Elle est équipée d'une chaudière à foyer unique, d'un dôme à vapeur en position centrale, de deux corps cylindrique et est dotée de deux cheminées.
Son autonomie en eau est limitée à une heure de fonctionnement ce qui impose de fréquents ravitaillements.
Les locomotives Péchot françaises étaient équipées d’un injecteur Giffard et les Baldwin d’un injecteur Nathan, d’un sifflet américain et de freins en bois de peuplier.
Masse à vide : 10 à 11 t
Masse en ordre de marche: 13 à 14 t
Masse par essieux: 3.5 t
Cylindres (4): diamètre 175 mm
Course des pistons: 240 mm
Diamètre du corps cylindrique: 614 mm
Nombre d'essieux : 4 (2x2)
Effort de traction: 1 765 kg
Longueur de la caisse 5,762 m
Longueur de la machine hors attelage : 6,180 m
Largeur de la machine : 1,970 m ou 2,075 m
Hauteur de la machine : 3,050 m ou 2,650 m sans rehausse de la cheminée
Diamètre des roues: 0,650 m
Empattement rigide d'un bogie: 0,900 m
Empattement total: 3,800 m
Nombre de tubes par corps cylindrique: 96
Surface de chauffe des foyer: 3,550 m²
Surface de chauffe des tubes: 22,050 m²
Surface de chauffe totale : 25,600 m²
Surface de grille: 0,480 m²
Longueur totale des tubes: 1 700 m
Diamètre extérieur des tubes: 450 mm
Diamètre des soupapes : 48 mm
Timbre de la chaudière: 12 kg/cm²
Mécanisme de distribution : Walschaert
Contenance des caisses à eau (4 soutes): 1 750 litres
Contenance des soutes à charbon 300 kg
Volume d'eau dans la chaudière: 1 000 litres
Pente maximale 10 %
Vitesse moyenne des trains: 12 km/h
Vitesse maximum des trains en simple traction: 20 km/h
Vitesse maximum des trains en double traction: 15 km/h
La première machine fut commandée aux Ets Decauville qui sous-traita sa construction au Établissements Franco-belges à Raismes. Baptisée France, elle portait le numéro 57 chez Decauville et le numéro 663 pour la Sté Franco-belge.
Soixante-et-une autres machines furent construites avant 1914 par les sociétés Franco-Belge (1), Fives-Lille (12), Decauville (3), Cail (39), Averly (4) et un constructeur non retrouvé (2).
A partir de 1915, du fait du conflit, la fabrication de 280 machines est assurée aux Etats-Unis par la société Baldwin et en Ecosse par North British Locomotives (Glasgow) (15).
Au total 356 machines seront fabriquées, deux resteront au Canada.
Le tableau ci-dessous reprend les informations connues sur les machines fabriquées. On note que la production assurée en France est délocalisée à l'étranger lors du premier conflit mondial.
Après la première guerre mondiale certaines machines sont signalées à l’étranger : les 64 et 285 ainsi qu’une 3ème en Pologne en 1917, les 225 et 305 en Yougoslavie en 1925et les 293 et 242 en Inde en 1934.
Au 15 mai 1940, 68 locomotives Péchot se trouvaient encore aux environs de Thionville et le parc de Soultz-sous-Forêts comprenait 10 locomotives Péchot selon le rapport de la Compagnie d’exploitation 660.
La 100 à Reinange en 1939-40,
La 130 à Bois la Ville en 1928,
La 150 à Bois la Ville en 1928,
La 175 à Bois la Ville en 1928,
La 182 à Versailles en 1933,
La 260 (BLW 43873) au camp de Satory en mai 1940
La 289 à Soultz-sous-Forêts en 1939-40,
La 309 (BLW 43873) à Thionville en mai 1940
Il ne reste aujourd'hui que deux machines sauvegardées.
La 101 (n° 41983) est au musée de Požega en Serbie. En 2018, elle fut exposée au musée des Invalides pour le centenaire de 14/18, puis au Tacot des Lacs. En 2019, elle retourna à Požega.
En 2019, la Péchot de Dresde rejoignit le Frankfurter Feldbahnmuseum de Francfort. Lors de sa remise en état de présentation il fut découvert que le n° 215 était estampillé sur le train de roulement et le n° 217 sur la tringlerie.
Le musée lui apposa les plaques n° 209 et 43325 en bon état qu’il possédait.
Bernard Rozé - Transports & Patrimoine Ferroviaires n° 422
Jean-Bernard Wahl - Chemin de fer à voie de 60
Pascal Lambert,
Daniel Froehly,
Eric Bardochan,
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