Ligne Maginot - FERRONI Louis Georges Roger, Lieutenant-colonel



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FERRONI Louis Georges Roger, Lieutenant-colonel






Louis Georges Roger FERRONI est né le 14 octobre 1887 à Douai (Nord), fils de Fortuné Francisco Ferroni et de Jeanne Bureau.
Le 29 novembre 1926 il épouse Théodora Rancy.

Affecté à l'Etat-major de l'infanterie du Secteur Fortifié de Thionville à partir du 23 novembre 1936, il assure le commandement du 168° Régiment d'Infanterie de Forteresse à partir du 24 juin 1938.

FERRONI Louis Georges Roger, Lieutenant-colonel

Louis Ferroni



Avancement et carrière


  • 6 octobre 1906 : 2° classe au 124° Régiment d'Infanterie

  • 25 février 1907 : caporal

  • 1 octobre 1907 : sergent

  • 3 juillet 1909 : sergent-fourrier

  • 3 juillet 1913 : sergent-major

  • 6 septembre 1914 : adjudant

  • 20 septembre 1914 : sous-lieutenant au 130° Régiment d'Infanterie

  • 13 février 1916 : lieutenant à TT

  • 20 septembre 1916 : lieutenant à TD

  • 28 juin 1918 : capitaine

  • 25 décembre 1918 : muté au 164° Régiment d'Infanterie

  • 5 septembre 1919 : muté au 1° Régiment de Zouaves

  • 1 octobre 1920 : muté au 43° Régiment de Tirailleurs

  • 30 mai 1922 : muté au 62° Régiment de Tirailleurs

  • 10 février 1924 : muté au 64° Régiment de Tirailleurs

  • 24 décembre 1925 : muté au 168° Régiment d'Infanterie

  • 7 mai 1926 : muté au 97° Régiment d'Infanterie à Landau (Allemagne)

  • 16 juin 1930 : muté au 13° Régiment d'Infanterie

  • 25 juin 1932 : nommé Chef de Bataillon au 168° Régiment d'Infanterie

  • 23 novembre 1936 : Etat-major particulier de l'infanterie du Secteur Fortifié de Thionville

  • 21 mars 1938 : faisant fonction de lieutenant-colonel au 168° Régiment d'Infanterie

  • 24 juin 1938 : nommé lieutenant-colonel

  • 27 juin 1940 : fait prisonnier à Rupt-sur-Moselle

  • 10 juillet 1940 : prisonnier à l'Oflag XB à Ninenburg am Weser

  • 5 octobre 1941 : rapatrié sanitaire. Hospitalisé à l'Hôpital Granges Blanche à Lyon

  • 14 octobre 1941 : admis d'office à faire valoir ses droits à la retraite par limite d'âge

  • 14 octobre 1952 : rayé des cadres de réserve


Citations

  • Ordre 2° CA N° 134 du 30 mars 1915

  • Ordre de la Brigade N° 2 du 18 mai 1915

  • Ordre du CA N° 296 du 30 mars 1916 : "Pendant l'attaque du 28 février a déployé sa section sous un feu violent de bombardement, a repoussé par son feu l'ennemi qui s'avançait sur une localité voisine et l'a obligé à se replier. A organisé la nuit suivante et sous un bombardement contenu toute la lisière NO de sa position avec l'aide de quelques fractions de génie, a par son énergie et son activité obtenu de ses hommes l'endurance et l'esprit de sacrifice nécessaire pour l'accomplissement de sa mission, s'est dépensé sans compter les nuits suivantes pour l'organisation du secteur."

  • Ordre de l'Armée N° 711 du 16 avril 1917

  • Ordre de la 132° DI N° 376 du 2 janvier 1918

  • Ordre général de la 4° Armée N° 1209 du 3 mars 1918

  • Ordre du CA N° 117 du 31 juillet 1918

  • Ordre général de Région de Marrakech N° 3 du 22 janvier 1924

  • Ordre général N° 1 de la 8° Brigade de Marche 1 février 1926


  • Ordre de l'Armée du 19 avril 1948: "Chef de corps remarquable ayant du calme, de l'autorité et beaucoup de bravoure. Sachant se faire aimer et obéir. A formé un régiment dont les trois bataillons se sont magnifiquement comportés au feu, remplissant avec un esprit de sacrifice admirable toutes les missions qui lui ont été confiées, en particulier dans la période du 18 au 21 juin 1940. A réuni autour de lui une poignée d'hommes pour assurer la défense de Tholy le 21 juin 1940, pendant six jours, a ensuite essayé d'échapper aux Allemands en emportant le drapeau de son régiment monté autour de son corps. Epuisé de fatigue et de privations a, avant sa capture, enterré son drapeau en un point où il a été retrouvé".


Notations et témoignages

  • Du LTC commandant le 330° RI (18 octobre 1916) : "Excellent commandant de compagnie, brave, énergique, compétent, qui s'est particulièrement distingué au combat du 4 septembre 1916"

  • Du colonel commandant le 43° RT (21 octobre 1920) : "Très vigoureux, intelligent, énergique, travailleur. D'une très bonne éducation; a très bien administré et instruit sa compagnie. Officier de valeur"

  • Le chef de Bataillon STROUP, Chef de la Mission de Liaison auprès de la 3° Armée Américaine "déclare sur l'honneur que le colonel Ferroni, mon ancien chef de corps au 168° RIF, m'a aidé par tous les moyens et fourni de précieuses indications au cours des années 1943-1944, alors que j'assumais dans la région de Montpellier les fonctions de Chef de Réseau de Renseignements" 3 février 1946)



Blessures de guerre

  • 4 novembre 1914 à Andechy (Somme) : plaie par balle sur cuisse gauche

  • 10 juin 1917 au mont Cornillet (Marne) : plaie sur cuir chevelu et nuque par éclat d'obus

  • 9 septembre 1918 : intoxiqué à la forêt de Courcy

  • 17 juillet 1922 à N'Rim (Maroc) : plaies à la main et à la cuisse droites



Décorations

  • Croix de Guerre avec palme

  • Chevalier de la Légion d'Honneur du 24 décembre 1917

  • Officier de la Légion d'Honneur du 22 décembre 1919

  • Commandeur de la Légion d'Honneur du 25 juin 1941

  • Croix de Guerre des TOE

  • Médaille coloniale avec agrafe en vermeil Maroc en 1925


  • Médaille espagnole de la Paix du Maroc


Rédaction:

Février 2023 : Michel Teiten



Sources:

SHD 8YE 95731




Secteur(s) concerné(s) :SFT




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