De type STG, cet abri est particulier au regard de son plan intérieur. Selon les différentes sources, cet abri servit de poste de secours ce qui expliquerait son plan ainsi que les trop faibles traces d'équipements téléphoniques.

Sa facade de gorge est pseudo bastionnée, semblable aux abris préconisés par la STG. En revanche, elle comporte une proéminence qui correspond à la pièce centrale. Cela à le défaut d’engendrer des angles morts pour la défense rapprochée, excusable du fait de l’'éloignement de l’'abri avec la ligne principale de résistance et le caractère « pacifique de l’'abri ».

L’'abri a souffert des combats, probablement ceux de 1945 voire juin 1940. La facade est dégradée et seule une porte sur les deux est encore présente. D’'un modèle léger, cette porte comporte des impacts de tirs.

Intérieurement, le gros œoeuvre subsiste intact, mais tous les équipements ont disparu. On reconnaît l’'emplacement d’'une latrine et un support de ventilateur dont le modèle n’est pas reconnaissable.
A signaler également, les traces d’'ancrages nombreuses pour des lits superposés.

Abris de construction similaire que celui Schlierbach-PS, avec quelques différences au niveau des finitions, absence de WC turc, d'urinoirs, lavabos et de portes internes (volets roulants). Cela lui confère une impression de non fini ou construction tardive.
Les séparations des pièces sont en béton, tandis que celle de Schlierbach sont en acier remplis de béton.
Les ouvertures (portes) entre les différentes pièces montent jusqu'au plafond.
L'intérieur a subi des dégâts suit à un incendie, murs noircis, crépi tombé par éclatement.
Source(s) :
personnelle

Coté ouest entre l'entrée nord et la façade nord se trouve un puits partiellement comblé.