Secteur Fortifié
SFT - SF Thionville
Maître d'ouvrage
MIL - CORF
Constructeur
Entreprises civiles
Année
Commune
KOENIGSMACKER (57110)
Coordonnées
49.387387 - 6.298975
Validité information
Verifié
Niveau de réalisation en 1940
Construit
Plan sommaire
Notes et informations
ARMEMENT, Artillerie
Armement total de l'ouvrage :
- 2 tourelles avec 2 x 75 Mle 33
- 1 casemate avec 3 x 75R32
- 1 tourelle avec 2 x 135
- 1 tourelle avec 2 x 81
- 1 casemate avec 2 x 81
Informations sur la tourelle de 135 :
Bloc 11 : tourelle 135 n° 103
Construite par Compagnie des forges de Châtillon-Commentry et Neuves-Maisons. Montage effectué en 1932-33.
Révision après guerre effectuée en 1953-56 par Batignolles-Châtillon. Deuxième réception effectuée le 13/03/56.
Lors de la révision la calotte hors d'usage a été remplacée par celle de la tourelle 135 N° 117 de l'ouvrage du Four à Chaux moins abimée dont les trous ont été rebouchés à Nantes. La calotte rebutée a été utilisée pour reboucher le bloc 135 du Four à Chaux.
Source(s) :
Répertoire Fortifications SF Thionville (33N19)
SHD - 3V113 - Carnet de tourelle
ARMEMENT, Infanterie
Armement total de l'ouvrage :
- 2 tourelles de mitrailleuses :
- 2 jumelages de mitrailleuse en casemate
- 4 canons AC 37 / jumelage mitrailleuse en casemate
- 19 cloches GFM (FM24/29 / mortier 50)
- 2 cloches Lance-grenades
- 15 goulottes à grenades
- 18 créneaux FM de défense et de flanquement
Informations complémentaires sur les tourelles mitrailleuses :
Bloc 3 : tourelle mitrailleuse n° 12
Construite par Batignolles-Châtillon. Montage effectué en 1932-33. Réception primitive le 24 aout 1933.
Révision après guerre effectuée en 1955-56 par Batignolles-Châtillon. Deuxième réception effectuée le 13/03/56.
Bloc 4 : tourelle mitrailleuse n° 15
Construite par Batignolles-Châtillon. Montage effectué en 1932-33.
Révision après guerre effectuée en 1956 par Batignolles-Châtillon. Deuxième réception effectuée le 19/06/56.
Source(s) :
Répertoire Fortifications SF Thionville (33N19)
SHD - 3V113 - Carnet tourelle
CONSTRUCTION, Cartouche ou information constructeur
L'entreprise civile en charge du chantier était "La Construction Générale" et le responsable, coté civil, du chantier, Pierre BRIAND, ingénieur des A&M.
Source(s) :
Famille Briand - Fourrier
CONSTRUCTION, Cout
Cout de la construction :127 Mio ( 1930)
Le cout de l'ouvrage s'élève à la somme de 93 333 000 frs selon l'état d'avancement (100%) de janvier 36
Cf. document joint
Source(s) :
SHD 9 NN 4423
CONSTRUCTION, Description
L'ouvrage de Métrich est l'un gros ouvrage d'artillerie CORF. Il est par ordre d'importance le 4° ouvrage de la ligne, après ceux du Hochwald, du Hackenberg et du Simserhof.
Son armement était le suivant :
Bloc 1 : Casemate d'artillerie flanquant vers le Nord (Ouvrage du Kobenbusch)
- 3 canons de 75 mle 32 sous casemate
- 2 cloches GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux
- 1 créneau FM de flanquement
- 1 créneau FM de défense d'entrée
- 5 goulottes lance-grenades pour la défense du fossé
Bloc 3 : Tourelle de mitrailleuses et casemate d'infanterie flanquant vers le Nord
- 1 tourelle pour deux mitrailleuses Reibel MAC 31 numéro 12
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 interchangeable avec un canon antichar de 37 mm sur birail
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31
- 2 cloches GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux
- 1 créneau FM de flanquement
- 1 créneau FM de défense d'entrée
- 1 goulotte lance-grenades pour la défense du fossé
Bloc 4 : Tourelle de mitrailleuses
- 1 tourelle pour deux mitrailleuses Reibel MAC 31 numéro 15
Bloc 5 : Tourelle de mortiers
- 1 tourelle pour deux mortiers de 81 mm numéro 301
- 2 cloches GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux
Bloc 7 : Observatoire d'artillerie
- 1 cloche VDP (Vision Directe et Périscopique) pour l'observation d'artillerie
- 1 cloche GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux utilisée comme cloche conjuguée pour l'observation
Bloc 8 : Tourelle de 75 et casemate d'infanterie flanquant vers le Sud
- 1 Tourelle de 75 mle 33 numéro 208
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 interchangeable avec un canon antichar de 37 mm sur birail
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31
- 2 cloches GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux
- 1 goulotte lance-grenades pour la défense du fossé
- 1 créneau FM de défense d'entrée
Bloc 10 : Tourelle de 75
- 1 Tourelle de 75 mle 33 numéro 212
- 1 cloche lance-grenades (non équipée)
Bloc 11 : Tourelle de 135
- 1 tourelle pour deux obusiers de 135 mm numéro 103
- 1 cloche lance-grenades (non équipée)
- 1 cloche GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux
Bloc 14 : Observatoire d'infanterie et défense des pentes sud-ouest de l'ouvrage
- 2 cloches GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux
- 1 cloche GFM type A à deux créneaux utilisée comme observatoire d'infanterie
Bloc 15 : Mortiers , flanquement des arrières de l'ouvrage (ravin des entrées)
- 2 mortiers de 81 en façade
- 2 cloches GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux
- 2 créneaux FM de flanquement
- 1 créneau FM de défense intérieure
- 1 goulotte lance-grenades
Entrée Munitions
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 interchangeable avec un canon antichar de 37 mm sur birail
- 2 cloches GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux
- 3 créneaux FM de flanquement
- 2 créneaux FM de défense intérieur
- 4 goulottes lance-grenades pour la défense des fossés
Entrée Hommes
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 interchangeable avec un canon antichar de 37 mm sur birail
- 2 cloches GFM type A (FM 24/29 et mortier de 50) à 3 créneaux
- 3 créneaux FM de flanquement
- 2 créneaux FM de défense d'entrée
- 3 goulottes lance-grenades pour la défense du fossé
Le bloc 8 et le bloc 11 partagent une cage d'escalier commune jusqu'à un étage intermédiaire situé à mi-hauteur ou sont situés les magasins M2 et les PC des blocs. Deux courtes galeries mènent de cet étage vers les puits séparés des deux blocs.
La situation est quasi similaire avec le PC de l'ouvrage situé à mi-hauteur du puit d'accès du bloc 7.
Source(s) :
Répertoire Fortifications SF Thionville (33N19)
DENOMINATION, Dénominations alternatives
La numérotation allemande de l'ouvrage était Werke 375 avec pour chaque bloc : 375a (B1), 375b (B4), 375c (B10), 375d (B5), 375e (B15), 375g (B8), 375h (B7), 375k (B11), 375m (B3) et 375p (B14).
Les deux entrées sont simplement référencées comme Werke 375.
Source(s) :
NARA Roll 628 -528
DENOMINATION, Indicatifs et n° d'abonné
Les indicatifs pour l'artillerie des observatoires de l'ouvrage étaient les suivants :
O 22 - Bloc 7 : cloche VDP
O 21 - Bloc 11 : cloche GFM
O 23 - Bloc 15 : cloche GFM
O 24 - Bloc 1 : cloche GFM
Ces observatoires étaient rattachés au SRA de l'ouvrage, excepté O24 (Bloc 1), rattaché au SRA de l'ouvrage du Kobenbusch
Source(s) :
SHD 32N257 - Liste des observatoires d'artillerie de la 56° DI
Les numéros d'abonnés extérieurs de l'ouvrage d'artillerie de Métrich au réseau téléphonique de la fortification Maginot allaient de 572 à 580 (Central principal, usine...)
Source(s) :
Ordre pour les transmissions du 27 mai 1940
EFFECTIF, Commandement et/ou unité
La garnison théorique de l'ouvrage était de 769 hommes de troupe et de 26 officiers, fournis principalement par le 167° RIF pour l'infanterie, le 151° RAP pour l'artillerie, le 203° Bon du Génie pour le Génie et les Transmissions.
Cdt d'ouvrage : CB TOUSSAINT Louis jusqu'au 5 juin 1940 puis LAUGA Albert(1)
Officier adjoint : Lt HEMMER Jean à compter du 15 juin 1940 (2)
Major d'ouvrage : Cne MERCIER Jean-Marie
Cdt de l'artillerie : CE ROUQUET Etienne (22° batterie)
Cdt de l'infanterie : Cne DE CORDOUE Fernand René Julien
Cdt le génie : Lt HAFFNER André
Chef des transmissions : lieutenant HALEVY
Officier renseignements (SRO) : Lt HEMMER Jean
Cdt bloc 1 : Lt MURY Pierre Marie Jérôme André
Cdt bloc 4 : SLt THIL Emile
Cdt bloc 5 : SLt Hubert GIRARD (2)
Cdt bloc 8 : Lt LAURENT Henri Marius Fernand
Cdt bloc 10 : Lt MARTEL Charles
Cdt bloc 11 : Lt BOURGERY Guy Albert Abel
Cdt bloc 15 : Lt LEJEUNE Max (futur député-maire d'Abbeville)
Autre personnel:
Génie :
Lt BENJAMIN, SLt CHABROL André Emile, Lt OLIVO
Asp RAUX.
AC BRUMM (2° génie, électromécanicien sur moteur 1)
Sgt BOLLOTTE (18° Génie - sapeur télégraphiste, équipe d’entretien après armistice, a réalisé de nombreuses photos),
Cal QUIEVREUX René (203° bataillon du génie, sapeur-télégraphiste),
Sapeur 2CL GANDON René (2° Génie), Sapeur RAUDE Maurice (2° génie, mécanicien diesel)
Artillerie :
Lt CHAIGNEAU, Lt CANESSON, Lt COUTURE, Asp COUARD.
Asp DELANOE,
Infanterie :
Lt DUPONT, Lt LORENTZ (ou LAURENZ), SLt BECARD, Asp BURIAT.
Sgt DAOUST Raymond, (167° RIF, artiste-peintre et musicien ayant réalisé des décors dans les casernements (notamment au mess des sous-officiers), composé la musique régimentaire du 168e R.I.F. –, fut autorisé puis encouragé par le commandant Toussaint à exécuter des paysages lorrains en trompe l’œil, surmontés des insignes de l’ouvrage et du 168° R.I.F. au chiffre du 167°, pour bien rappeler la mission de défense du territoire allouée au régiment)
Sgt PIEPLU Robert (vaguemestre et prêtre de l’ouvrage, gérant du mess des sous-officiers)
Arme non precisée :
Lt JACOB (Chef de section), ALLAIN.
Sgt DEHAULON Pierre (réalisateur de l’insigne de l'ouvrage et de nombreuses peintures), Mdl DOGNETON, Sgt JULIEN Jacob,
Soldat GUEDON, Soldat PLU Daniel, Soldat MERTHEL Eugène, Soldat TACOBLE,
1 - Louis TOUSSAINT fut commandant de l'ouvrage jusqu'au 5 juin 1940, date à laquelle il fut nommé chef de corps du 169 RIF par décision du général Condé, commandant de la 3e Armée. Albert Charles Antoine Adrien LAUGA lui succéda, jusqu’à la reddition.
2 - L’officier de renseignements (SRO) était le lieutenant Jean HEMMER. Il cumula à partir du 15 juin les fonctions d’officier SRO et officier adjoint (OA).
3 - Le sous-lieutenant Hubert GIRARD arriva à Metrich fin avril 1940. Il fut successivement officier observateur à 022 (B7), puis commandant par intérim du B15 et enfin commandant du B5 jusqu’à la reddition.
Source(s) :
Sources diverses et compléments Louis Zenner
Effectif théorique de l'ouvrage :
Total : 28 / 99 / 638
Infanterie :
- Bloc 3 : 1 / 3 / 28
- Bloc 4 : 0 / 2 / 1
- Bloc 8 : 1 / 2 / 16
- Bloc 10 : 0 / 0 / 3
- Bloc 11 : 0 / 0 / 3
- Bloc 14 : 0 / 1 /15
- EM : 1 / 3 / 16
- EH : 0 / 3 / 18
- Commandement : 6 / 12 / 56
Artillerie :
- Bloc 1 : 1 / 8 / 51
- Bloc 5 : 1 / 4 / 33
- Bloc 7 : 1 / 1 / 7
- Bloc 8 : 1 / 6 / 50
- Bloc 10 : 1 / 5 / 47
- Bloc 11 : 1 / 6 / 44
- Bloc 15 : 1 / 4 / 36
- Commandement : 4 / 10 / 37
Génie :
- Commandement : 1 / 0 / 0
- Electromécaniciens : 3 / 17 / 79
- Radios : 0 / 1 / 18
- Télégraphistes : 1 / 2 / 14
- Chemin de fer : 1 / 4 / 27
- Sapeurs - Mineurs : 1 / 3 / 29
Santé : 1 / 2 / 0
414 places couchées dans l'ouvrage
Source(s) :
Répertoire Fortifications SF Thionville (33N19)
EQUIPEMENT, Electrique
L'ouvrage était alimenté en électricité par un poste de transformation raccordé au réseau civil par un câble enterré.
En cas de disparition du réseau civil, une usine électrique comportant quatre groupes électrogènes à moteurs SGCM 6 cylindres type G6 VU33 de 230 CV prenait le relais
L'usine électrique était par ailleurs équipée d'un groupe électrogène auxiliaire à moteur CLM 1PJ 65 de 8 cv assurant l'éclairage de la partie usine et entrainant le compresseur chargé du gonflage des bouteilles d'air comprimé destinées au démarrage des groupes SGCM
ETAT ACTUEL , Etat - utilisation actuelle
L'ouvrage a beaucoup souffert de la nature du terrain dans lequel il est construit. L'anhydrite se gonfle en présence d'eau et fait se soulever les radiers. Cela était particulièrement visible au niveau de la galerie après le M1 et du casernement. La galerie avait été refaite après guerre du fait de son soulèvement.
Dés le milieu des années 80 l'ouvrage a été la proie des récupérateurs et ferrailleurs. Ce phénomène s'est amplifié dans les années 90.
En 1983 et 1988 il fut l'objet de plusieurs campagnes de démontage et de transfert vers d'autres ouvrages, certains matériels ont ainsi pu être préservés et sont aujourd'hui visibles dans d'autres ouvrages ouverts au public.
L'ouvrage a été merlonné à la fin des années 1990 par l'Armée.
HISTORIQUE, Chronologie
Entre 1943 et 1944, à cause des bombardements anglo-saxons sur l'Allemagne, les arrières de l'ouvrage (le M 1, l'usine et la caserne) sont transformés en bureaux et en usine souterraine. Des essais avec des charges creuses sont pratiqués sur le bloc 3.
En 1944, l'ouvrage est utilisé du 10 au 12 novembre par la 19. Volksgrenadier-Division allemande pour retarder la 90th Infantry Division américaine
Source(s) :
Wikipédia
le 13 novembre 1939, le général Freydenberg assiste aux premiers tirs réels.
Source(s) :
Faites sauter la ligne Maginot, page 69
"Un matin brumeux de février 1940, le colonel Fuchs du 167° RIF procède à une expérience qui, selon lui, doit démontrer d'une façon certaine la vulnérabilité des dessus.
Fuchs veut rallier à ses vues le colonel O'Sullivan, commandant de l'ID du SF de Thionville, car il estime nécessaire de recouvrir les dessus des ouvrages d'un réseau de barbelés bas au milieu duquel d'éventuels visiteurs nocturnes ne pourront circuler.
L'expérience a lieu sur les dessus de Métrich d'où l'on domine la vallée de la Moselle, à l'est de Thionville."
Source(s) :
Histoire de la Ligne Maginot-Faites sauter la Ligne Maginot
Bruge Roger (page 88)
L'ouvrage fut entretenu par une petite équipe jusque dans les années 70. Le CLM éclairait encore l'usine et la plupart des équipements étaient en place.
17 mai (9h40) : Les canons de 75 du bloc 1 interviennent pour repousser une infiltration ennemie devant l’ouvrage de l’Oberheid.
21 mai (22h00) : Le bloc 1 intervient pour repousser une infiltration sur l’Oberheid et la casemate du Sonnenberg. L’action de feu fut brutale et efficace.
29 mai : L’ennemi prend contact avec la ligne principale de résistance, à l’aube, à la suite au retrait la veille de la 2° DI (GU de renforcement du sous-secteur) et de l’évacuation des brisants du Hardt et du Kleinsherott par le bataillon du 125ème R.I.
14 juin (5h55 et 6h05) : Tirs d’arrêts 21 et 22 à la demande de l’ouvrage du Billig sur une infiltration ennemie de 80 hommes sur le blockhaus Cb2bis.
15 juin (22h00) : Evacuation de 40% de l’équipage. L’effectif du détachement quittant l’ouvrage est le suivant :
- 11 Officiers (Artillerie 5 – Infanterie 3 – Génie 3)
- 35 Sous-officiers (de toutes armes)
- 35 Caporaux ou Brigadiers
- 198 soldats (fantassins, artilleurs – sapeurs).
Le détachement est doté, par les soins du Commandant de l’ouvrage de 17 F.M. avec 30 chargeurs garnis par arme. Les hommes emportent 6 jours de vivres, prélevés sur les approvisionnements de l’ouvrage.
15 juin (24h00) : Tous les ponts et ouvrages d’arts sur les arrières sont détruits. L’ouvrage est privé de toutes communications avec l’arrière.
16 juin : Le Colonel commandant le S.F.T. apprend la percée allemande sur l’axe : St-Avold – Metz. A partir de ce moment-là, le Commandant de l’ouvrage se considérant comme définitivement encerclé donne à tous, ordres et instructions de détail. Le Commandant du Génie reçoit l’ordre de réduire la consommation en eau, gas-oil, éclairage de l’ouvrage. Le major d’ouvrage reçoit l’ordre de réduire légèrement les rations journalières de vivres, dans le but de prolonger au maximum la vie de l’ouvrage. Les défenses extérieures de l’ouvrage sont renforcées et complétées par la pose de mines antichars. Pour tout l’équipage de jour comme de nuit, branlebas de combat.
16 juin (4h40) : Tirs d’arrêts 21 et 22 à la demande de l’ouvrage du Billig sur une attaque ennemie d’une centaine d’hommes sur le blockhaus Cb2bis et le bloc 3 de A18. Les tirs se révèlent très meurtriers et seule une douzaine de fantassins en réchappent.
Nuit du 16 au 17 juin : Quelques patrouilles ennemies sont signalées aux environs de l’ouvrage et sont repoussées par des tirs de F.M. des blocs 5 et 15.
Les tirs d’autoprotection (signalisation par fusées) déjà organisées dans la nuit du 14 au 15 sont mis à l’essai. Ils donnent entière satisfaction et peuvent, à tout moment, se substituer à une défaillance du réseau des transmissions.
Le Colonel O’Sullivan quitte le fort d’Illange vers 18 heures et vient établir son P.C. à l’ouvrage de Metrich. Il ordonne l'application de la mesure B d'évacuation de la position fortifiée (retrait des derniers éléments d'artillerie d'intervalle après destruction des pièces sur place).
17 juin : Les différents abris, évacués dans la nuit du 13 au 14 par les troupes d’intervalles, sont sabordés par les soins du Commandant du Génie exécutant les ordres donnés par le Commandant de l’ouvrage. La mesure C (abandon total des ouvrage et casemates) prévue pour le 17 à 22h, est annulée par le col O'SULLIVAN sur base des nouvelles provenant du SF de Boulay et annonçant les ennemis sur les arrières après percée de la Sarre.
Au cours de la nuit, même activité des patrouilles. Les hommes de l’équipage non de service aux pièces, poursuivent sans arrêt le renforcement de la défense.
17 juin (matin) : Tirs d’arrêts 21 et 22 à la demande de l’ouvrage du Billig sur une infiltration ennemie vers le bois du Billig et le blockhaus Cb2bis.
18 juin (16h00) : Des cyclistes allemands venus d’Elzange et arrivés au pont de la Canner (sud de Koenigsmacker sont signalés par les postes d’observation. Ils sont pris à partie par l’infanterie de l’ouvrage et l’artillerie ainsi que les F.M. des casemates de Metrich. L’équipage observe – avec joie – l’efficacité des tirs.
Nuit du 18 au 19 juin : Activité des patrouilles ennemies qui sont facilement repoussées ou décimées, partout où elles tentent une infiltration.
19 juin : Des cyclistes allemands viennent de Basse-Ham. Ils sont arrêtés par les feux de l’ouvrage au bout de la Canner.
Nuit du 19 au 20 juin : Des patrouilles ennemies poursuivent leur reconnaissance dans les barbelés de l’ouvrage mais ne sont pas bien mordantes. Leur but semble d’être de vérifier que l’ouvrage est toujours occupé.
20 juin : Les travaux de défense des dessus continuent. L’ouvrage est bombardé par l’artillerie ennemie (Il semble que ce soit du fort de Guentrange). Au petit matin, des tirs de protection réciproque artillerie et infanterie sont exécutés au profit du Billig, où les allemands approchent des blocs et tentent de construire une base départ sur la corne Est du bois du Billig : le bloc 8 envoie 160 coups de 75 et le bloc 11 envoie 120 coups de 135.
21 juin (8h00) : Le Commandant de A18 demande à A17 l’exécution de quelques tirs d’arrêt, prévus par le nouveau plan de feux. Ces tirs ont pour but de protéger la relève du personnel de certains abris. L’ouvrage envoie 80 coups fusants. Cette relève s’effectue du reste sans incident.
22 juin (13h30) : Le Directeur de Tir (D.T.) de l’ouvrage du Billig demande à A17 un tir de 20 coups fusants au sud du bois B49 sur un rassemblement ennemi. Colonnes disséminées et pertes ennemies.
23 juin (7h10) : Des tirs d’arrêt d’artillerie sont exécutés à la demande du commandant de l’A18 pour protéger la relève des abris voisins. Le bloc 8 envoie 80 coups fusants de 75. La relève s’effectue sans incident.
24 juin : Il semble que le commandement local cherche à obtenir un succès avant l’heure de la cessation des hostilités. Jusqu’à 0h35, des tirs de protection réciproque sont exécutés sur le Billig et le Hackenberg qui est le point central de la tentative. Aucun élément ennemi ne peut se glorifier du moindre petit succès.
25 juin : Un officier allemand se présente avec un drapeau blanc et demande la reddition de l’ouvrage. Réponse négative
25 juin (15h30) : L’Oberleutnant Paul HEMMERSCHMIDT, Adjudant au IR. 278 se présente à l’entrée des munitions en compagnie du Sonderführer SCHULENBURG. Ils sont rejoints par le colonel O’Sullivan accompagné du lieutenant Emile SIMONOD. Les 4 officiers vont se rendre au château de Landonvillers pour négocier la reddition des ouvrages du secteur, avec le général VON GREIFF, commandant l'infanterie du 45° CA Allemand.
2 juillet : Le commandant de l’ouvrage A17 reçoit l’ordre de préparer la reddition de son ouvrage pour le 4 juillet matin. L’ouvrage doit être livré intact aux autorités allemandes.
3 juillet (9h00) : Réunion des commandants d’ouvrage au P.C. du colonel O’Sullivan avec les autorités allemandes pour recevoir les ordres de reddition prévue le lendemain. Le général commandant le 45° CA Allemand délègue un major auprès d’un capitaine spécialiste de la ligne Siegfried pour procéder à cette réunion.
4 juillet : Reddition de l’ouvrage. Départ de l’équipage vers son destin. Les honneurs de la guerre lui sont accordés. Les officiers sont autorisés à conserver leurs armes, jumelles, boussoles et bagages. L’équipage en grande tenue de campagne, après une ultime cérémonie militaire devant le Col O'Sullivan, quitte ce coin de terre de Lorraine et défile la tête haute.
Source(s) :
SHD (rapports de lieutenants du Metrich et du commandant Roy du Billig) via Louis Zenner, complété par JM Jolas
HISTORIQUE, Construction
Le 1 novembre 1947, les tourelle de 75 des blocs 8 et 10 fonctionnent à nouveau électriquement.
Source(s) :
" La ligne Maginot de 1945 à nos jours" , pages 33, 34
Le marché de construction du gros-œuvre de l'ouvrage est adjugé le 27 Septembre 1930 à l'entreprise La CONSTRUCTION GENERALE de Metz pour un montant total de 59,65 MF.
Le plan d'implantation de l'ouvrage est approuvé le 10 Décembre 1930 (DM 2846 2/4-S). Les travaux peuvent alors commencer.
Au début Octobre 1931, les fouilles des 5 puits de service le long de la galerie principale sont achevées, alors que celles des puits des blocs 3, 4, 5, 7, A (futur B15), sont en cours. Le terrassement des deux entrées débute, ainsi que le percement de l'égout. Les fouilles de la galerie principale au pied du PS2 (entre caserne et M1) sont réalisées sur la moitié de la longueur prévue et la maçonnerie débute. La zone souterraine la plus avancée est en pied de PS1 (à l'aplomb de la galerie vers B3), ou les galeries dans les 3 directions (B3, B4-B5 et vers B7) sont percées et partiellement maçonnées.
Un essai avec les mortiers de 81mm du bloc 15 avec observation aérienne du tir est effectué les 25 et 26 Janvier 1933 dans l'objectif de vérifier - en plus du test de ces armes nouvellement installées - si il y a panache de fumée et/ou flammes visibles du ciel durant l'action. L'observation, effectuée par un avion de la 1ere Division Aérienne, montre l'absence de signes tangible du tir et donc de risque liée à une reconnaissance aérienne ennemie. Une expérience similaire est menée lors d'un tir d'essai de la tourelle de 135mm d'ANZELING. (1).
Les trois pièces de 75 Mle 32 du Bloc 1 sont livrées en mars 1933.
Les épiscopes sont installés dans les cloches GFM en décembre 1933.
19 mortiers de 50 et 19 FM sont mis en place à partir de février 1934 pour équiper les cloches GFM.
En mai 1934, deux JM sous tourelle et 6 JM sous casemates sont installés. Quatre canons AC37 sont montés en octobre 1934.
La tourelle de 75 du Bloc 8 est montée en juin 1934, alors que celle de 81 du Bloc 5 est mise en place en aout.
En 1934, le budget révisé de l'ouvrage se monte maintenant à 73 millions de Fr.
Mi-1936, l'ouvrage est techniquement achevé et le montant dépensé sur la chantier a été en cumulé de 93.233.000 Fr. Les premières occupations ont cependant mis en évidences un certain nombre de défauts à corriger et d'améliorations nécessaires à l'habitabilité de l'ouvrage. Ces améliorations sont inscrites au programme de 1937 et recouvrent :
- l'amélioration de l'étanchéité et la chasse aux infiltrations
- l'évacuation de l'eau des blocs vers l'égout principal
- la pose de l'équipement d'alerte au gaz.
- la modification des prise d'air des blocs d'artillerie
le tout pour un montant additionnel de 382.000 Fr. Au 31 Novembre 1937 ces travaux sont achevés.
Dès 1938, une partie du gros œuvre doit être reprise en raison des dégâts que causent déjà les poussées d'anhydrite.
Source(s) :
SHD - 6V11100, 9NN4423, (1) 7N3788
Métrich La mort d’un Géant - Histoire de Guerre N° 19 – Octobre 2001 de Michel Truttmann
Plusieurs incidents eurent lieu lors de la construction de l'ouvrage.
Le premier eu lieu le 15 septembre 1931 : A l'aide d'un monte-charge, les ouvriers Cicognaci Lidio, âgé de 26 ans, et Sbrinogino, 29 ans, voulaient descendre dans le puits, profond de 70 mètres menant à leur chantier. Le mécanicien de service ayant refusé de les descendre, c'est un autre ouvrier qui se chargea de manœuvrer le monte-charge. Il ne put actionner à temps les freins et la cage alla s'écraser contre le sol. Cicognaci fut retiré avec une fracture compliqué de la jambe et de graves lésions au crâne. De son côté, Sbrinogino se plaint de douleurs internes. M. le Dr Kayl, de Sierck, appelé sur les lieux de l'accident, ordonna le transfert des deux blessés à l'hôpital de Beauregard, où on désespère de les sauver.
Le second se passa le 17 mai 1932 : Travaillant aux fortifications de Koenigsmacker à la construction d'un puits, les mineurs polonais François Pasch, 29 ans, et Vincent Warzewski, 40 ans, voulurent remonter au jour par la benne du monte-charge au lieu de prendre l'escalier comme il est prescrit. A 55 mètres du fond, la benne se détacha, précipitant dans le vide les deux hommes qui furent broyés.
Le dimanche 16 octobre 1932, Ceccone, agé de 16 ans, habitant Hunting, employé à la société de Construction Générale se rendit sur un chantier des fortifications de Koenigsmacker en compagnie de son jeune frère Bante, 12 ans. Ceccone descendait au fond du puits de 35m pour mettre en marche la pompe destinée à évacuer l’eau, quand le petit Bante se penchant au dessus de la fosse, perdit l’équilibre et fut précipité dans le vide. Il se défonça la boîte crânienne et mourut sur le coup.
Le troisième se déroula en mai 1933 : M. Antoine Fucinato, qui travaillait dans les fortifications, sur un plancher, au-dessus d'un puits profond de soixante-mètres, est tombé dans le vide et s'est tué net.
Source(s) :
Excelsior 16 mai 1933
L'Express de Mulhouse 17 septembre 1931
Le Quotidien 18 mai 1932
l’Express de Mulhouse du 19 octobre 1932, chez Gallica
En 1954, le radier en béton armé de la gare souterraine du magasin M1 est refait.
Source(s) :
La muraille de France ou la Ligne Maginot (page 69)
Truttmann Philippe
édition Klopp 1988
L'alerte de mars 1936 trouve le Métrich avec sa ventilation et ses câbles électrique démontés, pour réfection des étanchéités par des entreprises spécialisées.
Source(s) :
La muraille de France ou la Ligne Maginot (page 529)
Truttmann Philippe
Klopp 1988
HISTORIQUE de la SUCCESSION des plans de masse :
Premier plan de masse :
Bloc a: Casemate de mitrailleuses vers le NO
Bloc b : Tourelle de mitrailleuses battant les dessus de l'ouvrage
Bloc c : Tourelle de mitrailleuses de défense frontale
Bloc d : Casemate de mitrailleuses vers le SE
Bloc e : Casemate de 3x75mm vers le SE, tourelle de mitrailleuses, cloche de FM
Bloc f : Casemate de 3x75mm vers le NO
Bloc g : Tourelle de mortiers de 75mm
Bloc h : Tourelle de lance-bombes
Fossé et 5 coffres de contre-escarpe
Plan de masse du 4 octobre 1929 (réunion CORF n°31) :
Bloc 1 : casemate d'artillerie 3x75mm vers le NO
Bloc 2 : casemate d'artillerie 3x75mm vers le SE
Bloc 3 : tourelle de mitrailleuses
Bloc 4 : tourelle de mitrailleuses
Bloc 5 : tourelle de mitrailleuses
Bloc 6 : tourelle de mortiers de 81mm
Bloc 7 : observatoire
Bloc 8 : casemate de mitrailleuses vers le SE et tourelle de 81mm
Bloc 9 : casemate de mitrailleuses vers le NO
Bloc 10 : 2 tourelles de mortiers de 75mm et 1 tourelle de lance-bombes
Bloc 11/12/13/14/15 : coffres de contre-escarpe (fossé en 2ème cycle)
Bloc 16 : casemate double pour mitrailleuses
Plan de masse du 3 mars 1930 (réunion CORF n°34) :
Bloc 1 : casemate d'artillerie 3x75mm vers le NO
Bloc 2 : tourelle de canons-obusiers de 75mm
Bloc 3 : casemate de mitrailleuses vers le NO (ancien B9) et tourelle de mitrailleuses
Bloc 4 : tourelle de mitrailleuses
Bloc 5 : tourelle de mitrailleuses
Bloc 6 : tourelle de mortiers de 81mm
Bloc 7 : observatoire
Bloc 8 : casemate de mitrailleuses vers le SE
Bloc 10 : 1 tourelle de canons-obusiers de 75mm et 1 tourelle de 81mm
Bloc 11 : 1 tourelle de lance-bombes
Bloc 12 : 1 tourelle de 81mm
Bloc 14 : 1 cloche d’observation et 2 cloches pour FM
Bloc 16 : casemate simple pour mitrailleuses vers la droite, 1 cloche de guetteur et 1 cloche pour FM
Plan de masse du 16 mai 1930 (réunion CORF n°37) :
Bloc 1 : casemate d'artillerie 3x75mm vers le NO
Bloc 2 : tourelle de canons-obusiers de 75mm
Bloc 3 : casemate de mitrailleuses vers le NO et tourelle de mitrailleuses
Bloc 4 : tourelle de mitrailleuses
Bloc 5 : 1 cloches JM, 1 cloche FM et 1 tourelle de 81mm (ancien bloc 6)
Bloc 7 : observatoire
Bloc 8 : casemate de mitrailleuses vers le SE et 1 tourelle de canons-obusiers de 75mm (ancien bloc 2)
Bloc 10 : 1 tourelle de canons-obusiers de 75mm
Bloc 11 : 1 tourelle de lance-bombes
Bloc 14 : 1 cloche d’observation et 2 cloches pour FM
Bloc a (futur B15) : 2 fusils mitrailleurs sous cloche, pour la défense rapprochée
Note : proposition d'un étage intermédiaire pour 2 magasins M2 pour B11 et B2 (futurs B11 et B8)
Plan de masse définitif proposé au ministre de la guerre (6 juin 1930), approuvé le 5 juillet :
Bloc 1 : casemate pour 3 canons-obusiers de 75 pour le flanquement à gauche
Bloc 3 : casemate pour 2 jumelages de mitrailleuses pour le flanquement vers la gauche, et tourelle de mitrailleuses pour la défense rapprochée au Nord-Ouest et au Nord
Bloc 4 : tourelle de mitrailleuses pour la défense frontale rapprochée sur les doigts, au Nord et à l'Est
Bloc 5 : tourelle de mortiers de 81 pour la défense rapprochée et l'interdiction des vallons encaissés au Nord et à l'Est
Bloc 7 et 7bis : observatoires
Bloc 8 : casemate pour 2 jumelages de mitrailleuses de flanquement vers la droite (coupure dans le bois de Koenigsmacker) et tourelle de 2 canons-obusiers de 75 pour le flanquement à grande portée vers le Hackenberg
Bloc 10 : tourelle pour deux canons-obusiers de 75 de défense frontale éloignée
Bloc 11 : tourelle pour deux lance-bombes de défense frontale4
Bloc 14 : situé à l’extérieur de l'ouvrage, sur la croupe du Krekelbusch, pour la défense de la partie Ouest de l'obstacle encerclant l'ouvrage.
Bloc a (futur B15) : 2 fusils mitrailleurs sous cloche, pour la défense rapprochée
Projet du plan d'implantation du 14 octobre 1930 (réunion CORF n°44) :
Bloc 1 : casemate d'artillerie 3x75mm vers le NO
Bloc 3 : casemate de mitrailleuses vers le NO et tourelle de mitrailleuses
Bloc 4 : tourelle de mitrailleuses
Bloc 5 : 2 cloches GFM et 1 tourelle de 81mm
Bloc 7 : observatoire
Bloc 8 : casemate de mitrailleuses vers le SE et 1 tourelle de canons-obusiers de 75mm
Bloc 10 : 1 tourelle de canons-obusiers de 75mm
Bloc 11 : 1 tourelle de lance-bombes
Bloc 14 : 1 cloche d’observation et 2 cloches pour FM
Bloc a : 2 mortiers de 81 sous casemate et 2 cloches GFM
Ajournements proposés pour combler les dépassements de budget (61,27 millions au lieu de 50 millions) :
Tourelle de mitrailleuses du bloc 3
Tourelle pour canons-obusiers de 75 du bloc 10
L'observatoire du bloc 7bis
Note : Un bloc 15 (différent du bloc a, futur véritable bloc 15) de flanquement à l'intérieur de l'ouvrage et sur sa face Ouest destiné à flanquer l'escarpement Ouest de la côte 273 a été envisagé, puis remplacé par le projet de bloc 14 du Colonel GRENET. Situé sur les pentes Est du Kobelbusch, chargé de battre l'escarpement en question, il permet en outre de donner des feux au Sud de l'ouvrage augmentant le barrage du ravin des entrées.
Le 17 novembre 1930 : le Chef d'Etat-Major Général de l'armée, WEYGAND, refuse l'ajournement de la tourelle de mitrailleuses du bloc 3 et de la tourelle de 75 du bloc 10. Il accepte en revanche l'ajournement de l'observatoire du bloc 7 bis.
Source(s) :
7 N 3762 - 7 N 3811, compilés par Louis ZENNER.
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Ouvrage de Metrich -Plan de situation
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Photo panoramique du bloc 4
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Date : 06/05/1935
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Fernand De Cordoue
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