Secteur Fortifié
SFAM - SF Alpes-Maritimes
Maître d'ouvrage
MIL - Commandement
Année
Lieu-dit / Parcelle
Fonbonne
Coordonnées
43.764369 - 7.427713
Validité information
Verifié
Niveau de réalisation en 1940
Construit
Notes et informations
ARMEMENT, Artillerie
La 4° Batterie du 157° RAP est dotée des matériels suivants :
- 8 matériels de 155L modéle 1877
- 2 matériels de 75 modéle 1897
Batterie dépendant du Quartier Menton.
(11° Gr / 113° R.A.L.H.)
-12 piéces de 105 L. 13
Source(s) :
Gal Montagne Plan IX Croquis 6
DENOMINATION, Dénominations alternatives
Le nom du lieu-dit (et la batterie ) comportait un "t" avant guerre. De nos jour, il s'écrit FONBONNE.
EFFECTIF, Commandement et/ou unité
La 4° Batterie du 157° RAP est placée sous le commandement du Cne MELA et du Lt Raby
GENERALITES, Localisation précise
Le positionnement géographique est confirmé, basé sur les plans de projet d'époque.
Source(s) :
SHD - 4V1509
HISTORIQUE, Construction
La batterie de FONTBONNE fait partie des batteries de position permanentes prévues dans le programme du Général DEGOUTTE (avec BRAUS et LAVINA) et validée par le ministère en Aout 1927 comme élément du programme réduit de défense de Nice.
Le premier avant-projet sommaire (APS) est proposé par la chefferie de Nice en décembre 1927. Ce projet présente quatre emplacements de tir bétonnés desservis par un important complexe souterrain avec casernement et magasins à munitions. Ce projet, examiné en même temps que les autres batteries par la DPST (Délégation Permanente des Sections techniques), est sérieusement critiqué : les emplacements sont trop rapprochés, les locaux trop importants et le devis est sous évalué. Cette évaluation arrive cependant au plus mauvais moment, en plein conflit entre l'Armée des Alpes et la CDF au moment du transfert de responsabilité relative aux fortifications entre les deux entités. Ennuyé par l'absence de prise de position du ministère, le Lt-Col ANDRE, directeur du Génie de Nice, tente de relancer le processus en Mai 1928 en demandant à la 4° Direction (Génie) une décision.
Celle-ci tombe le 7 Juin. L'état-major de l'armée rejette l'avant-projet en l'état et demande à Nice de reconcevoir la batterie en prenant en compte les recommandations de la délégation des sections techniques. Belle et efficace tentative de jouer la montre, puisque la chefferie de Nice ne sera en mesure de reproposer un projet que le 12 Décembre 1928, soit juste un an après le 1er APS.
Dans l'intervalle la doctrine générale de fortification des frontières du sud-est a largement évolué et la CDF et la CORF ont maintenant la haute main. Mais aussi bizarre que cela puisse sembler, le coup de grâce au projet sera donné non par les instances parisiennes, mais par le général PERRIER de la BATHIE. Le commandant l'artillerie de la 15° Région Militaire exprime son désaccord de mettre plus d'un million de francs dans une batterie où les pièces sont non protégées, alors que le projet de l'ouvrage de Mont-AGEL, juste à côté, est maintenant bardé de pièces à longue portée sous caverne.
Le verdict parisien tombe en Février 1929 dans le rapport (25/FA) de la CDF au ministre sur la défense du Sud-Est : l'ouvrage du MONT-AGEL se substitue à la batterie de FONTBONNE, qui disparait des tablettes. Cette décision est notifiée à la délégation locale CORF par le Gal BELHAGUE le 6 Mai 1929 (Note 56/FA).
La batterie de FONTBONNE reviendra cependant sur la table lors de la mobilisation de 1939, mais sous forme de batterie de campagne.
Source(s) :
SHD - 4V1509
Fils de discussion
Page n° 16406 mise à jour le 16/11/2024 -
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