Secteur Fortifié
SFV - SF Vosges
Sous Secteur
Langensoultzbach
Maître d'ouvrage
MIL - CORF
Constructeur
Entreprises civiles
Coordonnées
48.997286 - 7.774800
Validité information
Verifié
Niveau de réalisation en 1940
Construit
Notes et informations
ARMEMENT, Infanterie
Le bloc 1 ou bloc Ouest:
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuse Reibel
- 1 créneau pour jumelages de mitrailleuse Reibel ou canon antichar de 47 mm
- 2 cloches GFM type A
Le bloc 2 ou bloc centre:
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuse Reibel
- 1 créneau pour jumelages de mitrailleuse Reibel ou canon antichar de 47 mm
- 2 cloches GFM type A
Bloc 3 ou bloc Est:
- 1 cloche observatoire d'artillerie VDP (Vision Directe et Périscopique)
- 2 cloches pour jumelages de mitrailleuse Reibel
- 1 cloche GFM type A
Bloc entrée :
- 2 créneaux pour fusil mitrailleur
CONSTRUCTION, Mission, ou Fonction de l'objet
La cloche VDP (O12) travaillait au profit de l'Ouvrage du Four à Chaux
CONSTRUCTION, Phase ou tranche de construction
En second cycle, l'ouvrage aurait du être doté d'une tourelle de mortiers de 81mm et de deux entrées sur l'arriére
DENOMINATION, Indicatifs et n° d'abonné
Le numéro d'abonné au réseau téléphonique de la fortification Maginot du petit ouvrage de Lembach était O 550
L'indicatif de l'observatoire VDP du bloc 3 pour l'artillerie était O 12
EFFECTIF, Commandement et/ou unité
L'effectif théorique du petit ouvrage de Lembach était de 4 officiers et 58 hommes principalement issus du 165° RIF
Cdt de l'ouvrage : Cne Drouin
Off. Adjoint : Slt Allonas
Cdt le Génie : Lt Ferrandon puis Padovani
Bloc 1 : ?
Bloc 2 : Lt Schoen
Bloc 3 : Lt Champenois Roger
Entrée : ?
EQUIPEMENT, Electrique
L'usine électrique était équipée de deux groupes électrogènes moteur Renault de 40 CV
ETAT ACTUEL , Etat - utilisation actuelle
L’ouvrage est propriété privée.
Le PO est entièrement verrouillé. Sa visite ne présente pas d'intérêt, il est vide de tout équipement.
HISTORIQUE, Chronologie
L'ouvrage de LEMBACH est le siège d'un exercice d'occupation de grande ampleur entre les 25 et 29 Mai 1937. Cet exercice en deux parties porte d'une part sur l'organisation de la mobilisation et de l'intégration progressive des trois échelons A, B1 et B2 et d'autre part sur l'organisation du combat avec attaque fictive contre l'ouvrage et ses intervalles par deux compagnies du 37° RI.
L'exercice se déroule en présence et avec l'assistance de la Marine (Cne de Frégate RENON).
Source(s) :
SHD - 7N3822
De 1938 à 1939, l'équipage plante les rails antichars sur les dessus de l'ouvrage et coiule une protection en béton pour le projecteur blindé du bloc 3 (Est).
Le 19 juin 1940, l'artillerie allemande et les Stukas bombardent l'ouvrage.
Sous l'occupation, l'ouvrage sert aux Allemands, qui y font des essais des destruictions.
Après la guerre, le génie français remet partiellement l'ouvrage en état, deux moteurs Bauduin sont réinstallés dans l'usine vidée par l'occupant.
En 1980, le bloc 1 (Ouest) est partiellement remis en état pour les besoins du tournage du film .
Source(s) :
La ligne Maginot en Alsace-200 kilomètres de béton et d'acier - Wahl Jean Bernard
HISTORIQUE, Construction
L'avant projet de tracé de la région fortifiée de la Lauter-Vosges, présenté lors de la 2e réunion CORF le 9 Décembre 1927, prévoit au sud-ouest de Lembach un petit ouvrage sous forme de casemate mitrailleuses avec tourelle lance-bombes (type 7 du catalogue CDF de Mai 1927, qui sera repris en type 9 dans le catalogue CORF de Mars 1928 - note 120/ORF). Ce point n'est pas rediscuté lors de la 4° réunion CORF portant à nouveau sur l'avant-projet de tracé.
L'avant-projet final de tracé de position Lauter-Vosges présenté en Avril 1929 lors de la 22° réunion CORF préconise finalement la construction de deux petits ouvrages (au sens de 1929) à LEMBACH et FOUR à CHAUX.
Le plan de masse de la tranche Markbach-Lembach-Schmeltzbach est établi le 2 Décembre 1930 (dossier 528/S de la DTF de Strasbourg).
Ce plan de masse, contenant les deux ouvrages de LEMBACH et FOUR à CHAUX ainsi que les casemates Ouest de LEMBACH et de la CARRIERE, étant approuvé, la CORF demande à la DTF de Strasbourg par note 55/ORF du 22 Janvier 1931 la constitution des plans d'implantation de ces organisations et rappelle les attendus et contraintes des différents éléments constitutifs. Le budget alloué à la tranche se monte à 56 millions de francs.
Un premier projet d'implantation des organisations autour de LEMBACH est proposé par la DTF le 21 Mars 1931 (215/S). L'ouvrage de LEMBACH contient en 1er cycle trois blocs d'infanterie (une casemate ouest, flanquant à gauche et équipée de deux cloches GFM, une casemate centrale flanquant à gauche avec cloche GFM et cloche jumelage flanquant à droite vers le bloc Est, et enfin le bloc Est, flanquant à droite avec deux cloches jumelage, une GFM et une cloche observatoire) et en 2eme cycle, une tourelle de 81mm, communications et entrées. A noter que le bloc central était initialement prévu dans le plan de masse pour être une casemate double, mais la difficulté à défiler la chambre de tir droite poussa la DTF à privilégier le flanquement par cloche jumelage.
A la suite d'une reconnaissance faite sur site mi-Avril, ce projet d'implantation général, jugé insuffisant, est demandé à être remanié significativement sur la partie FOUR à CHAUX.
Un deuxième projet de plan d'implantation des ouvrages de Lembach (461/S du 16 Mai 1931) est constitué. De son côté l'ouvrage de LEMBACH ne subit que des corrections mineures dans ce nouveau projet :
- remplacement de la cloche jumelage du bloc central - jugée luxueuse pour la mission à remplir, à savoir la couverture du bloc Est - par une simple cloche GFM.
- léger déplacement vers le sud du bloc Est pour améliorer les vues de la cloche observatoire vers Lembach.
- modifications mineures des champs de tir des créneaux de cloche GFM pour améliorer la protection des réseaux
L'ensemble est représenté en 53° réunion CORF (8 Juin 1931), avec pour effet l'approbation de la partie LEMBACH (note 452/ORF du 20 Juin 1931) mais aussi une nouvelle demande d'autres modifications sur le FOUR à CHAUX. Notons par ailleurs que la casemate cuirassée de la CARRIERE, qui assurait la protection frontale du vallon entre les deux ouvrages, est rejetée en 2e cycle à cette occasion.
Source(s) :
SHD 7N3762, 2V244, 7N3823
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