HUET René, général

• 17 octobre 1901 : Engagé volontaire pour 3 ans

• 26 octobre 1901 : Elève à l’école spéciale militaire

• 1 octobre 1903 : Promu sous-lieutenant au 29° BCA

• 1 octobre 1905 : promu lieutenant

• 1911 : Admis à l’école de guerre où il est breveté d’Etat-Major

• 27 mars 1911 : Muté au 135° RI

• 24 septembre 1912 : Muté au 14° RI

• 14 janvier 1914 : Muté à l’Etat-Major de la 43° DI

• 1 novembre 1914 : Promu capitaine

• 26 décembre 1916 : Muté à l’Etat-Major de la 170° DI

• 12 janvier 1919 : Muté à l’Etat-Major de la 128° DI

• 25 avril 1919 : Muté à la direction des chemins de fer de campagne

• 21 octobre 1919 : Mission temporaire à Londres

• 25 septembre 1924 : Promu chef de bataillon

• 24 juin 1925 : Muté au 31° RI

• 21 juin 1927 : Muté au 5° RI, et détaché provisoirement au secrétariat général du ministère de la guerre

• 1 mars 1929 : Muté à l’EMJJ secrétariat général du ministère de la guerre

• 24 juin 1931 : Promu lieutenant-colonel

• 25 mars 1935 : Muté au 13° RI et promu colonel au même moment

• 14 octobre 1937 : Nommé au commandement par intérim du SF du Jura et du groupe de subdivision de Besançon

• 23 mars 1939 : Nommé général de brigade

• 2 septembre 1939 : Commande le SF du Jura

• 1940 : Prisonnier de guerre

Ordre général N°13 du 21° C. A. du 18 juillet 1915 :

Officier d’Etat-Major des plus distingués. Est depuis le début de la campagne à l’Etat-Major de la division où il a toujours fait montre de beaucoup de zèle et de dévouement. A fait des reconnaissances très périlleuses avec son sang-froid et son calme coutumiers. Vient de donner de constantes preuves de courage et de dévouement pendant la dure période de combats où la division est engagée depuis plus de 6 semaines.

Ordre général N°114 de la 43° DI du 23 mars 1916 :

Officier d’Etat-Major d’un sang froid remarquable, toujours prêt à marcher avec le plus complet mépris du danger. Au cours des combats du 10 au 20 mars 1916 a été une aide précieuse pour le commandement en exécutant sous un bombardement d’une violence inouïe la reconnaissance détaillée des positions les plus avancées. Chargé d’assurer la liaison avec un commandent d’attaque a montré au cours de cette délicate mission, les plus belles qualités de jugement et de sens tactique.

Ordre général N°50 R. du 1° C. A. du 14 juin 1918 :

Au cours des opérations du 28 mai au 4 juin 1918, s’est distingué par son sang froid et sa bravoure, a fait plusieurs reconnaissances périlleuses en particulier celle du 4 juin au matin, où il a rapporté les renseignements les plus utiles, ce qui a permis au commandement d’éclaircir une situation quelque peu embrouillée par le mélange des unités.

Ordre général N°71 de la 170° DI du 3 septembre 1918 :

Toujours volontaire pour les reconnaissances et les missions périlleuses, s’est au cours de la bataille des 15 et 16 juillet affirmé une fois de plus comme un officier de haute valeur et de courage exceptionnel. A guidé, sous un violent bombardement, des groupes envoyés en renfort sur la ligne de feu.

Ordre général N°124 du 21° C. A. du 29 novembre 1918 :

Officier de haute valeur qui, sans arrêt depuis le début de la campagne, a été un aide précieux pour ses chefs par sa puissance de travail et son sens tactique au cours des durs combats de Champagne du 26 septembre au 6 octobre 1918. Envoyé à plusieurs reprises en reconnaissance, s’en est acquitté avec entrain et sang-froid, possédant un sens juste du terrain et de la situation : a rapporté au commandement des renseignements très précis et très importants.

• Croix de guerre

• Chevalier de la légion d’honneur - 16 juin 1920

• Officier de la légion d’honneur - 29 décembre 1932

Hugues Schibi

SHD – 13 YD 1304