Le corps expéditionnaire britannique en France est commandé par le General Lord Gort (ou VC Gort pour viscount ) , nommé par le chef d’état-major impérial, le Field Marshal Ironside, et placé sous le commandement du général d’armée Gamelin, chef des forces terrestres françaises et des armées alliées.
De septembre 1939 à mai 1940, la BEF comptera de 3 à 10 divisions avec les derniers renforts arrivés le 17 mai, soit à cette date un total de 237 000 hommes regroupés en trois Corps
Lieutenant-General Barker ou Lieutenant-General J Dill
1st Infantry Division (Major General R.R.L.G. Alexander),
2nd Infantry Division (Major General H.C. Loyd )
48th Motor Infantry Division (Major General A.F.A.N. Thorne ),
Lieutenant-General Brooke,
3rd Infantry Division (Major General B L Montgomery),
4th Infantry Division (Major General D G Johnson)
50th Motor Infantry Division (Major General ?? ),
Lieutenant-General Adam, créé en avril 1940
5th Infantry Division (Major General H.E. Franklyn), en réserve d'armée jusqu'à cette date
42th Infantry Division (Major General W.G. Holmes)
44th Infantry Division (Major General E.A.Osborne),
Ces unités passent sous commandement français dans le courant de l’année 1940:
Division blindée dotée de chars légers type Mark VI
Arrivée en janvier 1940, commandée par le Major-General Victor V M Fortune et détachée auprès de la 3e armée française dans la Région Fortifiée de Metz
A ces troupes, il convient de rajouter:
Les 12th (Eastern), 23rd (Northumbrian), et 46th (North Midland) Division de la Territorial Army, souvent connues sous le nom de "Labor Divisions", car notoirement incomplètes (bataillons d'infanterie avec déficit en armes lourdes, et quelques éléments du génie, mais sans artillerie ni cavalerie divisionnaire).
Ces éléments arrivés entre janvier & avril 1940 avaient grosso modo un rôle similaire à nos troupes auxiliaires de Gardes-Voies de Communications (GVC) et nos régiments de pionniers en terme d'organisation de l'arrière (chaîne logistique, dépôts de ravitaillement, voies de communication) dans un espace Caen-Compiègne-Arras-Calais. A noter que ces troupes sous-équipées et fort peu entraînées (presqu'encore moins que nos réservistes de série B) durent néanmoins se battre dans les environs d'Arras suite au coup de faucille des Allemands.
Un régiment de cavalerie mécanisé,
Un régiment d’automitrailleuses
The 4th Royal Tank Regiment
Un régiment de chars
The Air Component
Un détachement d'une trentaine d'escadrons de la RAF (Royal Air Force) placé sous les ordres de l’Air Vice-Marshal C. H. B. Blount
A l'instar des troupes françaises stationnées le long des frontières, la BEF connaitra une longue période de faible activité qu'elle mettra à profit pour aménager et doter de fortification légère le secteur qu'elle occupe.
L’offensive allemande du 10 mai 1940 sera suivie de l’entrée en Belgique d’unités françaises et britanniques qui n'y prendront pas pied et reflueront le 14 mai sous la pression des blindés allemands.
A partir du 20 mai, les troupes alliées se retrouvent encerclées à Dunkerque d'ou elles seront extraites à partir du 26 mai 1940 par l’opération « Dynamo ».
Le 4 juin plus de 300 000 soldats dont 225 000 britanniques auront été rembarqués vers l’Angleterre. La BEF a perdu les trois quarts de son matériel lourd, compte 3 500 tués et de nombreux prisonniers.
Les 150 000 Britanniques non évacués à Dunkerque le seront par d’autres ports courant juin.
Compléments sur le BEF
11 messages, le dernier est de jolasjm le 25/07/2020