à Audun-le-Tiche; poste de contrôle à Audun-le-Roman
PM 501 et PM 507 ??
Sous-secteur Elzange
PM 501 caserné à Terville ( Quartier Chevert )
SLt Sauter Charles
PM 507 caserné à Rustroff ( Caserne Battesti )
SLt Meunier puis Lt Dupré (nov 1939)
Encadre le groupe de frontaliers de Merschweiler
2° Cie
Cne Bouchardon André
Basée à Bouzonville
PC à Schrekling le 8 sept 39
201 officiers, sous-officiers et gardes
PM 513 et PM 517
Sous-secteur Elzange (Secteur Nord, cdé par Lt Raspail du PM 513)
PM 513 caserné à Bouzonville ( Quartier d'Assas )
Lt Raspail
PM 517 caserné à Halstroff ( Quartier Fauconnet )
Lt Leduc
PM 511 et PM 515
Sous-secteur Burtoncourt (Secteur centre, cdé par le Cne Bouchardon de la 2° Cie)
PM 511 caserné à Bouzonville ( Quartier d'Assas )
Cdé par ?
PM 515 caserné à Bouzonville ( Quartier d'Assas )
Lt Duval
PM 509
Sous-secteur Tromborn - Secteur Sud aux ordres du GRDI
Caserné à Rustroff ( Quartier Battesti )
PC à Falck, cité ouvrière de la SAHBMB
Commandement Lt ?
3° Cie
Cne Coulin jusqu'au 26 mars 40 puis Cne Lafitte Jean
Basée à Longeville-les-Saint-Avold
PC à Saint-Avold au siège des mines de la Houve
PM 523
Sous-secteur Narbéfontaine
Caserné à Longeville-les-Saint-Avold ( Quartier de la Tour d'Auvergne )
PC à Ham sous Varsberg
AC Hugues
PM 521
Sous-secteur Steinbesch
Caserné à Longeville-les-Saint-Avold ( Quartier de la Tour d'Auvergne )
PC à ?
Lt Coviaux puis Lt vial à compter du 25 décembre 39
PM 519
Sous-secteur Bois des Chênes
Caserné à Longeville-les-Saint-Avold ( Quartier de la Tour d'Auvergne )
PC à ?
Lt Leduc
4° légion de GRM
Créée par circulaire ministérielle 19147 CD/13 du 11 mai 1929, basée à Nancy
Col ?
10° Cie
Cne Robin puis Lt Nivet àc du 1 décembre 1939
Basée à Forbach
PM 549
Sous-secteur Lixing
Caserné à Forbach
SLt Pistre
PM 545
Sous-secteur Leyviller
Caserné à Forbach
SLt Mariani
PM 547
Sous-secteur Saint-Jean-Rohrbach
Caserné à Forbach
Lt Nivet
PM ??
Sous-secteur Kapelkinger
12° Cie
Cdt ?
Basée à Forbach
PM 551 ou 553
Sous-secteur Sarralbe
Caserné à Sarreguemines ( Quartier GRM de Sarreguemines )
Adj Valette (03-39)
PM 553 ou 551
Sous-secteur Kalhausen
Caserné à Sarreguemines ( Quartier GRM de Sarreguemines )
Commandement ?
PM 555
Sous-secteur Bining
Caserné à Sarreguemines ( Quartier GRM de Sarreguemines )
Commandement ?
PM 557
Sous-secteur Legeret
Caserné à Sarreguemines ( Quartier GRM de Sarreguemines )
Commandement ?
15° Cie
Cdt ?
Basée à Wissembourg
PM 541
Sous-secteur ??
Caserné à Lauterbourg ?
Commandé par ?
PM 543
Sous-secteur ??
Caserné à Bitche
Commandé par ?
11° Cie
Cne Ventrillard
Basée à Wissembourg
PM 533
Sous-secteur Climbach
Caserné à Wisembourg
Lt Wecker Emile
PM 535
Sous-secteur Wissembourg
Caserné à Wisembourg
SLt Campan Paul
PM 537
Sous-secteur Schleithal
Caserné à Haguenau
Lt Duret Albert
PM 539
Sous-secteur Lauterbourg
Caserné à Lauterbourg
Lt Duren Adrien
3° puis 8° Cie, à 4 et 5 pelotons moitié à pied, moitié montés. Ils étaient en charge du maintien de l'ordre et du contrôle des points de passage dans la place de Strasbourg, mais pouvaient servir de troupes d'appoint aux unités organiques du SF localement ( 172° RIF et 226° RI).
La ligne principale de résistance étant établie sur le Rhin même, la défense de la frontière est assurée par les troupes de forteresse. De facto, aucun peloton de GRM n'est affecté à cette mission.
Dans ce secteur, un seul peloton non motorisé assure l'encadrement de deux compagnies de gardes frontaliers.
PM 350
Sous secteur Franken, Ill et Position Rhin Amont
Peloton caserné à Saint-Louis
Ce peloton non motorisé a assuré la mise sur pied de 4° et 5° Cie de gardes frontaliers du SD Altkirch (sous secteur Franken).
Dans un premier temps, elle assure la lutte contre le pillage dans la zone avant puis est affectée à la surveillance de la frontière après le 13 octobre.
Lt Escande
8° Cie de la 15° Legion de GRM
12° légion de GRM
Pour mémoire
Pascal Lambert
Service historique de la défense - 34 N 1121
http://garde.rep.mobile.57.free.fr/
lecahiertoulousain.free.fr
Forcepublique, Revue de la SNHPG
répartitions des GRM au 1 janvier 1936
2 messages, le dernier est de Pascal le 02/09/2023