MONT des WELCHES - X25

La défense rapprochée de l'abri du Mont des Welsches était assurée par :
- 4 créneaux de façade pour FM 24/29
- 2 créneaux de porte pour FM 24/29
- 2 cloches GFM type A (mortier de 50 et FM 24/29)

L'abri est initialement nommé "abri Nord-Ouest du WELSCHENBERG". Le nom est simplifié et francisé après 1933.

Le numéro d'abonné de l'abri au réseau téléphonique de la fortification Maginot était 656
Source(s) :
SHAT - Carton 33N14

Un document de la III° Armée de septembre 1937, indique que l'abri servait de lieu de stockage de matériel pour la 9° CM et la 3° Cie d'Engins du III/164° RIF.
Le point de convocation pour les réservistes B1 de cette compagnie était la gare de Dalstein.
Source(s) :
SHD - 29N116

L'abri était alimenté depuis le réseau de distribution HTA civil par un transformateur extérieur.
Il était secouru par sa propre usine électrique dotée de deux groupes électrogènes à moteur SUPDI type 1SAE fournissant 9 KVA chacun en 220V triphasé avec neutre.

L'électricité était utilisé pour assurer l'éclairage, la ventilation et le pompage de l'eau du puits
Source(s) :
Génie - Equipements des abris et casemates

2004 - L'abri est propriété de la commune de Kemplich
Il a fait l'objet d'une campagne de récupération des métaux et a été dépouillé de la quasi totalité de ses équipements.

Après le repli des troupes d'intervalle du 164° RIF le 13 Juin 1940, l'abri est occupé par de petits détachements envoyés soit de l'ouvrage du COUCOU, soit de celui du MONT des WELCHES. A partir du 17 Juin, l'équipe d'occupation est issue de ce dernier ouvrage car les allemands sont sur les arrières de la LPR et il ne serait pas raisonnable de faire déplacer une équipe à partir du COUCOU.

Le 20 Juin, le groupe de combat (2 sous-officiers et 13 hommes) ne répond plus aux appels téléphoniques du PC du MDW. L'ouvrage ne s'inquiète pas particulièrement et attribue cela à une panne de réseau, d'autant que l'abri semble toujours occupé et que les allemands ne s'en approchent pas.

Le 23, l'ouvrage constate que les allemands ont coiffé l'abri et installé des armes sur son périmètre immédiat. Force est donc de considérer l'abri comme perdu.

Le 25 Juin 1940 à 14h, donc après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, un groupe d'officiers de l'ouvrage, accompagnés d'officiers allemands, va à X25 pour vérifier la situation dans l'abri. On trouve l'abri proprement fermé à clé. Utilisant les clés de secours, le groupe y entre, et constate le parfait état intérieur, armes en place, mais... vide d'occupants !. Aucune trace de lutte et confirmation des allemands qu'ils n'ont pas été dérangés là… Donc force est de constater le départ ancien de l'équipage temporaire, qui sera officiellement noté comme déserteur dans les compte rendus ultérieurs.
Source(s) :
SHD - 34N156 - JMO de l'ouvrage du MONT des WELCHES.

Le plan d'implantation général de l'abri est approuvé par la CORF le 23 Décembre 1929 (approbation 349/CORF de l'ensemble des abris Moselle-Nied)

Le marché de construction du gros-œuvre a été attribué par adjudication, comme pour l'ensemble de la tranche Bousse-Coucou, à la société GIANOTTI de Paris le 20 Décembre 1929, pour un montant de 1,84 MF.

Fin septembre 1931, le gros-œuvre est considéré achevé (stade A). Le goudronnage des surface externes est en cours.

Cet abri de surface est le premier à voir son projet relatif à la ventilation être établi. Cela donnera l'occasion de quelques échanges avec les organismes centraux (STG et Direction du Matériel du Génie). Ce projet est approuvé le 2 Avril 1932 et servira de modèle pour les abris similaires du Nord-Est.
Source(s) :
SHD - carton 6V11100, 2V242