51 - BUSSIERES

Pour sa partie active, le PC était doté de deux chambres de tir totalisant quatre mitrailleuses Hotchkiss 8mm.

Le cout de construction de l'ensemble PC a été de 123 500 Frs 1935
Source(s) :
Polycopie d’un document original non daté, « un exemple des fortifications MOM en secteur faiblement fortifié, S.F. Bas-Rhin", archives J.L. Burtscher.

L'abri actif de la ferme Bussières est composé d'une longue alvéole voutée à toiture en béton armée et dont l'intrados est composée, en coffrage perdu, de tôles cintrées. Aux extrémités, l'abri est prolongée de deux chambres de tirs pour deux mitrailleuses chacune. Les entrées sont situées au niveau des chambres de tirs.
Source(s) :
A. SCHOEN, association des Gardiens du Rhin, 02/2022

PC du sous-quartier Bussieres (Quartier Robertsau)

Poste de commandement du centre de résistance Robertsau
Source(s) :
Carte mentionnant les limites des centre de résistances, des quartiers, des sous-secteurs et du secteur et des postes de commandement, SHAT, dossier SFBR.

Serait le PC de l'une des sections de la CM3 - 1° Bon - 172° RIF

Pas d'arrivée de cables téléphoniques souterraine ni de traces d'installations fixes

2013 - Le PC est vide de tout équipement - Ouvert et visitable
2022 - L'abri reste dans un état très correct. Il mériterait d'être protégé et valorisé dans le cadre d'un parcours patrimoniale d'ensemble à l'échelle du quartier de la Robertsau.
Source(s) :
Etat 2022 - A.SCHOEN, association des Gardiens du Rhin, 02/2022

Construction en 1935
Source(s) :
Polycopie d’un document original non daté, « un exemple des fortifications MOM en secteur faiblement fortifié, S.F. Bas-Rhin", archives J.L. Burtscher.

Sur le sous-secteur de Strasbourg, il y avait de nombreux postes de commandement mais la majeure partie était installée dans des bâtiments civils. Ils disposaient systématiquement de locaux à l'épreuve des bombardements, ceux-ci étant généralement intégrés dans des caves. Il y a des cas ou les locaux à l'épreuve étaient des abris de défenses passives (école Mermoz à Schiltigheim, école du Stockfeld). Des postes de commandement ont été construits spécifiquement à cet usage. C'est la cas, pour ne citer que ceux de la ligne principale de résistance, de celui de la caserne Desaix qui a aujourd'hui disparu.

Il y avait également des abris actifs qui étaient intégrés à une ligne de défense, participant ainsi à la couverture des intervalles par leurs armements. Ce sont des constructions qui disposent de locaux qui abritaient du personnel ou un poste de commandement auxquels sont annexés une ou plusieurs chambres de tir pour des armements « actifs ». Les armements actifs de ces construction sont des mitrailleuses, qui contribuent à interdire le franchissement de la ligne de résistance. Les armements « passifs » correspondent aux armes qui assurent la défense rapprochée de la construction. Ce sont des fusils-mitrailleurs ou des armes individuelles dont tout abri passif possèdent.

Ces abris actifs sont une spécificité du secteur fortifié du Bas-Rhin que l'on ne retrouve que très rarement ailleurs. Sur le territoire de Strasbourg, il en existait quatre, un situé près de la ferme Bussières (Robertsau), un situé à proximité de la caserne Desaix en bordure du Petit-Rhin (port du Rhin), un à l'Oberjaegerhof (sud de la Ganzau) et un sur la colline de Hausbergen près du fort Foch (Niederhausbergen). Celui du port du Rhin est enfoui dans une décharge, non loin de la clinique Rhéna et il ne nous a pas été possible, récemment, de le retrouver (démoli dans le cadre de la construction de l'avenue du Vitry le François?).
Source(s) :
A. SCHOEN, association des Gardiens du Rhin, 02/2022