Secteur Fortifié
SFSA - SF Sarre
Quartier
Haut Poirier (2 / 133° RIF)
Maître d'ouvrage
MIL - CORF
Constructeur
Entreprises civiles
Coordonnées
49.050641 - 7.167709
Validité information
Verifié
Niveau de réalisation en 1940
Construit
Plan sommaire
Notes et informations
ARMEMENT, Infanterie
Bloc 1 : Casemate d'infanterie
- 1 créneau AM (remplacé par un jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31)
- 2 cloches AM
- 2 cloches GFM B (dont une équipée d'un périscope J2)
B2 : Casemate d'infanterie
- 1 tourelle pour 2 AM
- 1 cloche GFM B
B3 : Casemate d'infanterie et entrée
- 1 créneau jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 interchangeable avec un canon de 47 mm AC sur birail
- 1 créneau jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31
- 1 créneau AM (remplacé par un jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31)
- 1 cloche AM
- 2 cloches GFM B (dont une dotée d'un périscope J2)
B4 : Entrée de type réduit et issue de secours, greffée sur l'égout visitable
- 3 créneaux pour FM
Selon le projet initial, l'ouvrage du Haut Poirier aurait du être un ouvrage d'artillerie. Dans les faits seuls seront construits les blocs d'infanterie et les blocs d'artillerie seront reportés en deuxième cycle, donc non construits.
L'ouvrage aurait du en supplément à ceux existants être doté des blocs suivants :
En 2° cycle
- Une entrée Hommes (EH) - B8
- Un bloc tourelle de 75/33 - B4
et en 3° cycle
- Un bloc pour tourelle de 75 - B5
- Un bloc pour tourelle de 135 - B6
- Une casemate d'artillerie à trois 75/32 - B7
- L'entrée Mixte (EM) - B9
DENOMINATION, Dénominations alternatives
Le numéro d'abonné de l'ouvrage du Haut Poirier au réseau téléphonique de la fortification Maginot était O 220
Source(s) :
Schéma des liaisons du commandement - Secteur de Rohrbach
Observatoires d'artillerie O 83 (Bloc 3) et O 84 (Bloc 1)
La numérotation allemande de l'ouvrage était Werke 434, les blocs étant numérotés a, b, c
EFFECTIF, Commandement et/ou unité
L'équipage théorique de l'ouvrage est composé de 158 hommes et 3 officiers principalement issu des 133° RIF, 66° RAP et du 208° Bon du Génie de Forteresse.
L'équipage effectivement présent le 02 sept 39 est de 7 officiers pour 160 hommes.
Cdt ouvrage : Cne Joanin GAMBOTTI
Major d'ouvrage : Lt METTRAY, puis S-Lt Louis DINOT
Génie : Cne Pierre SILVY
Santé : Med-Lt KENNEL
Aumonier : Pierre KASTEL
- Bloc 1 : S-Lt Michel ISNARD
- Bloc 2 : S-Lt André SCHIMBERG
- Bloc 3 : S-Lt DINOT, puis Lt Robert BONHOMME en mars 1940
- O 83 (Cloche J2 du Bloc 3) : Lt BANON
- O 84 (Cloche J2 du Bloc 1) : Lt KIEFFER
Bloc 3 : Adj Gouraud, Sgt Beauverger, Sgt Avare, CCh Schoeb,
EQUIPEMENT, Electrique
L'ouvrage était relié au réseau civil. En cas de disparition de ce dernier, son usine électrique équipée de groupes électrogènes à moteur SMIM 3 SR 19 à trois cylindres développant 75 CV
EQUIPEMENT, Transmissions
L'ouvrage du Haut Poirier était doté d'un central téléphonique à 64 directions composé de deux panneaux TM 32 muraux pour 32 abonnés et d'une table opérateur TM 32 à 14 circuits.
Les blocs 1 et 3 étaient dotés d'une antenne TSF en façade
ETAT ACTUEL , Etat - utilisation actuelle
L'ouvrage a été cédé par l'état défense à la commune d'Achen en 2001.
Il a été un temps régulièrement visité et pillé puis clos.
Depuis avril 2018 l'association AMEPA (Association pour la Mémoire et le Patrimoine de ACHEN) s'occupe de l'ouvrage
2019 - Des travaux sont actuellement en cours pour permettre une ouverture officielle.
HISTORIQUE, Chronologie
le 14 juin 1940 à 16 heures, le lieutenant-colonel BERTRAND (133° RIF) téléphone au capitaine GAMBOTTI pour l'informer du repli, de l'arrivée du CB JOLIVET et pour lui préciser sa mission: a) rester à son poste de combat; b) protéger le mouvement de repli; c) tenir la position jusqu'à la limite des moyen. Dans l'après-midi, le commandant JOLIVET se présente à l'ouvrage et prend le commandement des casemates et de l'ouvrage du sous-secteur.
le 15 juin à 3h30, un motocycliste du 133° RIF apporte le contrordre au capitaine GAMBOTTI : repli de l'équipage d'ouvrage et des cinq casemates attenantes le 17 Juin à 22h pour rejoindre le gros du régiment.
- le 15 juin à 17h30, le sergent LARROUY, venu en liaison à l'ouvrage, rentre à la casemate d'Achen nord, porteur des ordres du commandant JOLIVET. L'antenne radio du bloc 3 est détruite par un obus allemand : elle est réparée dans l'après-midi. Vers 19h30, le Lt CARAMAN du WELSCHHOF vient au liaison à l'ouvrage et l'informe de l'ordre du 43° CAF de préparer la destruction des ouvrages du SF Rohrbach en cas de repli. L'ouvrage et les casemates envoient des détachements faire "volume" le long de la Sarre. Dans la nuit, les premières infiltrations allemandes se déroulent dans les bois entre WITTRING et GRAND-BOIS.
- 16 Juin 1940 : Dans la matinée, le groupement d'ouvrage et casemates demande à être rattaché au 43° CAF. Vers 10h, le Cne SILVY fait détruire le transformateur d'alimentation électrique par l'arrière. A 13h40, premier blessé de l'ouvrage : le soldat BAUDOUIN, est touché au bras par un éclat d'obus dans sa cloche du B1. Durant toute la journée, le CB JOLIVET d'une part, et le Cne GAMBOTTI d'autre part, vont tenter de joindre le 43° CAF pour réponse à leur demande, sans succès. Les patrouilles envoyées vers l'arrière pour reconnaitre le parcours de repli du lendemain (Achen-Etting-Rahling) sont prises à partie par des tirs. Côté avant, l'ennemi arrive au contact du village d'Achen dans la soirée.
- 17 Juin : Une liaison prise à 7h15 avec l'ouvrage voisin de WELSCHOFF confirme que les ordres dans les autres ouvrages du secteur voisin est de tenir sur place et que de l'avis du Col BONLARRON (SIMSERHOF), il serait "préférable" (sic) que le groupement du HAUT-POIRIER reste sur place. L'ouvrage demande à nouveau son rattachement au 43° CAF, sans que cela ne soit clairement tranché. A 10h15 pourtant, le CB JOLIVET confirme par un ordre formel que le repli est toujours prévu à 22h et en définit les modalités d'application ! On ne passera plus par Rahling, dont il est clair que la voie est coupée, mais par la forêt des Vosges... A 12h30, l'annonce de la demande d'armistice conforte le commandement de l'ouvrage de rester sur place dans son attente, d'autant que l'ordre de repli reçu devient inapplicable du fait de l'arrivée des allemands sur l'arrière de l'ouvrage en provenance de la trouée de la Sarre. Révisant sa position et son ordre précédent à 13h, JOLIVET donne l'ordre de surseoir au décrochage. Par ailleurs, ordre est donné à toutes les patrouilles extérieures de revenir. L'heure de l'enfermement est arrivée...
- La journée du 18 Juin est plus calme.
- 19 Juin : l'étreinte se ressert. Une patrouille commandée par le Lt BONHOMME va au casernement d'Achen pour y récupérer ce qui peut l'être. Les allemands sont en masse dans le Grand Bois et tirent sur la patrouille qui doit se réfugier à la casemate Nord d'ACHEN, puis rentre à l'ouvrage lors d'une accalmie. L'ouvrage tire sur le boyau d'accès arrière de la casemate de GRAND-BOIS, utilisé par l'ennemi. Les Allemands prennent Etting.
- 20 Juin 1940 : Dans l'après-midi, l'ennemi s'installe en masse sur les hauteurs Etting-Schmittviller-Singling en arrière de l'ouvrage. L'ennemi est à Rohrbach et s'installe sur les arrières de la ligne. Les premières pièces d'artillerie font leur apparition sur la croupe Etting-Rahling et autour de Kalhausen. Dans la nuit le Génie de l'ouvrage (Cne SILVY) réquisitionne tous les réveils pour les convertir en retardateurs programmable de déclenchement des destructions. L'ouvrage est préparé pour destruction.
- Le vendredi 21 juin 1940, les Allemands attaquent le HAUT-POIRIER par le sud (arrière de l'ouvrage). L'ouvrage est pris à partie par un régiment de la 262 ID du Gal Theissen. Des canons de 150mm placés à 2200m de distance à Etting et Kalhausen tirent à partir de 15h directement sur le créneau arrière du bloc 3 (cr AM, armé d'un JM d'exercice en attendant la livraison cette arme).
Parallèlement, la chambre de tir ouest de la casemate NO d'ACHEN est elle aussi prise à partie. Le mur de la caponnière Est finit par être percé, mais l'équipage s'emploie à colmater le trou.
Ce bombardement est complété par des tirs d'obus fumigènes pour masquer l'approche de l'infanterie. Un canon PAK léger placé à courte distance est néanmoins neutralisé à l'aide du mortier de 50 de cloche GFM du bloc 1, bricolé par le Génie de l'ouvrage car ayant été livré sans son support.
L'ouvrage et ses casemates côté Est tirent vers le WELSCHHOF car le Cne LHUISSET pense l'ouvrage attaqué par l'arrière.
L'ouvrage est dépourvu d'armement d'infanterie significatif tirant vers l'arrière - même la tourelle est dans la pente côté avant et ne voit pas les arrières - et de tout soutien d'artillerie. Par ailleurs les tirs du Bloc 1 dans la direction arrière sont gênés par un tas de gravier abandonné là par le Génie.
Vers 17h, le bloc 4 (IS) est pris à partie et des éléments ennemis atteignent le pavillon de temps de paix de l'ouvrage, où ils sont arrêtés par les feux.
Cette attaque ayant été bloquée, les tirs tendus d'artillerie allemands - non contrebattus - reprennent à 17h30. A 18h20, le mat du projecteur du B3 est sectionné par un obus, entrainant la chute du projecteur dans le fossé. Les tirs percent le béton sous le jumelage de mitrailleuses arrière du bloc 3 vers 18h30 ou 19h selon les sources. A 18h45, un obus de 150 mm perce le créneau de jumelage, et entre dans la chambre où se trouvaient 300 obus de 47 mm et les 500 bombes du mortier de cloche qui explosent à leur tour. A ce moment, l'équipage du bloc était descendu à l'abri à l'étage inférieur pour se nourrir, et seulement trois sous-officiers étaient resté dans la chambre de tir, ainsi qu'un (ou deux ?) deux hommes dans la cloche GFM. L'explosion de ces munitions tua les 3 hommes restés sur place (le sergent BEAUVERGER, le caporal-chef SCHOEB et l'adjudant GOURAUD) et blessa l'occupant de la cloche (Sgt Michel AVARE *), qui put rejoindre l'étage inférieur. Le bloc 3 est évacué, et mal protégé par les casemates côté est (l'arme mixte "Ouest" de la casemate d'ACHEN Nord-Ouest), seul à même de protéger les approches du B3, est neutralisée à 19h30...). Dans ces conditions, il est choisi de faire un barrage en pied de bloc pour parer une éventuelle entrée de l'ennemi.
A 21h30 (20h selon d'autres sources que le JMO), un conseil de défense de l'ouvrage se tient entre les officiers. Il conclut que la résistance est inutile, l'ouvrage ayant rempli sa mission, et la neutralisation du B3 permettant à l'ennemi d'entrer dans l'ouvrage et d'y tuer tout l'équipage en y jetant des gaz. Le commandement se résout à la reddition, et le drapeau blanc est hissé à 22h00. La reddition du HAUT-POIRIER entraine de fait celle des 5 casemates sous le même commandement du CB JOLIVET. Une cérémonie religieuse en hommage aux trois morts de l'ouvrage est organisée à minuit dans la soute à munitions de l'ouvrage, en présence des deux plénipotentiaires allemands venus vers 22h discuter des conditions de reddition.
- 22 Juin 1940 : les allemands se présentent à l'ouvrage à 4h15 pour préciser aux défenseurs qu'ils sont bel et bien prisonniers. L'ouvrage est alors évacué sans sabotage ** et rendu dans l'heure suivante. L'équipage est transféré à Gersheim puis Sarreguemines pour partir en captivité.
L'ouvrage est réparé dans les années 1950-1955 et est entretenu jusqu'en 1970.
Nota
* selon le rapport Silvy, il y avait deux occupants dans la cloche.
** le fanion de l'ouvrage et certains documents son cependant incinérés
Source(s) :
SHD - 34N134 - Extrait du JMO de l'ouvrage - 11 Juin-21 Juin
Rapport du Cne Pierre SILVY.
BRUGE - "faites sauter la ligne Maginot" pages 423 et 424
BRUGE - "On a livré la Ligne Maginot" page 7-8
Sergent Paul Joseph Marie BEAUVERGER
Mort pour la France le 21-06-1940 (Achen, 57 - Moselle, France)
Né(e) le/en 08-09-1915 à Pleumeur-Gautier (22 - Côtes-d'Armor (ex-Côtes-du-Nord), France)
24 ans, 9 mois et 13 jours
Carrière
Statut militaire
Unité 133e régiment d'infanterie de forteresse (133e RIF)
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué au combat
Source(s) :
Sources
Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 16707
Caporal-chef Marcel François SCHOEB
Mort pour la France le 21-06-1940 (Achen, 57 - Moselle, France)
Né(e) le/en 19-11-1917 à Paris (75 - Paris (ex-Seine), France)
22 ans, 7 mois et 2 jours
Carrière
Statut militaire
Unité : 133e régiment d'infanterie de forteresse (133e RIF)
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué au combat
Source(s) :
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 153732
Adjudant Henri Armand François GOURAUD
Mort pour la France le 21-06-1940 (Achen, 57 - Moselle, France)
Né(e) le/en 11-02-1912 à St Nazaire (44 - Loire-Atlantique (ex Loire-Inférieure), France)
28 ans, 4 mois et 10 jours
Carrière
Statut militaire
Unité : 133e régiment d'infanterie de forteresse (133e RIF)
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué au combat
Source(s) :
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 198527
HISTORIQUE, Construction
L'ouvrage du HAUT-POIRIER fait partie des ouvrages "Nouveaux Fronts" du plateau de Rohrbach et marque l'extrémité ouest du tronçon fortifié de la RFL. Son projet d'origine prévoyait un ouvrage mixte relativement important. Le plan de masse de l'ouvrage (dossier 847/S) est arrêté en mars 1934 et approuvé en Mai, mais la décision de ne construire en 1er cycle que les blocs d'infanterie entraine une reconception de l'ouvrage.
Le plan d'implantation général - dossier 1793/S - de ce 1er cycle est présenté par la DTF de Strasbourg (20° Région Militaire) le 5 juin 1934 et ce projet est approuvé par le ministère le 12 Octobre 1934 (DM 6646 2/4-S). L'ouvrage est divisé en 3 cycles : le premier intègre les blocs d'infanterie avant, les communications afférentes et un casernement, le 2° cycle une tourelle pour CO 75mm additionnelle greffée sur les galeries existantes, et le 3° cycle plusieurs blocs d'artillerie (deux tourelles - 75mm flanquement gauche et 135mm frontale - et une casemate de flanquement pour 75mm à droite) et les entrées arrières. Les blocs de 1er et 2° cycle sont sommitaux et bénéficient de galeries peu profondes par économie alors que le 3° cycle est à contrepente et ses galeries sont plus basses : la liaison entre ces cycles se fera donc par un monte-charge sur la galerie principale permettant de rattraper la différence de niveau.
Ce plan d'implantation prévoit l'utilisation de cuirassements de type "anciens fronts" tel que les cloches GFM A ou JM sans aucune tourelle mitrailleuses. Le général Belhague, bien que validant ce plan d'implantation prévient tout de même la DTF de l'arrivée de nouveaux cuirassements (GFM B, cloches AM, tourelle 2xAM) qui devront être intégrées dans les plans d'implantation de détail de chacun des blocs.
L'ouvrage est livré en 1938 selon le cartouche apposé en façade.
Mais les choses n'en restent pas là et donneront lieu à un échange d'une raideur pour le moins inhabituelle dans le monde feutré des hauts états-majors : courant 1938, la 20° Région décide de faire construire sur crédits de Main d'Œuvre Militaire - qui n'étaient au départ pas prévus pour cela ! - une issue de secours en extrémité de l'égout, sans en faire part ni à la Direction du Génie, ni à l'EMA, et sans faire référence à ces travaux dans les rapports d'avancement pour 1938. Le Génie finit par découvrir avec stupéfaction le pot au roses à l'automne 1938 et fait part de sa totale désapprobation au commandement de la 20° Région et à l'EMA. Circonstance aggravante au problème de fait accompli, cette nouvelle composante est construite en protection légère (résistant au 130mm alors que l'ouvrage est conçu pour encaisser du 300mm) et ne dispose d'aucune défense intérieure pour prévenir une éventuelle intrusion ennemie. Cela enfreint toutes les règles de base de la construction CORF.
Endossant le mécontentement de la direction du Génie, l'EMA écrit le 24 Septembre 1938 au général commandant la 20° Région (Nancy) nouvellement nommé, le Gal HUBERT (un ancien de la CORF qui n'y est pour rien puisque cette "initiative" a été lancée sous l'ère de son prédécesseur, le Gal RÉQUIN), pour lui signifier le mécontentement général et pour lui intimer l'ordre de ne plus manquer de faire part au ministère de toute initiative touchant aux organisations CORF. Deux mois plus tard, la 4° Direction (Génie) en rajoute une couche en ordonnant l'ajout d'un DMP dans la galerie de l'égout et l'installation d'une porte blindée défensive en pied de bloc issue de secours.
L'occupant allemand envisagera de modifier l'ouvrage en y rajoutant deux blocs supplémentaires, ce projet de retournement ne verra pas le jour.
Source(s) :
SHD - 9 NN 4 458 (Archives Russes - nouveaux fronts Rohrbach)
7 N 3824 (EMA - travaux MOM en 20° RM)
Au 8 avril 1938, les 2 JM du Bloc 3 ont été livrés et stockés dans l'ouvrage.
Le reste de l'armement n'a pas encore été livré : 2 AM sous cloche et 1 AM sous béton (Bloc 1), 2 AM sous tourelle (Bloc 2) et 1 AM sous cloche, 1 AM sous béton et 1 AC47 (Bloc 3) manquent encore.
Source(s) :
SHD - 29N121
Contact et infos touristiques :
Organisation ou association en charge de ce site
Informations pour la visite
L'ouvrage peut être visité sur demande.
Informations touristiques mises à jour le 01/01/1970
Contact :
Tel : +33 7 77 36 61 77
Courriel : achen-patrimoine@outlook.fr
Informations touristiques mises à jour le 07/10/2021
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